Bo Hamburger innocenté par la DIF
Cyclisme vendredi, 10 août 2001. 11:57 mercredi, 11 déc. 2024. 05:39
(Source d'image:RDS)
COPENHAGUE (AFP) - Le coureur cycliste professionnel danois Bo Hamburger (CSC/Tiscali), contrôlé positif à l'érythropoïétine (EPO) le 19 avril dernier à l'issue de la Flèche wallonne, a été innocenté par le comité antidopage de la Fédération danoise des sports (DIF).
A l'issue d'une longue réunion de cinq heures consacrée au cas Hamburger, la DIF a annoncé que le coureur avait finalement été blanchi en raison de problèmes concernant la contre-expertise menée le 11 juin par le laboratoire suisse de Lausanne.
Dans un premier temps, la DIF avait assuré le 11 juin que la contre-expertise était elle aussi positive, au grand étonnement de Hamburger, qui assurait que, selon son avocat et son expert médical présents lors de cette contre-expertise, le résultat avait été négatif.
Hamburger, 31 ans, médaille d'argent aux Championnats du monde en 1997, avait alors menacé de porter plainte contre l'Union cycliste internationale, accusant celle-ci de vouloir protéger avant tout la crédibilité de son test.
"C'était un cas difficile pour la commission. Le résultat a été l'aquittement, car il y avait des doutes sur la contre-expertise. Nous ne savons pas pourquoi on a fait deux tests à ce sujet, et comme l'un d'entre eux est inférieur au seuil limite, Bo Hamburger a bénéficié du doute et a été innocenté", a expliqué le président du comité antidopage de la DIF, Ejnar Dalberg-Larsen
Si le premier test du 19 avril avait révélé un taux d'EPO de 82,3% dans le corps, la contre-expertise a montré deux résultats différents. L'un indiquait un taux de 82,4% et l'autre 78,6%, soit en-dessous du seuil limite de 80%, toujours selon M. Dalberg-Larsen.
"Pas de preuves"
L'avocat de Bo Hamburger, Merete Stagetorn, a indiqué de son côté "qu'il n'y avait tout simplement pas de preuves tangibles dans cette affaire. La preuve de la culpabilité de mon client était incertaine."
Le directeur de l'équipe CSC/Tiscali, Bjarne Riis, qui avait suspendu Bo Hamburger à la suite du test positif du printemps, a décidé de réintégrer le coureur dans son groupe.
"Je prends acte de cet acquittement. Bo Hamburger revient au sein de l'équipe", a déclaré à la presse Bjarne Riis, vainqueur du Tour de France en 1996.
Bo Hamburger, "soulagé après des mois d'enfer", pendant lesquels il a toujours clamé son innocence, ne sait pas encore, quant à lui, s'il réintégrera CSC/Tiscali. "Je vais réfléchir, mais je rêve de courir en Espagne. Je ne veux pas prendre des décisions hâtives", a-t-il déclaré.
"C'était une pression incroyable sur ma famille et moi-même. Maintenant, je respire, je vais aller de l'avant et courir, peut-être avec une toute nouvelle énergie après cette affaire", a-t-il ajouté.
Tout en étant suspendu, Hamburger s'est maintenu en forme ces derniers mois, certain que ses deux avocats, la Danoise Merete Stagetorn et l'Italien Federico Cecconi, parviendraient à démontrer son innocence.
A l'issue d'une longue réunion de cinq heures consacrée au cas Hamburger, la DIF a annoncé que le coureur avait finalement été blanchi en raison de problèmes concernant la contre-expertise menée le 11 juin par le laboratoire suisse de Lausanne.
Dans un premier temps, la DIF avait assuré le 11 juin que la contre-expertise était elle aussi positive, au grand étonnement de Hamburger, qui assurait que, selon son avocat et son expert médical présents lors de cette contre-expertise, le résultat avait été négatif.
Hamburger, 31 ans, médaille d'argent aux Championnats du monde en 1997, avait alors menacé de porter plainte contre l'Union cycliste internationale, accusant celle-ci de vouloir protéger avant tout la crédibilité de son test.
"C'était un cas difficile pour la commission. Le résultat a été l'aquittement, car il y avait des doutes sur la contre-expertise. Nous ne savons pas pourquoi on a fait deux tests à ce sujet, et comme l'un d'entre eux est inférieur au seuil limite, Bo Hamburger a bénéficié du doute et a été innocenté", a expliqué le président du comité antidopage de la DIF, Ejnar Dalberg-Larsen
Si le premier test du 19 avril avait révélé un taux d'EPO de 82,3% dans le corps, la contre-expertise a montré deux résultats différents. L'un indiquait un taux de 82,4% et l'autre 78,6%, soit en-dessous du seuil limite de 80%, toujours selon M. Dalberg-Larsen.
"Pas de preuves"
L'avocat de Bo Hamburger, Merete Stagetorn, a indiqué de son côté "qu'il n'y avait tout simplement pas de preuves tangibles dans cette affaire. La preuve de la culpabilité de mon client était incertaine."
Le directeur de l'équipe CSC/Tiscali, Bjarne Riis, qui avait suspendu Bo Hamburger à la suite du test positif du printemps, a décidé de réintégrer le coureur dans son groupe.
"Je prends acte de cet acquittement. Bo Hamburger revient au sein de l'équipe", a déclaré à la presse Bjarne Riis, vainqueur du Tour de France en 1996.
Bo Hamburger, "soulagé après des mois d'enfer", pendant lesquels il a toujours clamé son innocence, ne sait pas encore, quant à lui, s'il réintégrera CSC/Tiscali. "Je vais réfléchir, mais je rêve de courir en Espagne. Je ne veux pas prendre des décisions hâtives", a-t-il déclaré.
"C'était une pression incroyable sur ma famille et moi-même. Maintenant, je respire, je vais aller de l'avant et courir, peut-être avec une toute nouvelle énergie après cette affaire", a-t-il ajouté.
Tout en étant suspendu, Hamburger s'est maintenu en forme ces derniers mois, certain que ses deux avocats, la Danoise Merete Stagetorn et l'Italien Federico Cecconi, parviendraient à démontrer son innocence.