Contador sacré champion
Cyclisme dimanche, 29 juil. 2007. 11:53 jeudi, 12 déc. 2024. 20:05
PARIS - Alberto Contador est devenu dimanche le premier Espagnol à remporter le Tour de France depuis Miguel Indurain en 1995, à l'issue de la 20e et dernière étape disputée sur 146 kilomètres entre Marcoussis et Paris.
Il a profité de l'exclusion de la course de Michael Rasmussen par sa formation Rabobank, mercredi dernier à Pau, pour prendre le maillot de leader au Danois soupçonné de dopage.
Cette 94e édition, annoncée comme celle de "la reconquête" par son directeur Christian Prudhomme, a été noircie par deux cas de dopage, dont celui du favori au départ de Londres le 7 juillet, Alexandre Vinokourov.
Le Kazakh, pris lors d'un contrôle sanguin, a été exclu comme sa formation Astana, alors que l'Italien Cristian Moreni, positif à la testostérone, a conduit Cofidis à se retirer.
Paré de jaune depuis Castelsarrasin, au terme de la 17e étape, le Madrilène de 24 ans a mis fin à l'emprise américaine sur la Grande Boucle qui remontait à la première des sept victoires de Lance Armstrong en 1999.
Contador, protégé de Johan Bruyneel à la Discovery-Channel, l'a emporté avec le deuxième plus petit écart de l'histoire du Tour, vieille de 104 ans, soit avec 23 secondes d'avance sur l'Australien Cadel Evans (Predictor-Lotto). Greg LeMond avait battu de huit secondes Laurent Fignon en 1989.
L'Américain Levi Leipheimer, coéquipier de Contador à la Discovery Channel et vainqueur à Angoulême samedi du deuxième contre-la-montre individuel, a pris la troisième place, à 31 secondes du vainqueur.
Contador, vainqueur de l'étape du Plateau de Beille dans les Pyrénées, devient le premier véritable grimpeur depuis l'Italien Marco Pantani en 1998 à remporter le Tour de France.
Il n'avait pu participer à la Grande Boucle l'an dernier, sa formation ayant été exclue à Strasbourg pour les connexions supposées de certains de ses coureurs avec l'Operation Puerto, l'enquête concernant le scandale du dopage en Espagne.
"J'étais dans la mauvaise équipe au bon moment", a expliqué samedi Contador, plusieurs fois contrôlé sur le Tour et jamais détecté positif jusqu'à dimanche. "Dans un premier temps, mon nom a été associé à la rumeur, mais l'Union cycliste internationale a rectifié l'erreur. Je suis en dehors de tout ça."
L'Espagnol, repéré et lancé dans le grand bain dans la formation ONCE par Manolo Sainz, a affirmé pouvoir livrer son ADN, s'il le fallait, pour qu'il soit comparé aux échantillons de sang saisis dans une clinique madrilène.
"S'il garde les pieds sur terre, il est appelé à un grand avenir", souligne Bruyneel, à propos de Contador, 31e de son premier Tour de France disputé en 2005.
Cette année, Contador semblait condamné à finir deuxième derrière Rasmussen, vainqueur des arrivées en altitude de Tignes et de l'Aubisque. Mais le Danois de 33 ans, ex-champion du monde de VTT et supérieur à l'Espagnol en montagne, a été exclu pour avoir manqué des contrôles inopinés.
Vainqueur du prologue à Londres le 7 juillet, le Suisse Fabian Cancellara est resté maillot jaune jusqu'aux Alpes. L'Allemand Linus Gerdemann est resté leader une étape, avant la prise de pouvoir de Rasmussen.
Vinokourov, tombé dans l'étape d'Autun et gravement touché aux genoux, avait perdu le Tour après les Alpes. Il s'est accroché pour remporter avec panache le contre-la-montre d'Albi puis l'étape pyrénéenne de Louvendielle. Sa transfusion homologue détectée à Albi l'a condamné.
Opéré du cerveau en 2004 après une chute dans le Tour des Asturies, Contador ne succède à personne, puisque l'Américain Floyd Landis ne fait plus partie du palmarès pour les organisateurs de l'épreuve. Il avait été contrôlé à la testostérone lors de l'étape de Morzine l'an dernier, avant sa consécration éphèmère sur les Champs-Elysées. Les conclusions de l'enquête de l'Agence américaine antidopage le concernant ne sont pas encore connues.
