Des rivaux en moins pour Contador
Cyclisme lundi, 26 mai 2008. 13:47 samedi, 14 déc. 2024. 16:55
PLAN DE CORONES, Italie - Seulement quatrième tout en haut du Plan de Corones, l'Espagnol Alberto Contador a vu le champ de ses rivaux dans le Giro se rétrécir au terme d'un contre-la-montre spectacle gagné lundi par l'Italien Franco Pellizotti.
À l'entrée de la troisième et dernière semaine, le vainqueur du dernier Tour de France a conforté son maillot rose acquis la veille. S'il a fait sensiblement jeu égal avec ses rivaux italiens, Riccardo Ricco (gain de 8 secondes) et Gilberto Simoni (perte de 5 secondes), il a éloigné la menace représentée par l'Italien Danilo Di Luca, le vainqueur sortant, et le Russe Denis Menchov, les deux perdants de cette 16e étape atypique.
Sur les pentes très raides menant au belvédère magnifique du Plan de Corones (nord), à l'altitude de 2273 mètres, Di Luca, malgré toute son énergie, et Menchov, peu à l'aise sur les forts pourcentages, ont lâché près d'une minute à Contador.
L'Italien Marzio Bruseghin a cédé pour sa part une quarantaine de secondes à l'Espagnol. Il a payé son gabarit, un peu trop lourd au vu du profil vertigineux du final, qui était interdit aux voitures à cause de son étroitesse dans les 5 derniers kilomètres non goudronnés.
Les plus légers s'en sont donné à coeur joie dans cet exercice pour lequel les coureurs ont usé parfois de rapports de VTT (34x27). En premier lieu, l'incroyable Emanuele Sella qui, après deux succès d'étape coup sur coup dans les Dolomites - et 330 km d'échappée! -, est passé tout près d'un triplé qui aurait beaucoup fait jaser.
Pellizotti seul à battre Sella
Sella court pour une formation de deuxième division (CSF), laquelle a subi, comme ses homologues, des contrôles en moins grand nombre cette saison que les formations de première division (ProTour). "Nous sommes une équipe de grimpeurs", s'est justifié son directeur sportif, Bruno Reverberi, qui a placé un autre petit gabarit, l'Italien Domenico Pozzovivo, à la 8e place du contre-la-montre.
En tête au pointage intermédiaire du passo Furcia (Km 7,6), au bout de la route asphaltée, avec 12 secondes d'avance sur Contador, Sella n'a été battu que par Pellizotti. Devancé de 6 secondes seulement pour le gain de l'étape, il est cependant remonté à la huitième place du classement général dont il occupait samedi matin, avant l'entrée en haute montagne, la 44e position (à plus de 24 minutes).
Pellizotti, qui s'est adjugé son premier chrono dans le Giro (et son deuxième succès d'étape), a bouclé le parcours à la moyenne de 19,142 km/h. C'est dire l'extrême difficulté de ce contre-la-montre exceptionnel, qui a connu un grand succès populaire et a laissé des sentiments mitigés à ses participants, partagés entre le rejet (à cause de son côté démesuré et des temps de récupération limités après deux très dures étapes) et une certaine fierté d'avoir surmonté l'épreuve.
Les concurrents du Giro disposent mardi d'une seconde journée de "repos". En réalité, ils doivent consacrer plus de quatre heures à un long transfert (de San Vigilio di Marebbe à Sondrio), avant les cinq dernières étapes.
À l'entrée de la troisième et dernière semaine, le vainqueur du dernier Tour de France a conforté son maillot rose acquis la veille. S'il a fait sensiblement jeu égal avec ses rivaux italiens, Riccardo Ricco (gain de 8 secondes) et Gilberto Simoni (perte de 5 secondes), il a éloigné la menace représentée par l'Italien Danilo Di Luca, le vainqueur sortant, et le Russe Denis Menchov, les deux perdants de cette 16e étape atypique.
Sur les pentes très raides menant au belvédère magnifique du Plan de Corones (nord), à l'altitude de 2273 mètres, Di Luca, malgré toute son énergie, et Menchov, peu à l'aise sur les forts pourcentages, ont lâché près d'une minute à Contador.
L'Italien Marzio Bruseghin a cédé pour sa part une quarantaine de secondes à l'Espagnol. Il a payé son gabarit, un peu trop lourd au vu du profil vertigineux du final, qui était interdit aux voitures à cause de son étroitesse dans les 5 derniers kilomètres non goudronnés.
Les plus légers s'en sont donné à coeur joie dans cet exercice pour lequel les coureurs ont usé parfois de rapports de VTT (34x27). En premier lieu, l'incroyable Emanuele Sella qui, après deux succès d'étape coup sur coup dans les Dolomites - et 330 km d'échappée! -, est passé tout près d'un triplé qui aurait beaucoup fait jaser.
Pellizotti seul à battre Sella
Sella court pour une formation de deuxième division (CSF), laquelle a subi, comme ses homologues, des contrôles en moins grand nombre cette saison que les formations de première division (ProTour). "Nous sommes une équipe de grimpeurs", s'est justifié son directeur sportif, Bruno Reverberi, qui a placé un autre petit gabarit, l'Italien Domenico Pozzovivo, à la 8e place du contre-la-montre.
En tête au pointage intermédiaire du passo Furcia (Km 7,6), au bout de la route asphaltée, avec 12 secondes d'avance sur Contador, Sella n'a été battu que par Pellizotti. Devancé de 6 secondes seulement pour le gain de l'étape, il est cependant remonté à la huitième place du classement général dont il occupait samedi matin, avant l'entrée en haute montagne, la 44e position (à plus de 24 minutes).
Pellizotti, qui s'est adjugé son premier chrono dans le Giro (et son deuxième succès d'étape), a bouclé le parcours à la moyenne de 19,142 km/h. C'est dire l'extrême difficulté de ce contre-la-montre exceptionnel, qui a connu un grand succès populaire et a laissé des sentiments mitigés à ses participants, partagés entre le rejet (à cause de son côté démesuré et des temps de récupération limités après deux très dures étapes) et une certaine fierté d'avoir surmonté l'épreuve.
Les concurrents du Giro disposent mardi d'une seconde journée de "repos". En réalité, ils doivent consacrer plus de quatre heures à un long transfert (de San Vigilio di Marebbe à Sondrio), avant les cinq dernières étapes.