Gesink au pouvoir
Cyclisme jeudi, 13 mars 2008. 14:17 vendredi, 13 déc. 2024. 14:12
MONT SEREIN, sud-est de la France - Le jeune néerlandais Robert Gesink s'est emparé des commandes de Paris-Nice jeudi, sur les pentes du Mont Ventoux où il a pris la deuxième place de la quatrième étape derrière l'Australien Cadel Evans.
Gesink, 21 ans, s'est affirmé en grimpeur au Mont Serein, une petite station ensoleillée aux chalets cachés dans les champs de neige sur le versant nord du Ventoux.
Le grand espoir néerlandais, qui s'était signalé l'année passée dès sa première saison dans le peloton d'élite (9e de la Flèche Wallonne, vainqueur d'étape au Tour de Belgique), a distancé tous ses rivaux pour la victoire finale. A commencer par le Français Sylvain Chavanel, le porteur du maillot jaune de leader qui a cédé plus de 3 minutes dans les 5,5 derniers kilomètres.
Gesink a couru en futur patron dans cette étape qui se terminait par l'ascension du Ventoux escaladé jusqu'à 5 kilomètres du sommet. C'est lui qui a provoqué la décision dans les 4 derniers kilomètres après un début de montée rythmé par les coéquipiers de l'Italien Davide Rebellin (Zaugg, Kohl).
L'Allemand Jens Voigt, dernier rescapé d'une échappée lancée dès le 11e kilomètre (avec Eisel, Terpstra et Kuschynski), a été rejoint après le panneau des 4 derniers kilomètres. Dans un dernier effort, l'ancien maillot jaune du Tour s'est sacrifié au profit du Luxembourgeois Frank Schleck, qui allait cependant fléchir quelques instants plus tard.
De nouveaux visages
À son tour, Rebellin a lâché prise, imité ensuite par l'Ukrainien Yaroslav Popovych, le lieutenant d'Evans. Tous deux, victimes du rythme imposé par Gesink, ont accusé pour finir un retard supérieur à la demi-minute à l'altitude de 1400 mètres.
À l'avant, Gesink a continué à rouler jusqu'à la ligne, avec Evans dans son sillage. Il s'est incliné logiquement pour le succès d'étape face à l'Australien, intéressé par une victoire de prestige et par le gain de la bonification allouée au vainqueur afin de protéger les intérêts de Popovych.
Au classement général, Gesink s'est assuré cependant une avance conséquente sur ses adversaires à trois jours de l'arrivée. Rebellin est distancé désormais de 32 secondes, son compatriote Rinaldo Nocentini de 36 secondes. Quant à Popovych, son retard a augmenté à 42 secondes.
"Je vais essayer de garder ce maillot jusqu'au bout", a souri Gesink, un grand gabarit de 1,87 m qui s'est vite remis de sa déception d'avoir été devancé par Evans. "Je ne doute pas que nous allons y arriver".
Grands battus du jour, les Espagnols (L.L. Sanchez, Anton) ont terminé attardés au Mont Serein, à l'exception des deux représentants de l'équipe Quick Step (Garate, Barredo). En revanche, de nouveaux visages se sont montrés sur les pentes du Ventoux, notamment le Slovène Simon Spilak (8e) et les jeunes français Clément Lhotellerie (porteur du maillot de meilleur grimpeur) et Pierre Rolland (9e).
Vendredi, la cinquième étape relie Althen-des-Paluds, près d'Avignon, à Sisteron, en Haute-Provence, sur un parcours sélectif de 172,5 kilomètres propice aux échappées.
Gesink, 21 ans, s'est affirmé en grimpeur au Mont Serein, une petite station ensoleillée aux chalets cachés dans les champs de neige sur le versant nord du Ventoux.
Le grand espoir néerlandais, qui s'était signalé l'année passée dès sa première saison dans le peloton d'élite (9e de la Flèche Wallonne, vainqueur d'étape au Tour de Belgique), a distancé tous ses rivaux pour la victoire finale. A commencer par le Français Sylvain Chavanel, le porteur du maillot jaune de leader qui a cédé plus de 3 minutes dans les 5,5 derniers kilomètres.
Gesink a couru en futur patron dans cette étape qui se terminait par l'ascension du Ventoux escaladé jusqu'à 5 kilomètres du sommet. C'est lui qui a provoqué la décision dans les 4 derniers kilomètres après un début de montée rythmé par les coéquipiers de l'Italien Davide Rebellin (Zaugg, Kohl).
L'Allemand Jens Voigt, dernier rescapé d'une échappée lancée dès le 11e kilomètre (avec Eisel, Terpstra et Kuschynski), a été rejoint après le panneau des 4 derniers kilomètres. Dans un dernier effort, l'ancien maillot jaune du Tour s'est sacrifié au profit du Luxembourgeois Frank Schleck, qui allait cependant fléchir quelques instants plus tard.
De nouveaux visages
À son tour, Rebellin a lâché prise, imité ensuite par l'Ukrainien Yaroslav Popovych, le lieutenant d'Evans. Tous deux, victimes du rythme imposé par Gesink, ont accusé pour finir un retard supérieur à la demi-minute à l'altitude de 1400 mètres.
À l'avant, Gesink a continué à rouler jusqu'à la ligne, avec Evans dans son sillage. Il s'est incliné logiquement pour le succès d'étape face à l'Australien, intéressé par une victoire de prestige et par le gain de la bonification allouée au vainqueur afin de protéger les intérêts de Popovych.
Au classement général, Gesink s'est assuré cependant une avance conséquente sur ses adversaires à trois jours de l'arrivée. Rebellin est distancé désormais de 32 secondes, son compatriote Rinaldo Nocentini de 36 secondes. Quant à Popovych, son retard a augmenté à 42 secondes.
"Je vais essayer de garder ce maillot jusqu'au bout", a souri Gesink, un grand gabarit de 1,87 m qui s'est vite remis de sa déception d'avoir été devancé par Evans. "Je ne doute pas que nous allons y arriver".
Grands battus du jour, les Espagnols (L.L. Sanchez, Anton) ont terminé attardés au Mont Serein, à l'exception des deux représentants de l'équipe Quick Step (Garate, Barredo). En revanche, de nouveaux visages se sont montrés sur les pentes du Ventoux, notamment le Slovène Simon Spilak (8e) et les jeunes français Clément Lhotellerie (porteur du maillot de meilleur grimpeur) et Pierre Rolland (9e).
Vendredi, la cinquième étape relie Althen-des-Paluds, près d'Avignon, à Sisteron, en Haute-Provence, sur un parcours sélectif de 172,5 kilomètres propice aux échappées.