Aveux incriminants pour Armstrong
Cyclisme jeudi, 31 mars 2005. 21:33 vendredi, 13 déc. 2024. 12:20
AUSTIN (AP) - Un ancien assistant personnel de Lance Armstrong a affirmé jeudi avoir découvert l'an passé un stéroïde interdit au domicile du sextuple vainqueur du Tour de France.
Mike Anderson, qui a par ailleurs accusé l'Américain de ne pas l'avoir aidé à ouvrir un magasin de vélos contrairement à ses promesses, a porté cette accusation devant la justice locale qui lui avait demandé de préciser sa plainte. Il n'a pas indiqué s'il avait vu le leader de l'équipe Discovery Channel prendre des produits interdits.
Armstrong a toujours affirmé qu'il ne se dopait pas, et répète souvent qu'il fait partie des athlètes les plus testés de la planète.
Un représentant d'Armstrong a transmis toutes ces informations à un avocat du cycliste, Timothy Herman, qui n'a pas souhaité faire de commentaires immédiatement étant donné qu'il n'a pas pu encore voir le document. Armstrong est actuellement en Europe et ne rejoindra pas les États-Unis avant le 4 avril, au lendemain du Tour des Flandres.
Anderson, qui affirme qu'il possédait une clé de l'appartement du champion américain à Gérone (Espagne), a déclaré qu'il avait découvert en début d'année dernière une boîte blanche de médicaments alors qu'il nettoyait la baignoire. Mais l'assistant n'aurait pas trouvé d'ordonnance l'accompagnant.
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Selon lui, la boîte portait l'inscription «Androstenine, ou quelque chose comme ça», a déclaré Anderson.
«Il s'est mis devant un ordinateur, a regardé sur les sites de l'Agence mondiale antidopage ou de l'Agence américaine antidopage et a confirmé que ce qu'il avait découvert était de l'androgène (NDLR : une hormone stéroïde), une substance placée sur la liste des produits interdits», affirme le document déposé devant la justice.
Anderson a ajouté qu'il avait remis la boîte où il l'avait trouvée. Craignant d'être renvoyé, il ne se serait pas entretenu avec Armstrong à ce sujet. Il a ajouté qu'il avait de nouveau cherché la boîte après le départ d'Armstrong pour les Canaries, où l'ancien champion du monde s'entraînait, mais qu'il ne l'avait pas retrouvée.
«Il était déchiré. C'est un type honnête opposé au dopage dans le sport», a déclaré l'avocat d'Anderson, Hal Gillespie. «Mais il savait que s'il se confrontait (à Armstrong), il serait viré. Il a une femme et un jeune enfant, pas d'argent (...).»
Gillespie a ajouté qu'Anderson n'avait pas vu Armstrong prendre des stéroïdes ou des substances interdites.
Dans le document transmis à la justice, il est également précisé qu'Armstrong, à propos des cyclistes qui se dopent, aurait déclaré en 2004 : «Tour le monde le fait.»
Selon Gillespie, cette conversation aurait eu lieu avant la découverte du stéroïde par Anderson. D'après ce dernier, Armstrong était au courant de sa trouvaille puisque leur relation se serait dégradée immédiatement après.
Anderson a précisé qu'il travaillait comme mécanicien dans un magasin de vélo quand il a fait la connaissance d'Armstrong il y a plus de quatre ans. Ils seraient rapidement devenus amis et Anderson serait devenu son assistant personnel en novembre 2002.
Anderson a ajouté qu'il était payé environ 3 000 dollars US par mois pour ses services. Selon lui, il aurait développé des liens très étroits avec Armstrong et sa famille.
Anderson a affirmé qu'il avait été renvoyé en novembre 2004, après avoir demandé, et obtenu, une augmentation de 500 dollars par mois.
Armstrong et sa compagnie de services, Luke David LLC, ont porté plainte contre Anderson environ un mois plus tard, affirmant qu'il avait demandé la somme de 500 000 dollars, un maillot du Tour de France dédicacé, et la promesse de l'aider à monter son propre magasin de vélos.
