BESSÈGES, France – L’Italien Filippo Ganna (Ineos-Grenadier) a remporté samedi en solitaire la 4e étape de l’Étoile de Bessèges cycliste entre Rousson et Saint-Siffret (sud de la France), alors que le Belge Tim Wellens reste meneur et idéalement placé pour la victoire finale avant le contre-la-montre de dimanche.

Ganna, champion du monde du contre-la-montre, était d'ailleurs plutôt attendu dimanche lors du chrono. Mais il a pris un peu d'avance pour s'imposer en solitaire samedi, avec 17 secondes d’avance sur le peloton réglé par le Français Christophe Laporte (Cofidis) devant l’Allemand Pascal Ackermann (Bora).

Wellens (Lotto-Soudal) vainqueur vendredi à Bessèges, a gardé son maillot corail de meneur sans forcer car Ganna (15e à 2:56) ne constituait pas un danger pour le classement général. L'équipe du Belge s’est simplement appliquée à ne jamais lui donner plus de trois minutes d’avance.

Ganna faisait en effet partie de l’échappée de cinq hommes partie peu après le départ de Rousson. « Le but de la journée était de rester près de Michal Kwiatkowski. Mais il y a eu une opportunité de prendre l’échappée et "Kwiato" était d’accord », a expliqué le vainqueur du jour.

Le quadruple champion du monde sur piste (en poursuite) a porté les fuyards jusque dans les vingt derniers kilomètres, quand un petit groupe de contre (Latour, Bettiol, Turgis) est rentré sur eux.

Alors que le peloton se rapprochait lui aussi dangereusement, Ganna est parti pour un effort solitaire de près de 20 kilomètres. « Aujourd’hui, c’était un très long contre-la-montre. Demain, il y en a un autre », a-t-il souri.

En effet, dimanche est traditionnellement le jour du chrono à Alès pour la 5e et dernière étape de l’épreuve. Au programme, 10,7 kilomètres aux trois-quarts plats le long du Gardon, avant un dernier quart pentu sur les routes de la colline de l’Ermitage.

Ganna, actuellement le meilleur rouleur du monde, devrait écraser l’exercice. Pour la victoire finale, Wellens a quant à lui une marge confortable sur ses premiers poursuivants, notamment Kwiatkowski (4e à 48 secondes).

« Mais si je suis dans un mauvais jour, ça ne suffira pas », à prévenu le Belge vendredi.