Giro : Hesjedal a perdu le maillot rose
Cyclisme mardi, 15 mai 2012. 11:11 samedi, 14 déc. 2024. 12:41
ASSISE, Italie - Le grimpeur espagnol Joaquin Rodriguez a exécuté sa partition sans faute, mardi, à Assise, où il a gagné la 10e étape et endossé le maillot rose de leader du Tour d'Italie.
Comme attendu, celui qui est surnommé "Purito" (cigarillo) depuis ses débuts professionnels pour son aisance dans les côtes s'est montré le plus fort dans l'arrivée jugée au coeur de la cité médiévale, après une montée pavée dans les rues étroites de la ville de Saint François.
"C'est peut-être le meilleur au monde dans ce genre d'arrivée", a soupiré le Canadien Ryder Hesjedal, qui a cédé son maillot rose au grimpeur catalan et a reculé à la deuxième place du classement général, à 17 secondes.
A 33 ans, anniversaire qu'il a fêté samedi dernier, le coureur de Katusha s'affirme un peu plus cette saison. Il a gagné sa première classique (Flèche Wallonne), le mois dernier, en s'imposant au sommet du mur de Huy. Avant de prendre le départ du Giro avec une ambition affirmée.
"Mon deuxième grand objectif de l'année, c'est de monter sur le podium du Giro et de lutter pour la victoire", a reconnu Rodriguez qui a négocié mieux qu'attendu les embûches de la première semaine, les étapes de plat au Danemark et le contre-la-montre par équipes de Vérone (2e).
À Assise, le nouveau leader du Giro a dû maîtriser son impatience naturelle pour attendre les 200 derniers mètres, sur les conseils de son équipe, et passer le Néerlandais Tom-Jelte Slagter longtemps en tête (7e).
La défense de Hesjedal
Sur la ligne, il a précédé de 2 secondes le Polonais Bartosz Huzarski et le champion d'Italie Giovanni Visconti, qui avait été distancé sur la partie la plus pentue de la montée d'arrivée, près de la basilique portant le nom de Saint François.
Hesjedal, sixième de l'étape derrière l'Italien Domenico Pozzovivo et le Français John Gadret (en regain de forme), s'est défendu de son mieux. Mais il a été victime de la bonification allouée au vainqueur (20 sec) dont son équipe semble avoir négligé l'impact. Ce sont ses coéquipiers qui ont roulé dans le final pour provoquer l'échec de l'échappée du jour, ouvrant la voie au "show" de Rodriguez et à sa victoire d'étape.
Après les 186 kilomètres, les autres favoris (Kreuziger, Basso, Scarponi) ont franchi la ligne dans le même temps, à 6 secondes du vainqueur. Seul, le Luxembourgeois Frank Schleck a cédé une poignée de secondes supplémentaires (26 sec au total).
Joaquin Rodriguez, dont le père prénommé Manuel fut coureur et directeur sportif dans les années 1980 (Colchon), a affiché toute sa joie de porter pour la première fois le maillot rose. Ce n'est que depuis 2010 qu'il court pour lui après avoir longtemps servi les intérês d'Alejandro Valverde et termine régulièrement dans le haut du classement des grands tours (4e de la Vuelta 2010, 5e du Giro 2011, 8e du Tour 2010).
Mercredi, la 11e étape, la plus longue de l'épreuve, s'étire sur 258 kilomètres (3 km de plus que prévu à cause de traversées de villes) entre Assise et Montecatini Terme, en Toscane. Le parcours de plaine présente deux côtes, la seconde à 11 kilomètres de l'arrivée.
Comme attendu, celui qui est surnommé "Purito" (cigarillo) depuis ses débuts professionnels pour son aisance dans les côtes s'est montré le plus fort dans l'arrivée jugée au coeur de la cité médiévale, après une montée pavée dans les rues étroites de la ville de Saint François.
"C'est peut-être le meilleur au monde dans ce genre d'arrivée", a soupiré le Canadien Ryder Hesjedal, qui a cédé son maillot rose au grimpeur catalan et a reculé à la deuxième place du classement général, à 17 secondes.
A 33 ans, anniversaire qu'il a fêté samedi dernier, le coureur de Katusha s'affirme un peu plus cette saison. Il a gagné sa première classique (Flèche Wallonne), le mois dernier, en s'imposant au sommet du mur de Huy. Avant de prendre le départ du Giro avec une ambition affirmée.
"Mon deuxième grand objectif de l'année, c'est de monter sur le podium du Giro et de lutter pour la victoire", a reconnu Rodriguez qui a négocié mieux qu'attendu les embûches de la première semaine, les étapes de plat au Danemark et le contre-la-montre par équipes de Vérone (2e).
À Assise, le nouveau leader du Giro a dû maîtriser son impatience naturelle pour attendre les 200 derniers mètres, sur les conseils de son équipe, et passer le Néerlandais Tom-Jelte Slagter longtemps en tête (7e).
La défense de Hesjedal
Sur la ligne, il a précédé de 2 secondes le Polonais Bartosz Huzarski et le champion d'Italie Giovanni Visconti, qui avait été distancé sur la partie la plus pentue de la montée d'arrivée, près de la basilique portant le nom de Saint François.
Hesjedal, sixième de l'étape derrière l'Italien Domenico Pozzovivo et le Français John Gadret (en regain de forme), s'est défendu de son mieux. Mais il a été victime de la bonification allouée au vainqueur (20 sec) dont son équipe semble avoir négligé l'impact. Ce sont ses coéquipiers qui ont roulé dans le final pour provoquer l'échec de l'échappée du jour, ouvrant la voie au "show" de Rodriguez et à sa victoire d'étape.
Après les 186 kilomètres, les autres favoris (Kreuziger, Basso, Scarponi) ont franchi la ligne dans le même temps, à 6 secondes du vainqueur. Seul, le Luxembourgeois Frank Schleck a cédé une poignée de secondes supplémentaires (26 sec au total).
Joaquin Rodriguez, dont le père prénommé Manuel fut coureur et directeur sportif dans les années 1980 (Colchon), a affiché toute sa joie de porter pour la première fois le maillot rose. Ce n'est que depuis 2010 qu'il court pour lui après avoir longtemps servi les intérês d'Alejandro Valverde et termine régulièrement dans le haut du classement des grands tours (4e de la Vuelta 2010, 5e du Giro 2011, 8e du Tour 2010).
Mercredi, la 11e étape, la plus longue de l'épreuve, s'étire sur 258 kilomètres (3 km de plus que prévu à cause de traversées de villes) entre Assise et Montecatini Terme, en Toscane. Le parcours de plaine présente deux côtes, la seconde à 11 kilomètres de l'arrivée.