Anderson a contre-attaqué et a notamment accusé le cycliste de fraude et de rupture de contrat. Il affirme qu'Armstrong lui a envoyé un e-mail lui proposant les termes d'un contrat d'embauche et estime que ce courrier électronique faisait office de contrat.
Mike Anderson, qui a par ailleurs accusé l'Américain de ne pas l'avoir aidé à ouvrir un magasin de vélos contrairement à ses promesses, a porté cette accusation devant la justice locale qui lui avait demandé de préciser sa plainte. Il n'a pas indiqué s'il avait vu le leader de l'équipe Discovery Channel prendre des produits interdits.
Armstrong a toujours affirmé qu'il ne se dopait pas, et répète souvent qu'il fait partie des athlètes les plus testés de la planète.
Un représentant d'Armstrong a transmis toutes ces informations à un avocat du cycliste, Timothy Herman, qui n'a pas souhaité faire de commentaires immédiatement étant donné qu'il n'a pas pu encore voir le document. Armstrong est actuellement en Europe et ne rejoindra pas les États-Unis avant le 4 avril, au lendemain du Tour des Flandres.
Anderson, qui affirme qu'il possédait une clé de l'appartement du champion américain à Gérone (Espagne), a déclaré qu'il avait découvert en début d'année dernière une boîte blanche de médicaments alors qu'il nettoyait la baignoire. Mais l'assistant n'aurait pas trouvé d'ordonnance l'accompagnant.
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Selon lui, la boîte portait l'inscription «Androstenine, ou quelque chose comme ça», a déclaré Anderson.
«Il s'est mis devant un ordinateur, a regardé sur les sites de l'Agence mondiale antidopage ou de l'Agence américaine antidopage et a confirmé que ce qu'il avait découvert était de l'androgène (NDLR : une hormone stéroïde), une substance placée sur la liste des produits interdits», affirme le document déposé devant la justice.
Anderson a ajouté qu'il avait remis la boîte où il l'avait trouvée. Craignant d'être renvoyé, il ne se serait pas entretenu avec Armstrong à ce sujet. Il a ajouté qu'il avait de nouveau cherché la boîte après le départ d'Armstrong pour les Canaries, où l'ancien champion du monde s'entraînait, mais qu'il ne l'avait pas retrouvée.
«Il était déchiré. C'est un type honnête opposé au dopage dans le sport», a déclaré l'avocat d'Anderson, Hal Gillespie. «Mais il savait que s'il se confrontait (à Armstrong), il serait viré. Il a une femme et un jeune enfant, pas d'argent (...).»
Gillespie a ajouté qu'Anderson n'avait pas vu Armstrong prendre des stéroïdes ou des substances interdites.
Dans le document transmis à la justice, il est également précisé qu'Armstrong, à propos des cyclistes qui se dopent, aurait déclaré en 2004 : «Tour le monde le fait.»
Selon Gillespie, cette conversation aurait eu lieu avant la découverte du stéroïde par Anderson. D'après ce dernier, Armstrong était au courant de sa trouvaille puisque leur relation se serait dégradée immédiatement après.
Anderson a précisé qu'il travaillait comme mécanicien dans un magasin de vélo quand il a fait la connaissance d'Armstrong il y a plus de quatre ans. Ils seraient rapidement devenus amis et Anderson serait devenu son assistant personnel en novembre 2002.
Anderson a ajouté qu'il était payé environ 3 000 dollars US par mois pour ses services. Selon lui, il aurait développé des liens très étroits avec Armstrong et sa famille.
Anderson a affirmé qu'il avait été renvoyé en novembre 2004, après avoir demandé, et obtenu, une augmentation de 500 dollars par mois.
Armstrong et sa compagnie de services, Luke David LLC, ont porté plainte contre Anderson environ un mois plus tard, affirmant qu'il avait demandé la somme de 500 000 dollars, un maillot du Tour de France dédicacé, et la promesse de l'aider à monter son propre magasin de vélos.
Anderson a contre-attaqué et a notamment accusé le cycliste de fraude et de rupture de contrat. Il affirme qu'Armstrong lui a envoyé un e-mail lui proposant les termes d'un contrat d'embauche et estime que ce courrier électronique faisait office de contrat.