Dopage: Bernard Hinault souhaite que le CIO soit plus sévère
Cyclisme mardi, 9 juil. 2002. 14:34 mercredi, 11 déc. 2024. 16:53
(Source d'image:RDS)
REIMS (AP) - Bernard Hinault, quintuple vainqueur du Tour de France, s'est prononcé mardi pour la radiation à vie des sportifs positifs à des contrôles anti-dopage, dès la première infraction, et il a souhaité que le Comité international olympique (CIO) adopte cette démarche de sévérité extrême.
"Ca devrait être une règle (NDLR: la radiation à vie) édictée par le CIO", a déclaré le champion cycliste avant le départ à Metz de la troisième étape du Tour de France. "Le seul organisme qui peut avoir un poids sur les Etats est le CIO. Il devrait être plus sévère. Il a le pouvoir de rendre les choses plus claires".
Bernard Hinault estime que l'Union cycliste internationale (UCI) mène une bonne croisade contre le dopage, mais qu'elle est bien esseulée. Et il s'étonne que le cyclisme soit le sport le plus contrôlé en matière de dopage.
"Il y a 8.000 contrôles anti-dopage en France par an, dont 2.000 dans le vélo, soit 25%. Si l'on ajoute les 10 à 15% de contrôles qui visent l'athlétisme, on s'aperçoit que certains sports ne sont pratiquement jamais visés", note-t-il.
"Si on voulait être honnête, on devrait faire les contrôles au prorata du nombre de licenciés", ajoute Bernard Hinault. Le cyclisme compte environ 70.000 licenciés en France, contre deux millions pour le football. "Il faudrait que ce soit un peu plus équilibré", dit-il.
En revanche, Hinault est sans concession pour les tricheurs, y compris dans le cyclisme. "Cela fait deux ans de suite qu'il y a de gros problèmes sur le Tour d'Italie. Il faut des responsables. Si les coureurs ne comprennent pas, qu'ils ne peuvent faire du sport sans se doper, il faut les mettre dehors à vie".
Il insiste sur le pouvoir du CIO, qui à ses yeux peut dicter sa loi aux nations. "Le CIO peut très bien dire à certains Etats que si les contrôles ne sont pas faits sérieusement chez eux, ils n'iront pas aux Jeux olympiques", explique-t-il.
Bernard Hinault se félicite du code éthique édicté par les organisateurs du Tour de France et par le fait que "dix coureurs vont au contrôle anti-dopage tous les jours".
"Ca devrait être une règle (NDLR: la radiation à vie) édictée par le CIO", a déclaré le champion cycliste avant le départ à Metz de la troisième étape du Tour de France. "Le seul organisme qui peut avoir un poids sur les Etats est le CIO. Il devrait être plus sévère. Il a le pouvoir de rendre les choses plus claires".
Bernard Hinault estime que l'Union cycliste internationale (UCI) mène une bonne croisade contre le dopage, mais qu'elle est bien esseulée. Et il s'étonne que le cyclisme soit le sport le plus contrôlé en matière de dopage.
"Il y a 8.000 contrôles anti-dopage en France par an, dont 2.000 dans le vélo, soit 25%. Si l'on ajoute les 10 à 15% de contrôles qui visent l'athlétisme, on s'aperçoit que certains sports ne sont pratiquement jamais visés", note-t-il.
"Si on voulait être honnête, on devrait faire les contrôles au prorata du nombre de licenciés", ajoute Bernard Hinault. Le cyclisme compte environ 70.000 licenciés en France, contre deux millions pour le football. "Il faudrait que ce soit un peu plus équilibré", dit-il.
En revanche, Hinault est sans concession pour les tricheurs, y compris dans le cyclisme. "Cela fait deux ans de suite qu'il y a de gros problèmes sur le Tour d'Italie. Il faut des responsables. Si les coureurs ne comprennent pas, qu'ils ne peuvent faire du sport sans se doper, il faut les mettre dehors à vie".
Il insiste sur le pouvoir du CIO, qui à ses yeux peut dicter sa loi aux nations. "Le CIO peut très bien dire à certains Etats que si les contrôles ne sont pas faits sérieusement chez eux, ils n'iront pas aux Jeux olympiques", explique-t-il.
Bernard Hinault se félicite du code éthique édicté par les organisateurs du Tour de France et par le fait que "dix coureurs vont au contrôle anti-dopage tous les jours".