Le Belge Tom Boonen, cinquième du sprint sur les Champs-Elysées remporté dimanche par l'Italien Daniele Bennati déjà vainqueur à Castelsarrasin, s'est adjugé le maillot vert du classement par points. Le Colombien Juan Mauricio Soler, vainqueur à Briançon, a remporté le maillot rouge de meilleur grimpeur.
Il a profité de l'exclusion de la course de Michael Rasmussen par sa formation Rabobank, mercredi dernier à Pau, pour prendre le maillot de leader au Danois soupçonné de dopage.
Cette 94e édition, annoncée comme celle de "la reconquête" par son directeur Christian Prudhomme, a été noircie par deux cas de dopage, dont celui du favori au départ de Londres le 7 juillet, Alexandre Vinokourov.
Le Kazakh, pris lors d'un contrôle sanguin, a été exclu comme sa formation Astana, alors que l'Italien Cristian Moreni, positif à la testostérone, a conduit Cofidis à se retirer.
Paré de jaune depuis Castelsarrasin, au terme de la 17e étape, le Madrilène de 24 ans a mis fin à l'emprise américaine sur la Grande Boucle qui remontait à la première des sept victoires de Lance Armstrong en 1999.
Contador, protégé de Johan Bruyneel à la Discovery-Channel, l'a emporté avec le deuxième plus petit écart de l'histoire du Tour, vieille de 104 ans, soit avec 23 secondes d'avance sur l'Australien Cadel Evans (Predictor-Lotto). Greg LeMond avait battu de huit secondes Laurent Fignon en 1989.
L'Américain Levi Leipheimer, coéquipier de Contador à la Discovery Channel et vainqueur à Angoulême samedi du deuxième contre-la-montre individuel, a pris la troisième place, à 31 secondes du vainqueur.
Contador, vainqueur de l'étape du Plateau de Beille dans les Pyrénées, devient le premier véritable grimpeur depuis l'Italien Marco Pantani en 1998 à remporter le Tour de France.
Il n'avait pu participer à la Grande Boucle l'an dernier, sa formation ayant été exclue à Strasbourg pour les connexions supposées de certains de ses coureurs avec l'Operation Puerto, l'enquête concernant le scandale du dopage en Espagne.
"J'étais dans la mauvaise équipe au bon moment", a expliqué samedi Contador, plusieurs fois contrôlé sur le Tour et jamais détecté positif jusqu'à dimanche. "Dans un premier temps, mon nom a été associé à la rumeur, mais l'Union cycliste internationale a rectifié l'erreur. Je suis en dehors de tout ça."
L'Espagnol, repéré et lancé dans le grand bain dans la formation ONCE par Manolo Sainz, a affirmé pouvoir livrer son ADN, s'il le fallait, pour qu'il soit comparé aux échantillons de sang saisis dans une clinique madrilène.
"S'il garde les pieds sur terre, il est appelé à un grand avenir", souligne Bruyneel, à propos de Contador, 31e de son premier Tour de France disputé en 2005.
Cette année, Contador semblait condamné à finir deuxième derrière Rasmussen, vainqueur des arrivées en altitude de Tignes et de l'Aubisque. Mais le Danois de 33 ans, ex-champion du monde de VTT et supérieur à l'Espagnol en montagne, a été exclu pour avoir manqué des contrôles inopinés.
Vainqueur du prologue à Londres le 7 juillet, le Suisse Fabian Cancellara est resté maillot jaune jusqu'aux Alpes. L'Allemand Linus Gerdemann est resté leader une étape, avant la prise de pouvoir de Rasmussen.
Vinokourov, tombé dans l'étape d'Autun et gravement touché aux genoux, avait perdu le Tour après les Alpes. Il s'est accroché pour remporter avec panache le contre-la-montre d'Albi puis l'étape pyrénéenne de Louvendielle. Sa transfusion homologue détectée à Albi l'a condamné.
Opéré du cerveau en 2004 après une chute dans le Tour des Asturies, Contador ne succède à personne, puisque l'Américain Floyd Landis ne fait plus partie du palmarès pour les organisateurs de l'épreuve. Il avait été contrôlé à la testostérone lors de l'étape de Morzine l'an dernier, avant sa consécration éphèmère sur les Champs-Elysées. Les conclusions de l'enquête de l'Agence américaine antidopage le concernant ne sont pas encore connues.
Le Belge Tom Boonen, cinquième du sprint sur les Champs-Elysées remporté dimanche par l'Italien Daniele Bennati déjà vainqueur à Castelsarrasin, s'est adjugé le maillot vert du classement par points. Le Colombien Juan Mauricio Soler, vainqueur à Briançon, a remporté le maillot rouge de meilleur grimpeur.