Fuite à l'Équipe: l'UCI dément
Cyclisme lundi, 19 sept. 2005. 17:14 vendredi, 13 déc. 2024. 05:26
AIGLE, Suisse (AP) - L'Union cycliste internationale a démenti, lundi, les affirmations selon lesquelles son président avait fourni au quotidien français L'Équipe les éléments qui ont permis d'accuser le cycliste américain Lance Armstrong de dopage lors du Tour de France 1999.
L'UCI a également révélé que le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) Dick Pound entravait son enquête en retenant l'information.
Pound, un avocat montréalais, avait expliqué la semaine dernière avoir reçu un courrier de Hein Verbruggen dans lequel il disait avoir fourni à un journaliste du quotidien sportif français les formulaires indiquant que Armstrong avait été contrôlé positif à l'EPO en 1999, année de son premier sacre sur le Tour.
Les commentaires de Pound "semblent être une tentative... visant à détourner l'attention dans ses efforts pour entraver et retarder l'enquête de l'UCI", a écrit l'organisme dans un communiqué.
"M. Verbruggen n'a jamais été impliqué personnellement, contrairement à ce que M. Pound a prétendu dans un autre communiqué, a poursuivi l'UCI. Toutefois, il est également évident que les journalistes ont reçu au moins cinq et peut-être 15 des contrôles de Lance Armstrong lors du Tour de France de 1999 et il est certain que ces formulaires de contrôle ne venaient pas de l'UCI."
L'UCI a ajouté qu'elle menait une enquête à la demande de l'AMA.
"Cela fait trois semaines que nous avons ouvert l'enquête à la demande de l'AMA et, jusqu'ici, elle ne nous a toujours pas fourni tous les documents et informations dont nous avons besoin pour mener l'enquête, même si l'AMA a déclaré qu'elle était désireuse d'aider l'UCI", a précisé la fédération.
Le mois dernier, le journal L'Équipe avait publié un article selon lequel des traces d'EPO avaient été retrouvées à six reprises dans des échantillons congelés d'urine de 1999 appartenant à Armstrong.
Le septuple vainqueur du Tour de France a toujours nié s'être dopé et il a affirmé être la victime d'une "chasse aux sorcières".
L'UCI a également révélé que le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) Dick Pound entravait son enquête en retenant l'information.
Pound, un avocat montréalais, avait expliqué la semaine dernière avoir reçu un courrier de Hein Verbruggen dans lequel il disait avoir fourni à un journaliste du quotidien sportif français les formulaires indiquant que Armstrong avait été contrôlé positif à l'EPO en 1999, année de son premier sacre sur le Tour.
Les commentaires de Pound "semblent être une tentative... visant à détourner l'attention dans ses efforts pour entraver et retarder l'enquête de l'UCI", a écrit l'organisme dans un communiqué.
"M. Verbruggen n'a jamais été impliqué personnellement, contrairement à ce que M. Pound a prétendu dans un autre communiqué, a poursuivi l'UCI. Toutefois, il est également évident que les journalistes ont reçu au moins cinq et peut-être 15 des contrôles de Lance Armstrong lors du Tour de France de 1999 et il est certain que ces formulaires de contrôle ne venaient pas de l'UCI."
L'UCI a ajouté qu'elle menait une enquête à la demande de l'AMA.
"Cela fait trois semaines que nous avons ouvert l'enquête à la demande de l'AMA et, jusqu'ici, elle ne nous a toujours pas fourni tous les documents et informations dont nous avons besoin pour mener l'enquête, même si l'AMA a déclaré qu'elle était désireuse d'aider l'UCI", a précisé la fédération.
Le mois dernier, le journal L'Équipe avait publié un article selon lequel des traces d'EPO avaient été retrouvées à six reprises dans des échantillons congelés d'urine de 1999 appartenant à Armstrong.
Le septuple vainqueur du Tour de France a toujours nié s'être dopé et il a affirmé être la victime d'une "chasse aux sorcières".