Becke : victime indirecte du dopage
Cyclisme jeudi, 2 août 2007. 11:11 samedi, 14 déc. 2024. 13:06
BERLIN - Daniel Becke, champion olympique de cyclisme sur piste et ancien coureur professionnel, s'est dit, dans une lettre ouverte adressée mercredi aux responsables politiques allemands, victime indirecte du dopage pour avoir choisi de faire carrière en étant "propre".
"Je considère que je n'ai pas pu exercer ma profession de coureur professionnel librement. Le recours au dopage admis récemment par plusieurs de mes collègues pour améliorer leurs performances, m'a obligé à mettre en danger ma santé" pour tenter de les concurrencer, explique Becke.
Après avoir porté le maillot des équipes Coast, Bianchi, Baléares et Milram, il se consacre désormais exclusivement au cyclisme sur piste.
"J'ai également souffert d'un point de vue économique de mon non-recours au dopage", a poursuivi le champion olympique 2000 de poursuite par équipes.
Becke, 29 ans, indique dans ce courrier qu'il est prêt à coopérer avec la Fédération allemande de cyclisme pour "faire part de (ses) connaissances sur les structures et possibilités de dopage".
"J'ai à plusieurs reprises refusé d'utiliser ces possibilités de dopage", a insisté Becke qui tente d'obtenir sa qualification pour les épreuves sur piste des jeux Olympiques de Pékin l'été prochain.
L'ancien coéquipier de Jan Ullrich sur le Tour de France 2003 a toutefois admis "comprendre ceux de (ses) collègues qui ont fait un autre choix" : "Les arguments qui m'ont convaincu de ne pas me doper sont personnels et mes collègues n'avaient pas ces informations en main", a-t-il souligné, dénonçant notamment l'absence de programmes de prévention efficaces.
"Je considère que je n'ai pas pu exercer ma profession de coureur professionnel librement. Le recours au dopage admis récemment par plusieurs de mes collègues pour améliorer leurs performances, m'a obligé à mettre en danger ma santé" pour tenter de les concurrencer, explique Becke.
Après avoir porté le maillot des équipes Coast, Bianchi, Baléares et Milram, il se consacre désormais exclusivement au cyclisme sur piste.
"J'ai également souffert d'un point de vue économique de mon non-recours au dopage", a poursuivi le champion olympique 2000 de poursuite par équipes.
Becke, 29 ans, indique dans ce courrier qu'il est prêt à coopérer avec la Fédération allemande de cyclisme pour "faire part de (ses) connaissances sur les structures et possibilités de dopage".
"J'ai à plusieurs reprises refusé d'utiliser ces possibilités de dopage", a insisté Becke qui tente d'obtenir sa qualification pour les épreuves sur piste des jeux Olympiques de Pékin l'été prochain.
L'ancien coéquipier de Jan Ullrich sur le Tour de France 2003 a toutefois admis "comprendre ceux de (ses) collègues qui ont fait un autre choix" : "Les arguments qui m'ont convaincu de ne pas me doper sont personnels et mes collègues n'avaient pas ces informations en main", a-t-il souligné, dénonçant notamment l'absence de programmes de prévention efficaces.