Cavendish s'impose au sprint
Cyclisme mardi, 13 mai 2008. 13:09 mercredi, 11 déc. 2024. 09:52
CATANZARO, Italie - Entre grogne et protestations, le Giro a pris pied sur le continent, mardi, pour sa quatrième étape gagnée sur le bord de mer de Catanzaro (sud) par le jeune Britannique Mark Cavendish après une longue échappée du Belge Rik Verbrugghe.
À l'image du temps, lourd et chargé de nuages, la course a résonné initialement de la mauvaise humeur des coureurs devant les conditions qui leur sont ménagées. A cause des routes truffées de pièges ("il y en a qui se lamentent mais ils cherchent à passer là où ils ne peuvent pas", a relativisé le champion du monde, Paolo Bettini) et plus encore des multiples transferts pour rejoindre le départ des étapes.
"Nous sommes arrivés à notre hôtel (lundi soir) à 22h30, trop tard pour pouvoir se faire masser", a expliqué Verbrugghe. "C'est seulement à ce moment-là que nous avons pu nous mettre à table. Nous n'avions pas mangé depuis 8h30 le matin".
"Pour un footballeur, ce serait trop. Pour un cycliste, c'est... normal", a préféré plaisanter le triple vainqueur d'étape du Giro, qui aime la course rose.
Si l'association des coureurs italiens a publié un communiqué demandant que l'on porte "une attention majeure aux exigences des athlètes", les coureurs n'ont pas mené le mouvement que leur mécontentement laissait supposer.
"Sur le bateau (du retour de Sicile), tous les coureurs disaient: 'ce n'est pas normal, on arrive trop tard.' Mais, finalement, ils n'ont rien fait au départ de l'étape. Alors, moi, j'ai fait quelque chose", a raconté Verbrugghe.
"Il faut un brin de folie"
À la sortie de Pizzo Calabro, une bourgade entrée dans l'histoire en 1815 par l'exécution du maréchal Murat devenu roi de Naples, le Wallon s'est échappé dès les premiers mètres de cette étape de 181 kilomètres. Il a compté jusqu'à près de 11 minutes d'avance mais a été rejoint à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée, victime de la fatigue, du vent (contraire), de la poursuite des équipes des sprinteurs.
"C'est la première fois qu'en 13 saisons chez les professionnels, je me lance dans une pareille échappée", a ajouté celui qui détient toujours le record du contre-la-montre le plus rapide dans un Giro (en 2001). "C'est peut-être fou. Mais, pour faire ce métier, il faut un brin de folie".
Après l'arrivée sur le "lungomare" de Catanzaro, près d'une mer couleur émeraude, Verbrugghe a appris la chute dont son compatriote et coéquipier Nick Nuyens (clavicule) a été l'une des victimes, avec notamment l'Allemand Danilo Hondo (hanche), dans l'ultime kilomètre.
Le peloton s'est donc présenté fractionné sur la ligne, franchie en tête par Cavendish qui a enlevé son premier succès d'étape dans le Giro. A 21 ans, le jeune coureur de l'île de Man, champion du monde sur piste de l'américaine fin mars (avec Bradley Wiggins), est sans doute appelé à en gagner d'autres.
La hiérarchie de la course est restée inchangée au profit de l'Italien Franco Pellizotti, toujours leader avant la 5e étape qui relie Belvedere Marittimo à Contursi Terme, près de Salerne (203 km). Avec un final en côte, les 3 derniers kilomètres à 5,9 % de pente.
À l'image du temps, lourd et chargé de nuages, la course a résonné initialement de la mauvaise humeur des coureurs devant les conditions qui leur sont ménagées. A cause des routes truffées de pièges ("il y en a qui se lamentent mais ils cherchent à passer là où ils ne peuvent pas", a relativisé le champion du monde, Paolo Bettini) et plus encore des multiples transferts pour rejoindre le départ des étapes.
"Nous sommes arrivés à notre hôtel (lundi soir) à 22h30, trop tard pour pouvoir se faire masser", a expliqué Verbrugghe. "C'est seulement à ce moment-là que nous avons pu nous mettre à table. Nous n'avions pas mangé depuis 8h30 le matin".
"Pour un footballeur, ce serait trop. Pour un cycliste, c'est... normal", a préféré plaisanter le triple vainqueur d'étape du Giro, qui aime la course rose.
Si l'association des coureurs italiens a publié un communiqué demandant que l'on porte "une attention majeure aux exigences des athlètes", les coureurs n'ont pas mené le mouvement que leur mécontentement laissait supposer.
"Sur le bateau (du retour de Sicile), tous les coureurs disaient: 'ce n'est pas normal, on arrive trop tard.' Mais, finalement, ils n'ont rien fait au départ de l'étape. Alors, moi, j'ai fait quelque chose", a raconté Verbrugghe.
"Il faut un brin de folie"
À la sortie de Pizzo Calabro, une bourgade entrée dans l'histoire en 1815 par l'exécution du maréchal Murat devenu roi de Naples, le Wallon s'est échappé dès les premiers mètres de cette étape de 181 kilomètres. Il a compté jusqu'à près de 11 minutes d'avance mais a été rejoint à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée, victime de la fatigue, du vent (contraire), de la poursuite des équipes des sprinteurs.
"C'est la première fois qu'en 13 saisons chez les professionnels, je me lance dans une pareille échappée", a ajouté celui qui détient toujours le record du contre-la-montre le plus rapide dans un Giro (en 2001). "C'est peut-être fou. Mais, pour faire ce métier, il faut un brin de folie".
Après l'arrivée sur le "lungomare" de Catanzaro, près d'une mer couleur émeraude, Verbrugghe a appris la chute dont son compatriote et coéquipier Nick Nuyens (clavicule) a été l'une des victimes, avec notamment l'Allemand Danilo Hondo (hanche), dans l'ultime kilomètre.
Le peloton s'est donc présenté fractionné sur la ligne, franchie en tête par Cavendish qui a enlevé son premier succès d'étape dans le Giro. A 21 ans, le jeune coureur de l'île de Man, champion du monde sur piste de l'américaine fin mars (avec Bradley Wiggins), est sans doute appelé à en gagner d'autres.
La hiérarchie de la course est restée inchangée au profit de l'Italien Franco Pellizotti, toujours leader avant la 5e étape qui relie Belvedere Marittimo à Contursi Terme, près de Salerne (203 km). Avec un final en côte, les 3 derniers kilomètres à 5,9 % de pente.