Boonen a toutes les cartes en main
Cyclisme vendredi, 31 mars 2006. 12:28 samedi, 14 déc. 2024. 16:55
BRUGES, Belgique (AFP) - Archi-favori du Tour des Flandres, le champion du monde de cyclisme, le Belge Tom Boonen, doit se méfier tout autant de son équipe que de ses adversaires pour renouveler son succès de l'année passée, dimanche entre Bruges et Meerbeke, sur la distance de 258 kilomètres.
Candidat déclaré à un nouveau doublé Tour des Flandres - Paris-Roubaix ("ce sont mes courses", dit-il), Boonen a toutes les cartes en main... et même au-delà. Vainqueur la semaine passée à Harelbeke du GP E3, le champion du monde a survolé l'épreuve sans se soucier d'en faire trop et d'accabler ses adversaires.
Lui qui avait réalisé un grand numéro en 2005 en démarrant à 8 kilomètres de Meerbeke sans attendre le sprint déborde de confiance. Il a reconnu jeudi, avec son naturel habituel, "être un peu au-dessus du lot". "Mais arrêtez de dire que je suis le seul favori", a-t-il dit aussi pendant la conférence de presse, en marge des Trois Jours de La Panne.
Dans ce rendez-vous annuel, qui suscite la ferveur de tout un peuple, tout tourne évidemment autour de lui, de ses qualités parfaitement adaptées à une course aussi longue et exigeante que le "Ronde van Vlaanderen" et ses montagnes russes à répétition, ses étroits chemins parfois pavés, ses changements de cap innombrables. Autour de lui et de son équipe Quick Step, de loin la plus productive depuis le début de saison.
Les adversaires ? Ils remâchent leur attente à l'exemple de Peter Van Petegem, arrivé deux fois en vainqueur (1999 et 2003) sur la plate chaussée de Meerbeke où il s'est classé troisième l'an passé.
Ballan, le "petit Boonen"
"Je suis prêt, on va entendre parler de moi", affirme le Flamand qui n'a rien montré cependant jusqu'à présent. Mais "Van Pet" (35 ans), premier atout de l'autre formation belge membre du ProTour (Davitamon), joue l'essentiel de sa saison en une semaine, de Bruges à Roubaix.
Dans le camp des anciens, le Néerlandais Erik Dekker (35 ans) rêve de l'exploit pour sa dernière participation au "Ronde" cinq ans après être passé tout près de la victoire. George Hincapie (32 ans), au sein d'un groupe bien armé (Hoste, Devolder), se voit bien devenir le premier Américain à figurer au palmarès et Erik Zabel (35 ans) espère toujours conclure pour peu que les circonstances jouent en sa faveur.
Résident flandrien, l'Allemand Andreas Klier (30 ans) porte les espoirs de l'équipe T-Mobile, souvent malheureuse depuis le début de la saison au grand dam de son manager Olaf Ludwig. Quant aux Italiens, ils comptent sur Luca Paolini et surtout Alessandro Ballan, l'un des hommes forts du dernier Milan-Sanremo.
"Je me nourris des Flandres, j'en respire l'air et je n'ai pas l'intention de courir pour la deuxième place", a déjà prévenu Ballan (26 ans), qui s'était déjà signalé l'an passé sur les monts flandriens.
Pour Boonen, qui a traité en riant Ballan de... "petit Boonen", la complication peut venir aussi de sa propre formation, suréquipée en vainqueurs potentiels. "Je suis le leader mais un de mes équipiers peut gagner", a reconnu le champion du monde.
Les Italiens Paolo Bettini, convaincu de pouvoir jouer un rôle sur ce terrain piégeux, et Filippo Pozzato, aux anges depuis son succès dans Milan-Sanremo, sont tout prêts à profiter du jeu d'équipe et d'un marquage serré sur leur chef de file.
Au pied du beffroi historique de Bruges où les coureurs défilent le matin dans un cérémonial grandiose et chaleureux, la foule n'aura toutefois qu'une idole. A 25 ans, Boonen est devenu un phénomène.
Candidat déclaré à un nouveau doublé Tour des Flandres - Paris-Roubaix ("ce sont mes courses", dit-il), Boonen a toutes les cartes en main... et même au-delà. Vainqueur la semaine passée à Harelbeke du GP E3, le champion du monde a survolé l'épreuve sans se soucier d'en faire trop et d'accabler ses adversaires.
Lui qui avait réalisé un grand numéro en 2005 en démarrant à 8 kilomètres de Meerbeke sans attendre le sprint déborde de confiance. Il a reconnu jeudi, avec son naturel habituel, "être un peu au-dessus du lot". "Mais arrêtez de dire que je suis le seul favori", a-t-il dit aussi pendant la conférence de presse, en marge des Trois Jours de La Panne.
Dans ce rendez-vous annuel, qui suscite la ferveur de tout un peuple, tout tourne évidemment autour de lui, de ses qualités parfaitement adaptées à une course aussi longue et exigeante que le "Ronde van Vlaanderen" et ses montagnes russes à répétition, ses étroits chemins parfois pavés, ses changements de cap innombrables. Autour de lui et de son équipe Quick Step, de loin la plus productive depuis le début de saison.
Les adversaires ? Ils remâchent leur attente à l'exemple de Peter Van Petegem, arrivé deux fois en vainqueur (1999 et 2003) sur la plate chaussée de Meerbeke où il s'est classé troisième l'an passé.
Ballan, le "petit Boonen"
"Je suis prêt, on va entendre parler de moi", affirme le Flamand qui n'a rien montré cependant jusqu'à présent. Mais "Van Pet" (35 ans), premier atout de l'autre formation belge membre du ProTour (Davitamon), joue l'essentiel de sa saison en une semaine, de Bruges à Roubaix.
Dans le camp des anciens, le Néerlandais Erik Dekker (35 ans) rêve de l'exploit pour sa dernière participation au "Ronde" cinq ans après être passé tout près de la victoire. George Hincapie (32 ans), au sein d'un groupe bien armé (Hoste, Devolder), se voit bien devenir le premier Américain à figurer au palmarès et Erik Zabel (35 ans) espère toujours conclure pour peu que les circonstances jouent en sa faveur.
Résident flandrien, l'Allemand Andreas Klier (30 ans) porte les espoirs de l'équipe T-Mobile, souvent malheureuse depuis le début de la saison au grand dam de son manager Olaf Ludwig. Quant aux Italiens, ils comptent sur Luca Paolini et surtout Alessandro Ballan, l'un des hommes forts du dernier Milan-Sanremo.
"Je me nourris des Flandres, j'en respire l'air et je n'ai pas l'intention de courir pour la deuxième place", a déjà prévenu Ballan (26 ans), qui s'était déjà signalé l'an passé sur les monts flandriens.
Pour Boonen, qui a traité en riant Ballan de... "petit Boonen", la complication peut venir aussi de sa propre formation, suréquipée en vainqueurs potentiels. "Je suis le leader mais un de mes équipiers peut gagner", a reconnu le champion du monde.
Les Italiens Paolo Bettini, convaincu de pouvoir jouer un rôle sur ce terrain piégeux, et Filippo Pozzato, aux anges depuis son succès dans Milan-Sanremo, sont tout prêts à profiter du jeu d'équipe et d'un marquage serré sur leur chef de file.
Au pied du beffroi historique de Bruges où les coureurs défilent le matin dans un cérémonial grandiose et chaleureux, la foule n'aura toutefois qu'une idole. A 25 ans, Boonen est devenu un phénomène.