PARIS - L'Union cycliste internationale (UCI) a annoncé mercredi à Paris que des coureurs allaient être sanctionnés sans avoir subi de contrôles antidopage positif mais sur la base d'informations provenant des passeport biologique.

"En début de semaine prochaine, les coureurs seront prévenus. Ensuite nous préviendrons leur équipe et leur Fédération", a affirmé Pat McQuaid, le président de l'UCI qui a refusé de citer des noms, ni même de donner un nombre de coureurs concernés.

"Une fois, ces procédures respectées nous donnerons publiquement les noms", a-t-il ajouté.

Ces cas seront traités par l'UCI comme lors d'un cas classique après un contrôle antidopage positif.

Cette nouvelle arme dans l'arsenal antidopage consiste à démontrer qu'il y a eu recours au dopage à partir des effets constatés sur l'organisme.

Chaque fois qu'un coureur subit un prélèvement de sang ou d'urines, les valeurs de ses paramètres sont rentrées dans une base de données, permettant d'établir un profil.

En cas de variation anormale de ces paramètres, le profil est soumis à un examen particulier d'un panel d'experts indépendants, qui estiment si oui ou non cette variation est la conséquence d'une manipulation à des fins de dopage.

Le cyclisme a été le premier sport à mettre en place officiellement le passeport biologique au 1er janvier 2008.