PARIS (AP) - Le septuple vainqueur du Tour de France, Lance Armstrong, a décidé d'abandonner toutes les actions en justice ouvertes en diffamation en France contre des parties qui l'accusaient de s'être dopé pour obtenir ses victoires, selon ses avocats.

Cette décision enterre le procès intenté par l'Américain à David Walsh et Pierre Ballester, auteurs du livre `LA Confidentiel. Les secrets de Lance Armstrong', qui proférait des accusations de dopage à son encontre.

Le procès devait s'ouvrir en octobre prochain.

Dans un communiqué, le cabinet Donald Manasse&Rémi Delforge explique que l'Américain, après avoir récemment remporté trois procès du même type, estime que sa bonne foi a suffisamment été prouvée.

Selon les avocats, M. Armstrong a maintenant été réhabilité à trois reprises, dans trois pays différents, par des juges, arbitres et enquêteurs indépendants et impartiaux, choisis pour se prononcer sur les faits sans aucune influence extérieure.

Ils ajoutent que M. Armstrong considère que son honneur et sa réputation ont été rétablis aux yeux de tous ceux en mesure d'examiner les faits de bonne foi.

Lance Armstrong a récemment gagné un jugement arbitral contre l'assureur SCA Promotions qui refusait de lui verser une prime de cinq millions de dollars pour sa victoire sur le Tour de France 2004, invoquant les soupçons de dopage nés de la publication, de `L.A. Confidentiel. Les secrets de Lance Armstrong'.

Il a également remporté une audience préliminaire dans un procès pour diffamation intenté au `Sunday Times', qui a avait repris dans ses colonnes la thèse de ce livre. L'affaire a ensuite été réglée à l'amiable et le journal britannique a présenté des excuses.

Enfin, une enquête indépendante de l'Union cycliste internationale (UCI) a blanchi le coureur cycliste américain de tout soupçon de dopage dans le Tour de France 1999. L'enquête avait été ouverte suite aux informations publiées en août dernier par le journal français `L'Equipe', qui avait affirmé que six échantillons d'urine de Lance Armstrong prélevés en 1999, premier des sept Tour de France remportés successivement par l'Américain, s'étaient révélés positifs à l'EPO lors de tests effectués en 2004 au LNDD de Châtenay-Malabry.