Arndt dompte le mont Royal
Cyclisme samedi, 27 mai 2006. 18:29 vendredi, 13 déc. 2024. 06:52
MONTRÉAL (Sportcom) - La vice-championne olympique Judith Arndt (T-Mobile) a remporté la neuvième édition de la Coupe du monde cycliste de Montréal, samedi, sur le mont Royal. Au final, l'Allemande et ancienne championne du monde a devancé à Britannique Nicole Cooke (Univega), actuelle meneuse au classement général de la Coupe du monde. Kristin Armstrong (Lipton), des États-Unis, a complété le podium.
Audrey Lemieux (équipe du Québec) a connu une sortie difficile en se faisant décrocher du peloton principal au sixième tour pour terminer en 47e place, à 13min 41s de Arndt. Chez les autres Québécoises, Anne Samplonious (Biovail) a fini 22e (à 59s), Stéphanie Bourbeau (Biovail) 38e (à 10min 16s) et Johanne Cyr (équipe du Québec) 39e (à 12min 05s).
« C'était vraiment dur et il me manquait une petite coche. C'est dans la côte que ça faisait mal. J'étais dans un petit groupe, mais nous n'avons pu remonter en avant, car le premier groupe accélérait. J'ai donné ce que j'avais », a commenté Lemieux, qui est originaire d'Alma.
Septième l'an dernier, Arndt était visiblement satisfaite de sa victoire. « C'était difficile parce que tout le monde m'avait à l'œil. Mais avec 200 mètres à faire, je savais que je pouvais gagner », a commenté la gagnante, ajoutant du même souffle qu'elle n'était toutefois pas certaine de pouvoir devancer Nicole Cooke qui avait amorcé le sprint à 500 mètres de la ligne d'arrivée.
Le fil de la course
Le peloton est resté sensiblement groupé durant les trois quarts de la course et la Suisse Patricia Schwager (Elk Haus No) a été aux avants-postes à de nombreuses reprises lors de la montée Camilien-Houde.
Au neuvième des onze tours, l'Allemande Tina Liebig (Nürnberger Versicherung) s'est échappée pour se forger une mince avance de 35 secondes sur le peloton. Liebig a été prise en chasse par trois coureuses, dont la Française Élodie Touffet (Nobili Rubinetterie) qui a fait la jonction pour ensuite partir seule en tête. En relançant constamment à la sortie des virages, la Française s'est forgé une avance allant jusqu'à 1min 30s sur le groupe principal.
« Je me suis dit qu'il fallait foncer et que je n'étais pas dangereuse pour les meilleures au classement de la Coupe du monde. Je savais que j'aurais de la difficulté dans la montée, alors je devais tenter ma chance », a expliqué Touffet, qui a finalement pris le 23e rang, à 1min 03 de Arndt.
Au pied de l'ascension finale, son avance avait fondu et la Française a finalement été rejointe avec un peu moins de 500 mètres à faire. « Je savais qu'en ayant 50 secondes au pied de la bosse, ça serait très juste pour moi. J'étais très fatiguée et j'avais peu de chance de finir en tête, mais j'espérais (la victoire). », a avancé celle qui a gagné la première étape du Trophée d'Or en 2005, visiblement pas trop découragée.
Si la chasse a pris du temps à s'organiser derrière la Française, c'est parce que certaines coureuses avaient un objectif autre que la victoire selon Erinne Willock (Webcor), meilleure canadienne avec une sixième place.
« C'était épeurant car elle (Touffet) avait un bon écart, a noté l'athlète originaire de la Colombie-Britannique. Ma coéquipière Christine (Thornburn) a organisé la chasse à l'avant du peloton, mais ce qui était dommage, c'était que les équipes les plus fortes visaient les points pour le classement de la Coupe du monde et non la victoire, ce qui a fait en sorte qu'elle était la seule à travailler. »
Au classement général de la Coupe du monde, Cooke ne détient plus que 49 points d'avance sur Arndt.
Le Tour du grand Montréal, une compétition de quatre étapes, se mettra en branle lundi, à Lachine, avec la présentation d'un contre-la-montre de 11 kilomètres.
Audrey Lemieux (équipe du Québec) a connu une sortie difficile en se faisant décrocher du peloton principal au sixième tour pour terminer en 47e place, à 13min 41s de Arndt. Chez les autres Québécoises, Anne Samplonious (Biovail) a fini 22e (à 59s), Stéphanie Bourbeau (Biovail) 38e (à 10min 16s) et Johanne Cyr (équipe du Québec) 39e (à 12min 05s).
« C'était vraiment dur et il me manquait une petite coche. C'est dans la côte que ça faisait mal. J'étais dans un petit groupe, mais nous n'avons pu remonter en avant, car le premier groupe accélérait. J'ai donné ce que j'avais », a commenté Lemieux, qui est originaire d'Alma.
Septième l'an dernier, Arndt était visiblement satisfaite de sa victoire. « C'était difficile parce que tout le monde m'avait à l'œil. Mais avec 200 mètres à faire, je savais que je pouvais gagner », a commenté la gagnante, ajoutant du même souffle qu'elle n'était toutefois pas certaine de pouvoir devancer Nicole Cooke qui avait amorcé le sprint à 500 mètres de la ligne d'arrivée.
Le fil de la course
Le peloton est resté sensiblement groupé durant les trois quarts de la course et la Suisse Patricia Schwager (Elk Haus No) a été aux avants-postes à de nombreuses reprises lors de la montée Camilien-Houde.
Au neuvième des onze tours, l'Allemande Tina Liebig (Nürnberger Versicherung) s'est échappée pour se forger une mince avance de 35 secondes sur le peloton. Liebig a été prise en chasse par trois coureuses, dont la Française Élodie Touffet (Nobili Rubinetterie) qui a fait la jonction pour ensuite partir seule en tête. En relançant constamment à la sortie des virages, la Française s'est forgé une avance allant jusqu'à 1min 30s sur le groupe principal.
« Je me suis dit qu'il fallait foncer et que je n'étais pas dangereuse pour les meilleures au classement de la Coupe du monde. Je savais que j'aurais de la difficulté dans la montée, alors je devais tenter ma chance », a expliqué Touffet, qui a finalement pris le 23e rang, à 1min 03 de Arndt.
Au pied de l'ascension finale, son avance avait fondu et la Française a finalement été rejointe avec un peu moins de 500 mètres à faire. « Je savais qu'en ayant 50 secondes au pied de la bosse, ça serait très juste pour moi. J'étais très fatiguée et j'avais peu de chance de finir en tête, mais j'espérais (la victoire). », a avancé celle qui a gagné la première étape du Trophée d'Or en 2005, visiblement pas trop découragée.
Si la chasse a pris du temps à s'organiser derrière la Française, c'est parce que certaines coureuses avaient un objectif autre que la victoire selon Erinne Willock (Webcor), meilleure canadienne avec une sixième place.
« C'était épeurant car elle (Touffet) avait un bon écart, a noté l'athlète originaire de la Colombie-Britannique. Ma coéquipière Christine (Thornburn) a organisé la chasse à l'avant du peloton, mais ce qui était dommage, c'était que les équipes les plus fortes visaient les points pour le classement de la Coupe du monde et non la victoire, ce qui a fait en sorte qu'elle était la seule à travailler. »
Au classement général de la Coupe du monde, Cooke ne détient plus que 49 points d'avance sur Arndt.
Le Tour du grand Montréal, une compétition de quatre étapes, se mettra en branle lundi, à Lachine, avec la présentation d'un contre-la-montre de 11 kilomètres.