Les analyses des produits dopants saisis lors des interpellations qui ont conduit à la mise en examen de cinq personnes dans l'affaire de l'équipe française cycliste Cofidis ont révélé la trace de cocaïne, d'érythropoïétine (EPO) et de corticoïdes, a-t-on appris de sources proches de l'enquête vendredi.

De mêmes sources, on a précisé que les résultats de ces analyses sont depuis quelques jours aux mains du juge d'intruction Richard Pallain chargé de cette affaire au tribunal de Nanterre (banlieue de Paris).

Les analyses des produits dopants saisis notamment lors des interpellations et perquisitions des coureurs de l'équipe Cofidis au début des investigations, en janvier dernier, font apparaître qu'il s'agit d'un "pot belge" qualifié de "peu commun" à base de cocaïne, EPO et corticoïdes, indique-t-on de mêmes sources.

Dans cette affaire, cinq personnes ont été mises en examen: un soigneur de l'équipe Cofidis, le Polonais Boguslaw Madejak, le coureur polonais Marek Rutkiewicz, son compatriote Daniel Majewski, coureur semi-professionnel, ainsi que les cyclistes français Robert Sassone et Philippe Gaumont.

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