Armstrong aurait enfreint les règles
Cyclisme jeudi, 9 avr. 2009. 08:33 mercredi, 11 déc. 2024. 18:56
PARIS - L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) pourrait ouvrir une procédure disciplinaire contre l'Américain Lance Armstrong, pour ne pas avoir respecté la réglementation lors d'un contrôle inopiné effectué le 17 mars dernier.
Le collège de l'AFLD a pris connaissance ce jeudi du rapport rédigé par le médecin préleveur assermenté qui a effectué ce contrôle à l'entraînement le mois dernier dans les Alpes maritimes.
Selon ce rapport, Armstrong, "pourtant prévenu de manière réitérée par le préleveur, n'aurait pas respecté l'obligation de demeurer sous l'observation directe et permanente de la personne chargée du contrôle à compter de sa notification, prévue par les textes pris pour l'application du code mondial antidopage (notamment l'article 5.4.1 des Standards internationaux de contrôles)", indique jeudi le communiqué de l'AFLD.
Ce rapport a été adressé à la Fédération internationale de cyclisme (UCI) et l'Agence mondiale antidopage (AMA) a été informée de cette démarche.
Pat McQuaid, le président de l'UCI, a indiqué par lettre à l'AFLD qu'elle est apte à ouvrir une éventuelle procédure disciplinaire à l'égard de l'Américain, septuple vainqueur du Tour de France.
"Par un courrier du 8 avril adressé à l'Agence, le président Pat McQuaid a, en réponse, précisé que l'interprétation combinée du code mondial et du règlement antidopage de l'UCI conduit à conférer à l'AFLD la compétence pour l'ouverture d'une éventuelle procédure disciplinaire à l'encontre de M. Lance Armstrong", détaille le communiqué de l'AFLD.
"Cette faculté résulte en effet du 1de l'article L. 232-22 du code du sport, selon lequel l'Agence est compétente pour infliger des sanctions disciplinaires aux personnes non licenciées en France s'entraînant sur le territoire national."
Armstrong, qui réside aux Etats-Unis, détient une licence délivrée par la Fédération cycliste américaine, USA Cycling.
L'AFLD rappelle que "l'existence de ce contrôle a été rendue publique par l'intéressé sur Internet le jour même, puis commentée à plusieurs reprises par lui-même et son entourage".
Armstrong avait expliqué qu'il n'était pas certain de l'identité du contrôleur le jour du prélèvement effectué après un entraînement à Beaulieu-sur-Mer. Il avait pris une douche durant une vingtaine de minutes pendant que Johan Bruyneel, le patron de l'équipe Astana, vérifiait auprès de l'UCI la légitimité du contrôle.
"J'ai appris qu'après le retour des tests négatifs, le laboratoire avait maintenant suggéré que le délai de 20 minutes devait faire l'objet d'une enquête, avait déclaré Armstrong mardi dans un communiqué. Je trouve ça incroyable d'avoir été contrôlé 24 fois sans incident et que le premier contrôle que je passe en France débouche sur des accusations scandaleuses et des fuites négatives dans la presse."
Pierre Bordry, le président de l'AFLD, a déclaré qu'il ne ferait pas d'autres commentaires "parce qu'on rentre dans une phase contentieuse ou susceptible d'être contentieuse".
Bordry souligne que le communiqué ne dit pas qu'Armstrong "est condamnable" et indique qu'il n'est pas certain que l'AFLD ouvrira une procédure disciplinaire contre l'Américain.
"Pas encore, on verra", dit-il.
Le collège de l'AFLD a pris connaissance ce jeudi du rapport rédigé par le médecin préleveur assermenté qui a effectué ce contrôle à l'entraînement le mois dernier dans les Alpes maritimes.
Selon ce rapport, Armstrong, "pourtant prévenu de manière réitérée par le préleveur, n'aurait pas respecté l'obligation de demeurer sous l'observation directe et permanente de la personne chargée du contrôle à compter de sa notification, prévue par les textes pris pour l'application du code mondial antidopage (notamment l'article 5.4.1 des Standards internationaux de contrôles)", indique jeudi le communiqué de l'AFLD.
Ce rapport a été adressé à la Fédération internationale de cyclisme (UCI) et l'Agence mondiale antidopage (AMA) a été informée de cette démarche.
Pat McQuaid, le président de l'UCI, a indiqué par lettre à l'AFLD qu'elle est apte à ouvrir une éventuelle procédure disciplinaire à l'égard de l'Américain, septuple vainqueur du Tour de France.
"Par un courrier du 8 avril adressé à l'Agence, le président Pat McQuaid a, en réponse, précisé que l'interprétation combinée du code mondial et du règlement antidopage de l'UCI conduit à conférer à l'AFLD la compétence pour l'ouverture d'une éventuelle procédure disciplinaire à l'encontre de M. Lance Armstrong", détaille le communiqué de l'AFLD.
"Cette faculté résulte en effet du 1de l'article L. 232-22 du code du sport, selon lequel l'Agence est compétente pour infliger des sanctions disciplinaires aux personnes non licenciées en France s'entraînant sur le territoire national."
Armstrong, qui réside aux Etats-Unis, détient une licence délivrée par la Fédération cycliste américaine, USA Cycling.
L'AFLD rappelle que "l'existence de ce contrôle a été rendue publique par l'intéressé sur Internet le jour même, puis commentée à plusieurs reprises par lui-même et son entourage".
Armstrong avait expliqué qu'il n'était pas certain de l'identité du contrôleur le jour du prélèvement effectué après un entraînement à Beaulieu-sur-Mer. Il avait pris une douche durant une vingtaine de minutes pendant que Johan Bruyneel, le patron de l'équipe Astana, vérifiait auprès de l'UCI la légitimité du contrôle.
"J'ai appris qu'après le retour des tests négatifs, le laboratoire avait maintenant suggéré que le délai de 20 minutes devait faire l'objet d'une enquête, avait déclaré Armstrong mardi dans un communiqué. Je trouve ça incroyable d'avoir été contrôlé 24 fois sans incident et que le premier contrôle que je passe en France débouche sur des accusations scandaleuses et des fuites négatives dans la presse."
Pierre Bordry, le président de l'AFLD, a déclaré qu'il ne ferait pas d'autres commentaires "parce qu'on rentre dans une phase contentieuse ou susceptible d'être contentieuse".
Bordry souligne que le communiqué ne dit pas qu'Armstrong "est condamnable" et indique qu'il n'est pas certain que l'AFLD ouvrira une procédure disciplinaire contre l'Américain.
"Pas encore, on verra", dit-il.