Bertolini gagne la 11e étape
Cyclisme mercredi, 21 mai 2008. 12:07 samedi, 14 déc. 2024. 12:37
CESENA - Un festival de chutes a agité la 11e étape du Tour d'Italie, enlevée mercredi à Cesena, sur les terres de Marco Pantani, par l'un de ses anciens coéquipiers, l'Italien Alessandro Bertolini.
Même le porteur du maillot rose, Giovanni Visconti, y est allé de sa chute. A 25 kilomètres de l'arrivée le champion d'Italie s'est retrouvé à terre en compagnie de quelques autres coureurs d'importance, son compatriote Leonardo Piepoli (touché à l'arcade sourcilière), l'Américain Levi Leipheimer ou encore le Russe Denis Menchov.
Visconti, déjà pointé en difficulté auparavant sur un parcours très sélectif, a fini par réintégrer le premier peloton avec l'aide de son aîné Paolo Bettini, le champion du monde transformé une nouvelle fois en bon samaritain.
Pour symbole, le porteur du maillot de meilleur grimpeur, l'Italien Emanuele Sella, a chuté à trois reprises. Celui qui avait gagné la précédente étape arrivant à Cesena (en 2004) sur un parcours semblable a rallié la ligne en piteux état.
"Je n'y comprends plus rien", a-t-il raconté. "La première fois, c'était à cause d'une moto sur la route. Une autre fois, c'est le vélo de Piepoli qui était au milieu de la chaussée. J'ai mal partout".
La pluie qui a durci encore cette difficile étape de 199 kilomètres, alternant montées et descentes dans l'arrière-pays des Marches et de la Romagne, a compliqué un peu plus la progression des coureurs (34,6 km/h de moyenne) après un début animé.
Pantani au coeur
Une échappée de cinq coureurs (Mangel, Lastras, Dall'Antonia, Veikkanen, Bertolini) s'est formée dès le 42e kilomètre pour ne plus être reprise. Seul, l'Italien Fortunato Baliani, parti en contre-attaque à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée en compagnie de son compatriote Gabriele Bosisio (lui-même retardé par une chute), a pu revenir.
Baliani a joué... d'infortune en glissant dans un virage, à l'approche de la flamme rouge du dernier kilomètre. L'Espagnol Pablo Lastras, retardé, a vu partir aussitôt Bertolini lancé, à l'âge de 36 ans, vers sa première victoire d'étape dans le Giro.
Par coïncidence, ce coureur qui porte les couleurs de l'équipe de Gilberto Simoni (Diquigiovanni) a débuté en 1993 dans l'équipe Carrera. C'était alors la formation de Pantani, le grimpeur légendaire décédé en 2004 dont le souvenir ("Pantani, tu es pour toujours dans notre coeur", ont répété les calicots sur le bord de la route) a accompagné le Giro sur ces routes qui lui servaient de terrain d'entraînement.
Son héritier présumé, Riccardo Ricco, a testé jeudi ses rivaux dans l'une des nombreuses côtes du parcours. Tout comme Danilo Di Luca, le vainqueur sortant du Giro, qui a insisté plusieurs fois. Mais, au contraire de l'Allemand Andreas Klöden, moins prompt à réagir, l'Espagnol Alberto Contador a suivi sans attendre.
Jeudi, la 12e étape s'adresse aux sprinteurs sur un parcours de plaine de 172 kilomètres entre Forli et Carpi. Avant de rejoindre la ville de Dorando Pietri, héros malheureux du marathon des JO de Londres en 1908, la course passe par Maranello (Km 130), le fief de la Scuderia Ferrari.
Même le porteur du maillot rose, Giovanni Visconti, y est allé de sa chute. A 25 kilomètres de l'arrivée le champion d'Italie s'est retrouvé à terre en compagnie de quelques autres coureurs d'importance, son compatriote Leonardo Piepoli (touché à l'arcade sourcilière), l'Américain Levi Leipheimer ou encore le Russe Denis Menchov.
Visconti, déjà pointé en difficulté auparavant sur un parcours très sélectif, a fini par réintégrer le premier peloton avec l'aide de son aîné Paolo Bettini, le champion du monde transformé une nouvelle fois en bon samaritain.
Pour symbole, le porteur du maillot de meilleur grimpeur, l'Italien Emanuele Sella, a chuté à trois reprises. Celui qui avait gagné la précédente étape arrivant à Cesena (en 2004) sur un parcours semblable a rallié la ligne en piteux état.
"Je n'y comprends plus rien", a-t-il raconté. "La première fois, c'était à cause d'une moto sur la route. Une autre fois, c'est le vélo de Piepoli qui était au milieu de la chaussée. J'ai mal partout".
La pluie qui a durci encore cette difficile étape de 199 kilomètres, alternant montées et descentes dans l'arrière-pays des Marches et de la Romagne, a compliqué un peu plus la progression des coureurs (34,6 km/h de moyenne) après un début animé.
Pantani au coeur
Une échappée de cinq coureurs (Mangel, Lastras, Dall'Antonia, Veikkanen, Bertolini) s'est formée dès le 42e kilomètre pour ne plus être reprise. Seul, l'Italien Fortunato Baliani, parti en contre-attaque à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée en compagnie de son compatriote Gabriele Bosisio (lui-même retardé par une chute), a pu revenir.
Baliani a joué... d'infortune en glissant dans un virage, à l'approche de la flamme rouge du dernier kilomètre. L'Espagnol Pablo Lastras, retardé, a vu partir aussitôt Bertolini lancé, à l'âge de 36 ans, vers sa première victoire d'étape dans le Giro.
Par coïncidence, ce coureur qui porte les couleurs de l'équipe de Gilberto Simoni (Diquigiovanni) a débuté en 1993 dans l'équipe Carrera. C'était alors la formation de Pantani, le grimpeur légendaire décédé en 2004 dont le souvenir ("Pantani, tu es pour toujours dans notre coeur", ont répété les calicots sur le bord de la route) a accompagné le Giro sur ces routes qui lui servaient de terrain d'entraînement.
Son héritier présumé, Riccardo Ricco, a testé jeudi ses rivaux dans l'une des nombreuses côtes du parcours. Tout comme Danilo Di Luca, le vainqueur sortant du Giro, qui a insisté plusieurs fois. Mais, au contraire de l'Allemand Andreas Klöden, moins prompt à réagir, l'Espagnol Alberto Contador a suivi sans attendre.
Jeudi, la 12e étape s'adresse aux sprinteurs sur un parcours de plaine de 172 kilomètres entre Forli et Carpi. Avant de rejoindre la ville de Dorando Pietri, héros malheureux du marathon des JO de Londres en 1908, la course passe par Maranello (Km 130), le fief de la Scuderia Ferrari.