Cofidis: Cédric Vasseur plaide l'innocence
Cyclisme dimanche, 7 mars 2004. 12:16 vendredi, 13 déc. 2024. 16:38
(Source d'image:RDS)
CHAVILLE, France (AFP) - Le coureur français Cédric Vasseur a plaidé innocent à propos des contrôles capillaires qui auraient décelé la trace de cocaïne dans ses cheveux et s'est déclaré prêt à se soumettre à d'autres analyses, a-t-on appris dimanche auprès de son équipe cycliste Cofidis.
Cédric Vasseur, qui est engagé dans Paris-Nice, avait dû se soumettre à des examens capillaires après son interpellation, le 20 janvier dernier, par les enquêteurs de la brigade antistupéfiants. Il avait été relâché à l'issue de sa garde à vue, sans être mis en examen par le juge Pallain qui instruit le dossier.
"Cédric ne comprend pas", a déclaré à l'AFP son directeur sportif Francis Van Londersele. "Il se pose des questions, il veut prouver sa bonne foi. Il nous a dit qu'il n'avait rien à se reprocher et qu'il comptait se soumettre à une contre-expertise, à une analyse ADN par exemple."
Selon le journal français L'Equipe, "des traces de cocaïne auraient été été trouvées dans les prélèvement capillaires" analysés par le laboratoire parisien Toxlab.
Les experts judiciaires auraient également retrouvé, selon le journal, "des métabolites de ce même stupéfiant" dans les cheveux du Français Philippe Gaumont et du Polonais Marek Rutkiewicz, les analyses du Français Robert Sassone n'étant pas encore terminées.
Procédure disciplinaire
Gaumont, Rutkiewicz et Sassone sont trois des cinq personnes qui, pour l'instant, ont fait l'objet d'une mise en examen dans le trafic présumé de produits dopants instruit par le juge Pallain.
Sur le plan sportif, Vasseur encourt une possible sanction si sa faute était avérée. L'Union cycliste internationale (UCI) a rappelé que "si des éléments probants de tricherie étaient consignés dans un dossier pénal, le règlement antidopage de l'UCI permet à tout moment d'enclencher une procédure disciplinaire".
L'équipe Cofidis a précisé n'avoir été informée de rien, hormis par la presse. "Nous n'avons reçu aucune notification", a déclaré Francis Van Londersele. "Nous attendons des informations concrètes."
Dans cette affaire, de l'EPO et des corticoïdes ont également été retrouvés dans les analyses des produits saisis lors des interpellations menées par les enquêteurs, avait-on appris vendredi de sources proches de l'enquête. Les résultats de ces analyses sont depuis quelques jours aux mains du juge d'intruction.
Cédric Vasseur, qui est engagé dans Paris-Nice, avait dû se soumettre à des examens capillaires après son interpellation, le 20 janvier dernier, par les enquêteurs de la brigade antistupéfiants. Il avait été relâché à l'issue de sa garde à vue, sans être mis en examen par le juge Pallain qui instruit le dossier.
"Cédric ne comprend pas", a déclaré à l'AFP son directeur sportif Francis Van Londersele. "Il se pose des questions, il veut prouver sa bonne foi. Il nous a dit qu'il n'avait rien à se reprocher et qu'il comptait se soumettre à une contre-expertise, à une analyse ADN par exemple."
Selon le journal français L'Equipe, "des traces de cocaïne auraient été été trouvées dans les prélèvement capillaires" analysés par le laboratoire parisien Toxlab.
Les experts judiciaires auraient également retrouvé, selon le journal, "des métabolites de ce même stupéfiant" dans les cheveux du Français Philippe Gaumont et du Polonais Marek Rutkiewicz, les analyses du Français Robert Sassone n'étant pas encore terminées.
Procédure disciplinaire
Gaumont, Rutkiewicz et Sassone sont trois des cinq personnes qui, pour l'instant, ont fait l'objet d'une mise en examen dans le trafic présumé de produits dopants instruit par le juge Pallain.
Sur le plan sportif, Vasseur encourt une possible sanction si sa faute était avérée. L'Union cycliste internationale (UCI) a rappelé que "si des éléments probants de tricherie étaient consignés dans un dossier pénal, le règlement antidopage de l'UCI permet à tout moment d'enclencher une procédure disciplinaire".
L'équipe Cofidis a précisé n'avoir été informée de rien, hormis par la presse. "Nous n'avons reçu aucune notification", a déclaré Francis Van Londersele. "Nous attendons des informations concrètes."
Dans cette affaire, de l'EPO et des corticoïdes ont également été retrouvés dans les analyses des produits saisis lors des interpellations menées par les enquêteurs, avait-on appris vendredi de sources proches de l'enquête. Les résultats de ces analyses sont depuis quelques jours aux mains du juge d'intruction.