Coup double de Petacchi
Cyclisme jeudi, 28 avr. 2005. 14:34 vendredi, 13 déc. 2024. 07:02
FLEURIER (AFP) - L'Italien Alessandro Petacchi (Fassa Bortolo) a remporté la deuxième étape du Tour de Romandie cycliste, courue sur 171,9 km autour de Fleurier, devant ses compatriotes Danielle Colli et Mirco Lorenzetto, s'emparant du même coup du maillot de leader.
Courue en trois boucles dans le Val de Travers, cette étape longue a été très décevante. Son parcours qui présentait tout de même certaines difficultés, comme les côtes des Sagnettes, du Haut communal sur Le Locle ou du Cernil, entre Fleurier et La Brévine, n'a pas inspiré les hommes forts du peloton. Ils ont tous dédaigné ces quelques ascensions au pourcentage peu imposant, le "vrai" Tour de Romandie commençant pour eux vendredi avec les deux montées - dont la finale - vers Anzère.
La nouvelle victoire de Petacchi atteste du manque de pugnacité des cadors au fil des différentes aspérités. Des ascensions au train qui ont fait le bonheur du futur vainqueur. "Je ne pensais pas remporter cette étape", a déclaré Petacchi. "Mais quand nous avons vu comment se déroulait la course, nous avons pensé dans l'équipe que l'affaire se présentait mieux que prévu", a-t-il précisé.
"C'est pour cela qu'à 35 km de l'arrivée mes compagnons de la Fassa se sont portés en tête pour soutenir la Phonak dans sa chasse derrière Landaluze", a-t-il ajouté.
Paradoxalement, Petacchi a éprouvé plus de peine à l'emporter que la veille à Avenches où le sprint se déroulait en côte. "C'est vrai, admet-il. Giovanni Lombardi a anticipé et j'ai dû le remonter. Mais cela prouve aussi que je continue à progresser. C'est de bon augure pour le Giro."
Jeudi, la journée n'a connu qu'un seul attaquant vraiment déterminé, l'Espagnol Inigo Landaluze, de l'équipe Euskaltel. Il est sorti du peloton au 18e km, dans la descente sur les Verrières.
Cent-unième du classement général, à 21 secondes, il a bénéficié de la mansuétude du peloton pour augmenter régulièrement son avance, dont le maximum a atteint 9 min 22 sec au km 65.
Courue en trois boucles dans le Val de Travers, cette étape longue a été très décevante. Son parcours qui présentait tout de même certaines difficultés, comme les côtes des Sagnettes, du Haut communal sur Le Locle ou du Cernil, entre Fleurier et La Brévine, n'a pas inspiré les hommes forts du peloton. Ils ont tous dédaigné ces quelques ascensions au pourcentage peu imposant, le "vrai" Tour de Romandie commençant pour eux vendredi avec les deux montées - dont la finale - vers Anzère.
La nouvelle victoire de Petacchi atteste du manque de pugnacité des cadors au fil des différentes aspérités. Des ascensions au train qui ont fait le bonheur du futur vainqueur. "Je ne pensais pas remporter cette étape", a déclaré Petacchi. "Mais quand nous avons vu comment se déroulait la course, nous avons pensé dans l'équipe que l'affaire se présentait mieux que prévu", a-t-il précisé.
"C'est pour cela qu'à 35 km de l'arrivée mes compagnons de la Fassa se sont portés en tête pour soutenir la Phonak dans sa chasse derrière Landaluze", a-t-il ajouté.
Paradoxalement, Petacchi a éprouvé plus de peine à l'emporter que la veille à Avenches où le sprint se déroulait en côte. "C'est vrai, admet-il. Giovanni Lombardi a anticipé et j'ai dû le remonter. Mais cela prouve aussi que je continue à progresser. C'est de bon augure pour le Giro."
Jeudi, la journée n'a connu qu'un seul attaquant vraiment déterminé, l'Espagnol Inigo Landaluze, de l'équipe Euskaltel. Il est sorti du peloton au 18e km, dans la descente sur les Verrières.
Cent-unième du classement général, à 21 secondes, il a bénéficié de la mansuétude du peloton pour augmenter régulièrement son avance, dont le maximum a atteint 9 min 22 sec au km 65.