MONTRÉAL – Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) a annoncé, hier, la violation des règles antidopage commise par le cycliste québécois David Drouin.

L’analyse d’un échantillon d’urine recueilli durant un contrôle antidopage hors compétition réalisé le 4 décembre 2016 a révélé la présence de RAD-140, un produit de la famille des agents anabolisants interdit par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Le CCES, qui régit ces contrôles, a réagi avec les sanctions d’usage dans les circonstances.

Le cycliste de 22 ans s’est prévalu de son droit d’audience, deux fois plutôt qu’une. Reconnaissant avoir enfreint les règles antidopage, il a tenté de faire réduire de moitié la suspension de quatre ans rendue le 15 juin 2017, demande qui a été rejetée. Le 8 février dernier, il a comparu devant l’arbitre du tribunal antidopage mandaté par le Centre de règlement des différends sportifs du Canada (CRDSC), qui a lui aussi invalidé sa requête et confirmé le maintien de la suspension qui prendra fin le 25 janvier 2021. Ainsi, d’ici la fin de sa sanction, l’athlète de Saint-Prosper est exclu de tout sport adhérant au Programme canadien antidopage (PCA). De plus, il lui est interdit de s’entraîner avec ses coéquipiers.

« C’est une nouvelle très décevante, surtout qu’il s’agissait d’un cycliste très prometteur. Mais ultimement, c’est la responsabilité des athlètes de s’assurer qu’ils se conforment aux règles antidopage », a déclaré Louis Barbeau, directeur général de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC).