Ciprelli reconnaît l'achat de l'EPO
Cyclisme jeudi, 9 févr. 2012. 15:51 mercredi, 11 déc. 2024. 16:49
GRENOBLE - Le mari et entraîneur de la championne cycliste Jeannie Longo, Patrice Ciprelli, qui doit être présenté à un juge vendredi, a reconnu jeudi au cours de sa garde à vue avoir acheté de l'EPO "pour son usage personnel", sans en informer sa femme.
Patrice Ciprelli, qui niait les faits en bloc, "reconnaît qu'il a acheté de l'EPO pour son usage personnel car il a fait l'objet d'accidents de vélo répétés ces dernières années" et que l'EPO est "un reconstituant musculaire", a indiqué à l'AFP son avocat, Me Pierre Albert.
"Il l'a caché à Jeannie (Longo) et l'a fait livrer à un copain (Michel Lucatelli, ndlr) pour qu'elle ne s'en aperçoive pas", a-t-il ajouté.
Le juge d'instruction devrait décider d'ici vendredi matin d'une éventuelle mise en examen de M. Ciprelli, en garde à vue à la gendarmerie de Grenoble (centre-est de la France) depuis mercredi matin.
Il y aura "obligatoirement" une mise en examen (inculpation), a estimé Me Albert, affirmant que c'était "une protection car on pourra enfin connaître le dossier".
Le parquet de Grenoble avait ouvert une enquête visant M. Ciprelli le 14 septembre dernier, au lendemain de la publication d'un article du journal L'Equipe faisant état d'achats par l'entraîneur de Mme Longo d'EPO chinoise en avril 2007.
Ces faits sont prescrits car vieux de plus de trois ans. Au cours de l'enquête, les gendarmes ont cependant "découvert un certain nombre d'achats de substances postérieurs à cette date et donc de faits non prescrits", a indiqué le procureur de la République de Grenoble Jean-Yves Coquillat jeudi au cours d'une conférence de presse.
Il s'agit d'achats effectués en 2010 et 2011 par carte bancaire à des sociétés basées à l'étranger spécialisées dans la vente de médicaments sur internet.
En traçant ces transactions, les gendarmes ont découvert "deux achats d'EPO non prescrits en mai et juin 2011 pour des montants de moins de 500 euros à chaque fois", a précisé M. Coquillat.
Les livraisons étaient faites à l'adresse de Michel Lucatelli, ami de Patrice Ciprelli et directeur de l'équipe de France de ski cross, également placé en garde à vue depuis mercredi matin.
Interrogé sur Jeannie Longo elle-même, M. Coquillat a répondu qu'aux yeux de la justice, la sportive était "l'épouse de M. Ciprelli, point".
Patrice Ciprelli, qui niait les faits en bloc, "reconnaît qu'il a acheté de l'EPO pour son usage personnel car il a fait l'objet d'accidents de vélo répétés ces dernières années" et que l'EPO est "un reconstituant musculaire", a indiqué à l'AFP son avocat, Me Pierre Albert.
"Il l'a caché à Jeannie (Longo) et l'a fait livrer à un copain (Michel Lucatelli, ndlr) pour qu'elle ne s'en aperçoive pas", a-t-il ajouté.
Le juge d'instruction devrait décider d'ici vendredi matin d'une éventuelle mise en examen de M. Ciprelli, en garde à vue à la gendarmerie de Grenoble (centre-est de la France) depuis mercredi matin.
Il y aura "obligatoirement" une mise en examen (inculpation), a estimé Me Albert, affirmant que c'était "une protection car on pourra enfin connaître le dossier".
Le parquet de Grenoble avait ouvert une enquête visant M. Ciprelli le 14 septembre dernier, au lendemain de la publication d'un article du journal L'Equipe faisant état d'achats par l'entraîneur de Mme Longo d'EPO chinoise en avril 2007.
Ces faits sont prescrits car vieux de plus de trois ans. Au cours de l'enquête, les gendarmes ont cependant "découvert un certain nombre d'achats de substances postérieurs à cette date et donc de faits non prescrits", a indiqué le procureur de la République de Grenoble Jean-Yves Coquillat jeudi au cours d'une conférence de presse.
Il s'agit d'achats effectués en 2010 et 2011 par carte bancaire à des sociétés basées à l'étranger spécialisées dans la vente de médicaments sur internet.
En traçant ces transactions, les gendarmes ont découvert "deux achats d'EPO non prescrits en mai et juin 2011 pour des montants de moins de 500 euros à chaque fois", a précisé M. Coquillat.
Les livraisons étaient faites à l'adresse de Michel Lucatelli, ami de Patrice Ciprelli et directeur de l'équipe de France de ski cross, également placé en garde à vue depuis mercredi matin.
Interrogé sur Jeannie Longo elle-même, M. Coquillat a répondu qu'aux yeux de la justice, la sportive était "l'épouse de M. Ciprelli, point".