Basso veut être tranquille
Cyclisme mercredi, 17 mai 2006. 11:31 samedi, 14 déc. 2024. 13:27
PONTEDERA (AFP) - Ivan Basso a gagné le demi-Giro, la première moitié du Tour d'Italie cycliste qui aborde, avec le Varesan pour maillot rose, sa partie de loin la plus difficile après la journée de repos en Toscane mercredi.
"Sono tranquillo (je suis tranquille)", répète à l'envi le coureur italien de l'équipe CSC depuis le départ. Ni son premier contre-la-montre mi-figue mi-raisin ni la résistance de l'Italien Paolo Savoldelli dans les premières étapes n'ont affecté cette sérénité affichée.
Tranquille, Basso a le droit de l'être désormais. Il a marqué sa supériorité du moment dans la première arrivée au sommet au Passo Lanciano, dimanche dernier, dans le massif de la Maiella. Il a surtout creusé des écarts imprévus sur ses rivaux, tous plus ou moins en retrait. En attendant d'agrandir le trou dans les 50 kilomètres du seul grand-contre de l'épreuve, jeudi, à Pontedera.
"Il devrait gagner au moins deux minutes", prévoit son directeur sportif Alain Gallopin, privilégiant volontairement une hypothèse basse. Car, sur un parcours rigoureusement plat en forme d'aller-retour jusqu'à la tour penchée de Pise, ce sont la quasi-totalité des rivaux italiens de Basso qui risquent de tomber de haut.
Danilo Di Luca (7e à 2 min 48 sec) espère limiter la casse. Damiano Cunego (3e à 1 min 48 sec), au gabarit léger, s'attend à perdre gros. Quant à Gilberto Simoni (8e à 3 min 20 sec), autre grimpeur attendu, il sait que son travail fait en soufflerie en février risque d'être balayé sur les routes planes de ce "chrono" qui arrive près du musée de la Vespa, le mythique scooter de l'après-guerre.
Ullrich progresse
Seul du quintette des favoris, Paolo Savoldelli (5e à 2 min 35 sec) est à même de rivaliser. Mais le vainqueur sortant du Giro, distancé contre toute attente dans le Passo Lanciano, redoute de payer le contre-coup de la forte allergie qui l'a affaibli ces derniers jours.
Jeudi soir, Basso aura probablement assis sa position en tête du Giro. Mais, quel que soit l'écart sur Cunego et les autres grimpeurs (5, 6 minutes ?), le porteur du maillot rose gardera sa prudence devenue une deuxième nature.
"Pour être sûr, il me faudrait 50 minutes", a plaisanté Basso en réponse à une question sur sa marge de sécurité souhaitée dans le Giro. "C'est ce que j'ai perdu l'an dernier dans les Dolomites".
Cet épisode a évidemment marqué le Lombard qui avait en main la course rose avant de sombrer, victime de problèmes intestinaux, dans l'étape du Stelvio. Saura-t-il cette fois faire face au stress ? Lance Armstrong lui-même s'est interrogé sur la résistance en ce domaine de son dauphin du dernier Tour de France, avant le très lourd programme montagneux de fin du Giro.
Au moins, le contre-la-montre lui servira-t-il à s'étalonner, dans la perspective du Tour, face à l'un de ses rivaux du prochain rendez-vous de juillet. Jan Ullrich, dont la condition s'améliore visiblement au fil des jours, semble décidé à faire du "chrono" de Pontedera l'un de ses tests du Giro.
Le coureur allemand, venu en Italie sans ambition pour le maillot rose, a reconnu le parcours début avril. Dans un sourire, le vainqueur du Tour 1997 a résumé son impression: "Tout plat et très peu de virages. C'est parfait !"
"Sono tranquillo (je suis tranquille)", répète à l'envi le coureur italien de l'équipe CSC depuis le départ. Ni son premier contre-la-montre mi-figue mi-raisin ni la résistance de l'Italien Paolo Savoldelli dans les premières étapes n'ont affecté cette sérénité affichée.
Tranquille, Basso a le droit de l'être désormais. Il a marqué sa supériorité du moment dans la première arrivée au sommet au Passo Lanciano, dimanche dernier, dans le massif de la Maiella. Il a surtout creusé des écarts imprévus sur ses rivaux, tous plus ou moins en retrait. En attendant d'agrandir le trou dans les 50 kilomètres du seul grand-contre de l'épreuve, jeudi, à Pontedera.
"Il devrait gagner au moins deux minutes", prévoit son directeur sportif Alain Gallopin, privilégiant volontairement une hypothèse basse. Car, sur un parcours rigoureusement plat en forme d'aller-retour jusqu'à la tour penchée de Pise, ce sont la quasi-totalité des rivaux italiens de Basso qui risquent de tomber de haut.
Danilo Di Luca (7e à 2 min 48 sec) espère limiter la casse. Damiano Cunego (3e à 1 min 48 sec), au gabarit léger, s'attend à perdre gros. Quant à Gilberto Simoni (8e à 3 min 20 sec), autre grimpeur attendu, il sait que son travail fait en soufflerie en février risque d'être balayé sur les routes planes de ce "chrono" qui arrive près du musée de la Vespa, le mythique scooter de l'après-guerre.
Ullrich progresse
Seul du quintette des favoris, Paolo Savoldelli (5e à 2 min 35 sec) est à même de rivaliser. Mais le vainqueur sortant du Giro, distancé contre toute attente dans le Passo Lanciano, redoute de payer le contre-coup de la forte allergie qui l'a affaibli ces derniers jours.
Jeudi soir, Basso aura probablement assis sa position en tête du Giro. Mais, quel que soit l'écart sur Cunego et les autres grimpeurs (5, 6 minutes ?), le porteur du maillot rose gardera sa prudence devenue une deuxième nature.
"Pour être sûr, il me faudrait 50 minutes", a plaisanté Basso en réponse à une question sur sa marge de sécurité souhaitée dans le Giro. "C'est ce que j'ai perdu l'an dernier dans les Dolomites".
Cet épisode a évidemment marqué le Lombard qui avait en main la course rose avant de sombrer, victime de problèmes intestinaux, dans l'étape du Stelvio. Saura-t-il cette fois faire face au stress ? Lance Armstrong lui-même s'est interrogé sur la résistance en ce domaine de son dauphin du dernier Tour de France, avant le très lourd programme montagneux de fin du Giro.
Au moins, le contre-la-montre lui servira-t-il à s'étalonner, dans la perspective du Tour, face à l'un de ses rivaux du prochain rendez-vous de juillet. Jan Ullrich, dont la condition s'améliore visiblement au fil des jours, semble décidé à faire du "chrono" de Pontedera l'un de ses tests du Giro.
Le coureur allemand, venu en Italie sans ambition pour le maillot rose, a reconnu le parcours début avril. Dans un sourire, le vainqueur du Tour 1997 a résumé son impression: "Tout plat et très peu de virages. C'est parfait !"