Déception pour Dominique Rollin
Cyclisme jeudi, 29 juil. 2010. 15:47 vendredi, 13 déc. 2024. 16:12
MONTRÉAL - Les amateurs de cyclisme sur route qui espéraient voir Dominique Rollin en action aux épreuves du Pro Tour de Québec et Montréal, les 10 et 12 septembre, devront faire une croix là-dessus.
En effet, les dirigeants de l'équipe Cervélo Test Team, dont fait partie le Québécois, ont décidé de ne pas faire le voyage en sol québécois pour des raisons financières. Pourtant, en début de saison, les patrons de l'équipe avaient indiqué à Rollin qu'il devait bien marquer ces dates à son calendrier.
« Disons que c'est assez décevant comme nouvelle, mais je comprends leur décision d'une certaine manière. J'aurais adoré être présent au départ des courses de Québec et Montréal », a-t-il indiqué.
« En fait, c'est surtout une histoire de budget. L'équipe doit déplacer huit coureurs et des membres du personnel, ce qui fait une quinzaine de personnes. Et c'est sans compter tout l'équipement. Je pense que l'équipe s'attendait à un minimum de la part des organisateurs et nous n'avons pas eu de soutien. Nous sommes en fin de saison et nous ne pouvons pas changer notre budget à la dernière minute. J'avais ces courses en tête depuis décembre dernier et c'était mon objectif de fin de saison », a poursuivi le Québécois, ajoutant que son équipe voulait vraiment être au départ des deux épreuves.
Contrairement aux formations de niveau Pro Tour, dont les frais de transport et d'hébergement sont payés par les organisateurs des courses de ce circuit, les équipes de niveau Continental Pro telles Cervélo n'ont pas droit aux mêmes services.
Du côté de l'organisation des épreuves québécoises, on affirme que tout a été fait pour accueillir la formation de Rollin, ajoutant du même souffle qu'il y a une ligne à ne pas dépasser.
« En bon Québécois, on pourrait dire qu'ils voulaient le beurre et l'argent du beurre et ce n'était pas possible. Les équipes de division Continental Pro invitées ont toutes eu les mêmes conditions : nous absorbons tous les coûts, sauf ceux du transport », soutient Serge Arseneault, grand patron des deux courses, qui se dit surpris de la réaction de Cervélo, car les derniers échanges avec la formation avaient été cordiaux.
« Les équipes BMC, Bbox-Bouygues et Cofidis, qui sont du même niveau que Cervélo, ont toutes accepté notre offre, a-t-il ajouté. Et en plus, ils aligneront leurs meilleurs coureurs, alors que les meilleurs de Cervélo seront au Tour d'Espagne. Nous leur avons offert le maximum, mais par respect pour les équipes du Pro Tour qui doivent respecter plusieurs obligations (notamment financières) afin de faire partie du circuit, nous ne pouvons pas leur donner les mêmes services. Nous avons un code d'éthique à respecter. »
Rollin s'attendait à un mois de septembre exaltant, mais il en sera tout autre, car il sera absent des épreuves québécoises ainsi que du Tour d'Espagne, comme cela était prévu en début de saison. Cette accumulation de déceptions fait-elle en sorte que son regard se tourne vers d'autres formations en vue de la prochaine saison?
« Pour l'instant, je suis en négociations », indique l'athlète de 27 ans.
Seulement avec Cervélo ou bien avec d'autres équipes?
Rollin lâche un rire gêné. « Par respect pour l'équipe, c'est l'équipe en premier. »
Le Bouchervillois remontera en selle à compter de dimanche afin de prendre part au Tour de Pologne.
En effet, les dirigeants de l'équipe Cervélo Test Team, dont fait partie le Québécois, ont décidé de ne pas faire le voyage en sol québécois pour des raisons financières. Pourtant, en début de saison, les patrons de l'équipe avaient indiqué à Rollin qu'il devait bien marquer ces dates à son calendrier.
« Disons que c'est assez décevant comme nouvelle, mais je comprends leur décision d'une certaine manière. J'aurais adoré être présent au départ des courses de Québec et Montréal », a-t-il indiqué.
« En fait, c'est surtout une histoire de budget. L'équipe doit déplacer huit coureurs et des membres du personnel, ce qui fait une quinzaine de personnes. Et c'est sans compter tout l'équipement. Je pense que l'équipe s'attendait à un minimum de la part des organisateurs et nous n'avons pas eu de soutien. Nous sommes en fin de saison et nous ne pouvons pas changer notre budget à la dernière minute. J'avais ces courses en tête depuis décembre dernier et c'était mon objectif de fin de saison », a poursuivi le Québécois, ajoutant que son équipe voulait vraiment être au départ des deux épreuves.
Contrairement aux formations de niveau Pro Tour, dont les frais de transport et d'hébergement sont payés par les organisateurs des courses de ce circuit, les équipes de niveau Continental Pro telles Cervélo n'ont pas droit aux mêmes services.
Du côté de l'organisation des épreuves québécoises, on affirme que tout a été fait pour accueillir la formation de Rollin, ajoutant du même souffle qu'il y a une ligne à ne pas dépasser.
« En bon Québécois, on pourrait dire qu'ils voulaient le beurre et l'argent du beurre et ce n'était pas possible. Les équipes de division Continental Pro invitées ont toutes eu les mêmes conditions : nous absorbons tous les coûts, sauf ceux du transport », soutient Serge Arseneault, grand patron des deux courses, qui se dit surpris de la réaction de Cervélo, car les derniers échanges avec la formation avaient été cordiaux.
« Les équipes BMC, Bbox-Bouygues et Cofidis, qui sont du même niveau que Cervélo, ont toutes accepté notre offre, a-t-il ajouté. Et en plus, ils aligneront leurs meilleurs coureurs, alors que les meilleurs de Cervélo seront au Tour d'Espagne. Nous leur avons offert le maximum, mais par respect pour les équipes du Pro Tour qui doivent respecter plusieurs obligations (notamment financières) afin de faire partie du circuit, nous ne pouvons pas leur donner les mêmes services. Nous avons un code d'éthique à respecter. »
Rollin s'attendait à un mois de septembre exaltant, mais il en sera tout autre, car il sera absent des épreuves québécoises ainsi que du Tour d'Espagne, comme cela était prévu en début de saison. Cette accumulation de déceptions fait-elle en sorte que son regard se tourne vers d'autres formations en vue de la prochaine saison?
« Pour l'instant, je suis en négociations », indique l'athlète de 27 ans.
Seulement avec Cervélo ou bien avec d'autres équipes?
Rollin lâche un rire gêné. « Par respect pour l'équipe, c'est l'équipe en premier. »
Le Bouchervillois remontera en selle à compter de dimanche afin de prendre part au Tour de Pologne.