Di Luca et Ricco à l'attaque
Cyclisme vendredi, 16 mai 2008. 12:23 samedi, 14 déc. 2024. 11:42
PESCOCOSTANZO, Italie - Les Italiens Danilo Di Luca et Riccardo Ricco ont enflammé la 7e étape du Giro remportée vendredi sur les hauteurs de Pescocostanzo, dans les Abruzzes, par leur compatriote Gabriele Bosisio.
Di Luca, qui s'est comporté en battant devant son public, et Ricco, fidèle à sa promesse, sont passés à l'attaque dans le final de la principale montée du jour, à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée.
Seul le vainqueur du Tour de France 2007, l'Espagnol Alberto Contador, est parvenu à garder le contact. Le trio a vite repris l'Italien Leonardo Piepoli, envoyé en éclaireur par Ricco quelques instants plus tôt en prévision d'une offensive que Di Luca a anticipée.
"J'ai eu un peu de mal à suivre Piepoli", a admis ensuite Di Luca, le vainqueur du Giro 2007, qui a payé son violent démarrage avant de se reprendre et de relancer encore l'allure sur le plateau de Roccaraso. En revanche, Contador a préféré rester dans les roues.
"J'étais à la limite", a expliqué Contador qui, de fait, a légèrement faibli dans les derniers hectomètres de la montée finale (2,8 km) et a lâché 6 secondes au duo Di Luca-Ricco, roue dans roue sur la ligne.
Mais l'Espagnol a marqué les esprits par sa performance, supérieure à celle des deux autres leaders de l'équipe Astana. L'Allemand Andreas Klöden et l'Américain Levi Leipheimer ont terminé dans le premier peloton, en compagnie du Russe Denis Menchov et de l'Italien Franco Pellizotti, une cinquantaine de secondes après Contador.
Les vacances de Contador
Sans se le dire, Ricco, Piepoli et Di Luca ont été d'accord sur un point : "Pour marcher aussi bien, Contador ne devait pas être à la plage avant le Giro." L'Espagnol avait expliqué être en vacances, "sur la plage", lorsqu'il avait appris une semaine seulement avant le départ de Palerme, que son équipe était finalement invitée au Giro.
Le final, débridé, a permis à Bosisio d'enlever son succès le plus important depuis ses débuts en 2004. Vainqueur du Tour du Latium et d'une épreuve préolympique à Pékin l'année passée, il a rejoint à l'intersaison l'équipe de Di Luca.
Bosisio a distancé à 7 kilomètres de l'arrivée ses derniers compagnons d'une échappée lancée dès la première heure. Le Bélarusse Vasili Kiryienka, qui excelle aussi sur la piste (champion du monde de la course aux points), a pris la deuxième place à 46 secondes.
Sur la ligne, l'Italien Emanuele Sella a fondu en larmes. Inconsolable, malgré son maillot vert du meilleur grimpeur, après avoir perdu toute chance de succès à cause d'une crevaison dans le final.
Le champion d'Italie Giovanni Visconti, distancé sur les plus forts pourcentages, a sauvé son maillot rose avec l'aide de son chef de file, le champion du monde Paolo Bettini. Il a même légèrement distancé l'Allemand Matthias Russ (deuxième du classement général, à 9 secondes), avant la 8e étape qui revient dans la plaine.
Le parcours de 208 kilomètres, de Rivisondoli à Tivoli près de Rome, se conclut par une côte de 2 kilomètres.
Di Luca, qui s'est comporté en battant devant son public, et Ricco, fidèle à sa promesse, sont passés à l'attaque dans le final de la principale montée du jour, à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée.
Seul le vainqueur du Tour de France 2007, l'Espagnol Alberto Contador, est parvenu à garder le contact. Le trio a vite repris l'Italien Leonardo Piepoli, envoyé en éclaireur par Ricco quelques instants plus tôt en prévision d'une offensive que Di Luca a anticipée.
"J'ai eu un peu de mal à suivre Piepoli", a admis ensuite Di Luca, le vainqueur du Giro 2007, qui a payé son violent démarrage avant de se reprendre et de relancer encore l'allure sur le plateau de Roccaraso. En revanche, Contador a préféré rester dans les roues.
"J'étais à la limite", a expliqué Contador qui, de fait, a légèrement faibli dans les derniers hectomètres de la montée finale (2,8 km) et a lâché 6 secondes au duo Di Luca-Ricco, roue dans roue sur la ligne.
Mais l'Espagnol a marqué les esprits par sa performance, supérieure à celle des deux autres leaders de l'équipe Astana. L'Allemand Andreas Klöden et l'Américain Levi Leipheimer ont terminé dans le premier peloton, en compagnie du Russe Denis Menchov et de l'Italien Franco Pellizotti, une cinquantaine de secondes après Contador.
Les vacances de Contador
Sans se le dire, Ricco, Piepoli et Di Luca ont été d'accord sur un point : "Pour marcher aussi bien, Contador ne devait pas être à la plage avant le Giro." L'Espagnol avait expliqué être en vacances, "sur la plage", lorsqu'il avait appris une semaine seulement avant le départ de Palerme, que son équipe était finalement invitée au Giro.
Le final, débridé, a permis à Bosisio d'enlever son succès le plus important depuis ses débuts en 2004. Vainqueur du Tour du Latium et d'une épreuve préolympique à Pékin l'année passée, il a rejoint à l'intersaison l'équipe de Di Luca.
Bosisio a distancé à 7 kilomètres de l'arrivée ses derniers compagnons d'une échappée lancée dès la première heure. Le Bélarusse Vasili Kiryienka, qui excelle aussi sur la piste (champion du monde de la course aux points), a pris la deuxième place à 46 secondes.
Sur la ligne, l'Italien Emanuele Sella a fondu en larmes. Inconsolable, malgré son maillot vert du meilleur grimpeur, après avoir perdu toute chance de succès à cause d'une crevaison dans le final.
Le champion d'Italie Giovanni Visconti, distancé sur les plus forts pourcentages, a sauvé son maillot rose avec l'aide de son chef de file, le champion du monde Paolo Bettini. Il a même légèrement distancé l'Allemand Matthias Russ (deuxième du classement général, à 9 secondes), avant la 8e étape qui revient dans la plaine.
Le parcours de 208 kilomètres, de Rivisondoli à Tivoli près de Rome, se conclut par une côte de 2 kilomètres.