Plusieurs cyclistes italiens mis en examen après les perquisitions effectuées dans leurs chambres d'hôtels lors du dernier Tour d'Italie ont affirmé aux enquêteurs que leur attirail confisqué par la police ne servait pas à se doper, rapporte jeudi l'agence ANSA.

Les seringues découvertes lors des perquisitions qui ont concerné plus de cent coureurs, étaient utilisées pour soigner des ampoules, ont soutenu plusieurs d'entre eux dans le cadre des interrogatoires de l'enquête conduite par le procureur de Florence, Luigi Bocciolini.

Et selon eux, les tablettes de caféine dénichées dans leurs chambres ne leur étaient pas destinées mais étaient consommées par les membres de l'encadrement de leurs équipes.

Les perquisitions de la police, le 6 juin dernier à San Remo, avaient conduit à l'annulation d'une étape du Giro prévue le lendemain et provoqué un scandale d'envergure nationale.

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