Contador sauve son maillot rose
Cyclisme vendredi, 30 mai 2008. 12:35 mercredi, 11 déc. 2024. 06:32
MONTE PORA, Italie - La menace s'est faite pressante pour l'Espagnol Alberto Contador qui a sauvé de justesse, vendredi, son maillot rose de leader du Tour d'Italie face aux attaques des Italiens Danilo Di Luca et Riccardo Ricco.
Au sommet du Monte Pora, dans les montagnes noyées de pluie de l'arrière-pays bergamasque (nord), où le gain de la 19e étape est revenu au Bélarusse Vasil Kiryienka, Contador a préservé in-extremis son bien conquis dimanche dernier dans les Dolomites.
Ricco, qui a attendu les 4 derniers kilomètres pour attaquer, a repris 37 secondes au vainqueur du dernier Tour de France. Soit 4 secondes de moins que le retard qu'il comptait à Legnano, au départ de cette longue (238 km) et éprouvante étape.
Di Luca, lui, a choisi de mener une grande offensive en utilisant toutes les ressources de son équipe (LPR). À quelque 45 kilomètres de l'arrivée, le vainqueur sortant du Giro a suivi dans la vertigineuse descente du Vivione son coéquipier, l'Italien Paolo Savoldelli, sans doute le meilleur spécialiste de cet exercice.
Sur une route étroite et sinueuse jouxtant le vide, les deux hommes, seulement suivis par l'Italien Vincenzo Nibali, se sont vite dérobés à la vue de leurs poursuivants. Dans la vallée, sur les faux-plats montants, Savoldelli a tout donné pour son leader qui a fait le forcing, ensuite, dans les 17 derniers kilomètres.
Di Luca combat jusqu'au bout
Derrière lui, Contador s'est longtemps appuyé sur ses équipiers, l'Espagnol Antonio Colom surtout, puis l'Allemand Andreas Klöden. Mais il a vu l'écart grandir jusqu'à atteindre les 2 min 18 sec, le retard de Di Luca au classement général, sur les premières rampes de la montée finale, longue de 6,4 kilomètres.
Son maillot rose ne tenant plus qu'à un fil, Contador a pris lui-même les choses en main à 5 kilomètres de l'arrivée. Mais l'Espagnol, au pédalage souple rappelant celui de l'Américain Lance Armstrong, s'est exposé aux attaques de ses compagnons dans le petit groupe d'une dizaine d'unités qui était privé de l'Italien Gilberto Simoni, défaillant dans l'avant-dernière ascension (Presolana).
Après un premier essai, Ricco a démarré sèchement. Contador a dû le laisser partir et a tenté de limiter la casse, tout comme l'Italien Emanuele Sella, le vainqueur des deux premières étapes des Dolomites, à qui Ricco a reproché ensuite son comportement.
Sella, qui s'est justifié par la nécessité de défendre une place d'honneur au classement (7e pour l'instant), a franchi la ligne en tête du groupe de Contador. A près de 6 minutes et demie de Kiryienka, le champion du monde de la course aux points rescapé d'une longue échappée lancée dans la plaine, et à 1 min 45 sec de Di Luca, combattant jusqu'au bout.
À l'arrivée, les trois candidats à la victoire, regroupés en... 21 secondes à deux jours de l'arrivée, sont tombés d'accord sur un point : "le Giro est encore ouvert !"
Car, si le contre-la-montre final avantage Contador, le Madrilène doit résister auparavant dans l'avant-dernière étape qui, de Rovetta à Tirano (224 km), franchit samedi deux grands cols, le Gavia et surtout le Mortirolo.
Au sommet du Monte Pora, dans les montagnes noyées de pluie de l'arrière-pays bergamasque (nord), où le gain de la 19e étape est revenu au Bélarusse Vasil Kiryienka, Contador a préservé in-extremis son bien conquis dimanche dernier dans les Dolomites.
Ricco, qui a attendu les 4 derniers kilomètres pour attaquer, a repris 37 secondes au vainqueur du dernier Tour de France. Soit 4 secondes de moins que le retard qu'il comptait à Legnano, au départ de cette longue (238 km) et éprouvante étape.
Di Luca, lui, a choisi de mener une grande offensive en utilisant toutes les ressources de son équipe (LPR). À quelque 45 kilomètres de l'arrivée, le vainqueur sortant du Giro a suivi dans la vertigineuse descente du Vivione son coéquipier, l'Italien Paolo Savoldelli, sans doute le meilleur spécialiste de cet exercice.
Sur une route étroite et sinueuse jouxtant le vide, les deux hommes, seulement suivis par l'Italien Vincenzo Nibali, se sont vite dérobés à la vue de leurs poursuivants. Dans la vallée, sur les faux-plats montants, Savoldelli a tout donné pour son leader qui a fait le forcing, ensuite, dans les 17 derniers kilomètres.
Di Luca combat jusqu'au bout
Derrière lui, Contador s'est longtemps appuyé sur ses équipiers, l'Espagnol Antonio Colom surtout, puis l'Allemand Andreas Klöden. Mais il a vu l'écart grandir jusqu'à atteindre les 2 min 18 sec, le retard de Di Luca au classement général, sur les premières rampes de la montée finale, longue de 6,4 kilomètres.
Son maillot rose ne tenant plus qu'à un fil, Contador a pris lui-même les choses en main à 5 kilomètres de l'arrivée. Mais l'Espagnol, au pédalage souple rappelant celui de l'Américain Lance Armstrong, s'est exposé aux attaques de ses compagnons dans le petit groupe d'une dizaine d'unités qui était privé de l'Italien Gilberto Simoni, défaillant dans l'avant-dernière ascension (Presolana).
Après un premier essai, Ricco a démarré sèchement. Contador a dû le laisser partir et a tenté de limiter la casse, tout comme l'Italien Emanuele Sella, le vainqueur des deux premières étapes des Dolomites, à qui Ricco a reproché ensuite son comportement.
Sella, qui s'est justifié par la nécessité de défendre une place d'honneur au classement (7e pour l'instant), a franchi la ligne en tête du groupe de Contador. A près de 6 minutes et demie de Kiryienka, le champion du monde de la course aux points rescapé d'une longue échappée lancée dans la plaine, et à 1 min 45 sec de Di Luca, combattant jusqu'au bout.
À l'arrivée, les trois candidats à la victoire, regroupés en... 21 secondes à deux jours de l'arrivée, sont tombés d'accord sur un point : "le Giro est encore ouvert !"
Car, si le contre-la-montre final avantage Contador, le Madrilène doit résister auparavant dans l'avant-dernière étape qui, de Rovetta à Tirano (224 km), franchit samedi deux grands cols, le Gavia et surtout le Mortirolo.