Dauphiné : Hincapie surprend
Cyclisme mardi, 10 juin 2008. 13:46 mercredi, 11 déc. 2024. 13:41
VIENNE - Le long du Rhône, l'Américain George Hincapie a anticipé le sprint annoncé pour enlever mardi à Vienne la deuxième étape du Critérium du Dauphiné Libéré, dont le classement est toujours mené par le Norvégien Thor Hushovd.
À 800 mètres de la ligne, Hincapie a eu l'inspiration de suivre le rouleur allemand Sebastian Lang parti sans se retourner. Derrière eux, les sprinteurs ont observé un temps d'attente et, pour son malheur, Hushovd s'est retrouvé esseulé après un final agité pour descendre vers le Rhône (sud).
"Je savais que si je suivais Hincapie, il couperait aussitôt son effort. J'ai pris le risque de laisser faire", a expliqué le Norvégien, imité par ses rivaux qui ont basé aveuglément leur course sur lui.
Confortablement installé dans le sillage de Lang, Hincapie n'a eu aucune difficulté à déborder avant la ligne le coureur de l'équipe Gerolsteiner, qui a même été devancé pour la deuxième place par le Français Sébastien Chavanel, le plus rapide du peloton.
Ce final, indécis sous le ciel lourd de la vallée du Rhône, a conclu une étape de transition de 184 kilomètres au scénario longtemps comparable à celui de la veille. Une échappée de trois coureurs, cette fois le Français Stéphane Augé et les Espagnols David de la Fuente et Benat Albizuri, a été contrôlée à distance par l'équipe Crédit Agricole de Hushovd qui a plafonné l'écart à quatre minutes.
Dans le final, la formation de Hincapie s'est elle aussi employée pour rejoindre à 11 kilomètres de l'arrivée Augé et de la Fuente. Aucune autre tentative (Loubet, Dumoulin, Wegmann) n'a pu se développer sur la route sinueuse descendant vers Vienne mais le rythme a usé les sprinteurs et surtout affaibli leurs équipiers, à l'image du Français William Bonnet se dévouant pour Hushovd.
Ces éléments ont encouragé Hincapie, fort d'une expérience de quelque 15 saisons dans le peloton. Bientôt âgé de 35 ans, le New Yorkais a expliqué avoir obtenu carte blanche dès lors que le sprinteur attitré de l'équipe, l'Allemand Andre Greipel, avait été retardé par une crevaison.
Pour l'ancien coéquipier de Lance Armstrong, le seul à avoir accompagné l'Américain dans ses sept Tours de France victorieux, l'intersaison a marqué une rupture. La Discovery Channel disparue, il a rejoint High Road (l'ancienne T-Mobile) pour une fin de carrière différente.
"J'aimerais bien gagner encore une étape du Tour de France", reconnaît cependant l'ancien spécialiste des classiques du Nord, qui assiste dans sa nouveau groupe à la montée en puissance d'une nouvelle génération. Surtout de sprinteurs, tels le Britannique Mark Cavendish et l'Allemand Gerald Ciolek.
S'il est remonté à la 4e place du classement, Hincapie ne nourrit pas d'ambition dans le Dauphiné dont la hiérarchie va être chamboulée par la prochaine étape, un contre-la-montre de 31 kilomètres sur les reliefs du massif du Pilat. Le parcours, en forme de boucle, franchit deux côtes avant de revenir à Saint-Paul-en-Jarez (Loire).
À 800 mètres de la ligne, Hincapie a eu l'inspiration de suivre le rouleur allemand Sebastian Lang parti sans se retourner. Derrière eux, les sprinteurs ont observé un temps d'attente et, pour son malheur, Hushovd s'est retrouvé esseulé après un final agité pour descendre vers le Rhône (sud).
"Je savais que si je suivais Hincapie, il couperait aussitôt son effort. J'ai pris le risque de laisser faire", a expliqué le Norvégien, imité par ses rivaux qui ont basé aveuglément leur course sur lui.
Confortablement installé dans le sillage de Lang, Hincapie n'a eu aucune difficulté à déborder avant la ligne le coureur de l'équipe Gerolsteiner, qui a même été devancé pour la deuxième place par le Français Sébastien Chavanel, le plus rapide du peloton.
Ce final, indécis sous le ciel lourd de la vallée du Rhône, a conclu une étape de transition de 184 kilomètres au scénario longtemps comparable à celui de la veille. Une échappée de trois coureurs, cette fois le Français Stéphane Augé et les Espagnols David de la Fuente et Benat Albizuri, a été contrôlée à distance par l'équipe Crédit Agricole de Hushovd qui a plafonné l'écart à quatre minutes.
Dans le final, la formation de Hincapie s'est elle aussi employée pour rejoindre à 11 kilomètres de l'arrivée Augé et de la Fuente. Aucune autre tentative (Loubet, Dumoulin, Wegmann) n'a pu se développer sur la route sinueuse descendant vers Vienne mais le rythme a usé les sprinteurs et surtout affaibli leurs équipiers, à l'image du Français William Bonnet se dévouant pour Hushovd.
Ces éléments ont encouragé Hincapie, fort d'une expérience de quelque 15 saisons dans le peloton. Bientôt âgé de 35 ans, le New Yorkais a expliqué avoir obtenu carte blanche dès lors que le sprinteur attitré de l'équipe, l'Allemand Andre Greipel, avait été retardé par une crevaison.
Pour l'ancien coéquipier de Lance Armstrong, le seul à avoir accompagné l'Américain dans ses sept Tours de France victorieux, l'intersaison a marqué une rupture. La Discovery Channel disparue, il a rejoint High Road (l'ancienne T-Mobile) pour une fin de carrière différente.
"J'aimerais bien gagner encore une étape du Tour de France", reconnaît cependant l'ancien spécialiste des classiques du Nord, qui assiste dans sa nouveau groupe à la montée en puissance d'une nouvelle génération. Surtout de sprinteurs, tels le Britannique Mark Cavendish et l'Allemand Gerald Ciolek.
S'il est remonté à la 4e place du classement, Hincapie ne nourrit pas d'ambition dans le Dauphiné dont la hiérarchie va être chamboulée par la prochaine étape, un contre-la-montre de 31 kilomètres sur les reliefs du massif du Pilat. Le parcours, en forme de boucle, franchit deux côtes avant de revenir à Saint-Paul-en-Jarez (Loire).