Dopage : Huber passe aux aveux
Cyclisme samedi, 26 mai 2007. 14:35 mercredi, 11 déc. 2024. 17:29
BERLIN - Georg Huber, le médecin suspendu samedi après-midi par la Fédération allemande de cyclisme (BDR), a reconnu avoir fourni des produits dopants à des coureurs amateurs entre 1980 et 1990, a annoncé dans un communiqué la clinique universitaire de Fribourg.
Huber, médecin des équipes allemandes de cyclisme lors des Jeux olympiques, a été suspendu avec effet immédiat de ses fonctions à la clinique universitaire de Fribourg.
"Le docteur Georg Huber a reconnu devant le direction et le recteur avoir fourni de la testostérone à des coureurs de la catégorie Espoirs entre 1980 et 1990", a indiqué le communiqué.
Huber, 64 ans, travaillait depuis 1972 pour la BDR, depuis 1982 pour la fédération allemande handisport et depuis 1996 pour la fédération allemande de ski, a précisé la clinique de Fribourg.
Il est le troisième médecin de la clinique de Fribourg, la plus réputée d'Allemagne en matière de médecine sportive, mis en cause pour des pratiques dopantes dans le cyclisme.
Lothar Heinrich et Andreas Schmid, en charge du suivi médical de la formation Telekom puis T-Mobile, ont été licenciés jeudi après avoir reconnu leur rôle dans les procédures de dopage à l'EPO de coureurs de l'équipe allemande dans les années 1990.
Crédibilité
La fédération allemande avait annoncé plus tôt dans l'après-midi qu'elle suspendait Hubert, 64 ans, dans "l'intérêt de la crédibilité de la lutte contre le dopage".
Elle a convoqué pour les mêmes motifs à un entretien l'entraîneur national en charge des moins de 23 ans, Peter Weibel.
Dans le quotidien Süddeutsche Zeitung, paru samedi, deux anciens coureurs Jörg Müller et Christian Henn les ont accusés de leur avoir fourni des stéroïdes anabolisants dans les années 1980.
La fédération allemande avait annoncé cette semaine qu'elle examinerait le passé de ses entraîneurs, médecins et dirigeants après les révélations d'anciens coureurs de l'équipe Telekom, dont Erik Zabel et Bjarne Riis, qui ont admis cette semaine avoir eu recours à des substances dopantes dans les années 1990.
La BDR a par ailleurs annoncé la mise en place d'une commission indépendante chargée "d'examiner les mesures prises par la fédération dans le passé pour lutter contre le dopage et -si besoin- les mesures à prendre pour améliorer ce programme".
Huber, médecin des équipes allemandes de cyclisme lors des Jeux olympiques, a été suspendu avec effet immédiat de ses fonctions à la clinique universitaire de Fribourg.
"Le docteur Georg Huber a reconnu devant le direction et le recteur avoir fourni de la testostérone à des coureurs de la catégorie Espoirs entre 1980 et 1990", a indiqué le communiqué.
Huber, 64 ans, travaillait depuis 1972 pour la BDR, depuis 1982 pour la fédération allemande handisport et depuis 1996 pour la fédération allemande de ski, a précisé la clinique de Fribourg.
Il est le troisième médecin de la clinique de Fribourg, la plus réputée d'Allemagne en matière de médecine sportive, mis en cause pour des pratiques dopantes dans le cyclisme.
Lothar Heinrich et Andreas Schmid, en charge du suivi médical de la formation Telekom puis T-Mobile, ont été licenciés jeudi après avoir reconnu leur rôle dans les procédures de dopage à l'EPO de coureurs de l'équipe allemande dans les années 1990.
Crédibilité
La fédération allemande avait annoncé plus tôt dans l'après-midi qu'elle suspendait Hubert, 64 ans, dans "l'intérêt de la crédibilité de la lutte contre le dopage".
Elle a convoqué pour les mêmes motifs à un entretien l'entraîneur national en charge des moins de 23 ans, Peter Weibel.
Dans le quotidien Süddeutsche Zeitung, paru samedi, deux anciens coureurs Jörg Müller et Christian Henn les ont accusés de leur avoir fourni des stéroïdes anabolisants dans les années 1980.
La fédération allemande avait annoncé cette semaine qu'elle examinerait le passé de ses entraîneurs, médecins et dirigeants après les révélations d'anciens coureurs de l'équipe Telekom, dont Erik Zabel et Bjarne Riis, qui ont admis cette semaine avoir eu recours à des substances dopantes dans les années 1990.
La BDR a par ailleurs annoncé la mise en place d'une commission indépendante chargée "d'examiner les mesures prises par la fédération dans le passé pour lutter contre le dopage et -si besoin- les mesures à prendre pour améliorer ce programme".