Giro : la 17e étape à Piepoli
Cyclisme mercredi, 24 mai 2006. 12:36 vendredi, 13 déc. 2024. 03:33
PLAN DE CORONES, Italie (AFP) - Le grimpeur italien Leonardo Piepoli est sorti vainqueur de la 17e étape du Tour d'Italie cycliste tronquée à cause du mauvais temps, mercredi, au Passo Furcia (nord), devant son compatriote Ivan Basso, solidement installé en tête de la course.
La neige tombant en abondance à 2273 mètres d'altitude au Plan de Corones, le site d'arrivée initialement prévu qui était noyé dans un épais brouillard dès la mi-journée, a amené les organisateurs à supprimer les 5,5 derniers kilomètres, non goudronnés.
La ligne a été installée au Passo Furcia, à quelque 1740 mètres d'altitude, en conclusion d'une étape qui s'est transformée en course de côte finale.
Le premier col au programme, le Passo delle Erbe (1987 m), avait été auparavant contourné par un parcours alternatif, à la demande des coureurs.
"Il ne s'agit pas de faire du spectacle à tout prix, a déclaré le directeur du Giro, Angelo Zomegnan. Je comprends les préoccupation des coureurs. Les conditions de sécurité ne sont pas réunies. Je regrette pour le Plan de Corones. Nous essayerons de venir une autre fois".
Basso, qui avait annoncé au départ être prêt à s'adapter à toutes les éventualités, a approuvé le choix des organisateurs: "Ils prennent la décision la plus juste, pour l'ensemble des coureurs et pour la course."
Savoldelli recule
Ramenée à 121 kilomètres (au lieu des 133 km du programme), l'étape a confirmé la hiérarchie déjà délivrée dans la montagne. A savoir la supériorité de Basso, qui n'a gardé avec lui que le seul Piepoli, la résistance de l'Espagnol José Enrique Gutierrez, deuxième au classement, les limites actuelles de l'Italien Paolo Savoldelli qui a cédé la troisième place à son compatriote Gilberto Simoni.
Sur la ligne, Basso n'a pas disputé le sprint à Piepoli, qui a enlevé son deuxième succès quatre jours après s'être imposé sous une pluie glaciale à La Thuile. "Simoni m'a dit d'y aller, de jouer ma carte", a expliqué le grimpeur de l'équipe Saunier Duval, qui est âgé de 34 ans.
Les deux hommes ont distancé leurs derniers compagnons dans le dernier kilomètre. Mais Gutierrez n'a cédé que 15 secondes pour prendre la troisième place devant l'Italien Franco Pellizotti, le Mexicain Julio Perez Cuapio et le champion de France de cyclo-cross John Gadret (6e), pour la troisième fois dans le haut de tableau d'une étape de montagne.
L'Italien Damiano Cunego, quasi-défaillant la veille dans le Monte Bondone, s'est repris dans cette étape atypique (7e). Il a terminé devant Simoni, qui a été débordé aux 3 kilomètres sur une accélération de Perez Cuapio.
Jeudi, le Giro quitte pendant une journée les Dolomites. La 18e étape conduit de Sillian (Autriche) à Gemona del Friuli sur un parcours accidenté de 210 kilomètres pour rejoindre la petite cité du Frioul dévastée par un tremblement de terre voici trente ans.
La neige tombant en abondance à 2273 mètres d'altitude au Plan de Corones, le site d'arrivée initialement prévu qui était noyé dans un épais brouillard dès la mi-journée, a amené les organisateurs à supprimer les 5,5 derniers kilomètres, non goudronnés.
La ligne a été installée au Passo Furcia, à quelque 1740 mètres d'altitude, en conclusion d'une étape qui s'est transformée en course de côte finale.
Le premier col au programme, le Passo delle Erbe (1987 m), avait été auparavant contourné par un parcours alternatif, à la demande des coureurs.
"Il ne s'agit pas de faire du spectacle à tout prix, a déclaré le directeur du Giro, Angelo Zomegnan. Je comprends les préoccupation des coureurs. Les conditions de sécurité ne sont pas réunies. Je regrette pour le Plan de Corones. Nous essayerons de venir une autre fois".
Basso, qui avait annoncé au départ être prêt à s'adapter à toutes les éventualités, a approuvé le choix des organisateurs: "Ils prennent la décision la plus juste, pour l'ensemble des coureurs et pour la course."
Savoldelli recule
Ramenée à 121 kilomètres (au lieu des 133 km du programme), l'étape a confirmé la hiérarchie déjà délivrée dans la montagne. A savoir la supériorité de Basso, qui n'a gardé avec lui que le seul Piepoli, la résistance de l'Espagnol José Enrique Gutierrez, deuxième au classement, les limites actuelles de l'Italien Paolo Savoldelli qui a cédé la troisième place à son compatriote Gilberto Simoni.
Sur la ligne, Basso n'a pas disputé le sprint à Piepoli, qui a enlevé son deuxième succès quatre jours après s'être imposé sous une pluie glaciale à La Thuile. "Simoni m'a dit d'y aller, de jouer ma carte", a expliqué le grimpeur de l'équipe Saunier Duval, qui est âgé de 34 ans.
Les deux hommes ont distancé leurs derniers compagnons dans le dernier kilomètre. Mais Gutierrez n'a cédé que 15 secondes pour prendre la troisième place devant l'Italien Franco Pellizotti, le Mexicain Julio Perez Cuapio et le champion de France de cyclo-cross John Gadret (6e), pour la troisième fois dans le haut de tableau d'une étape de montagne.
L'Italien Damiano Cunego, quasi-défaillant la veille dans le Monte Bondone, s'est repris dans cette étape atypique (7e). Il a terminé devant Simoni, qui a été débordé aux 3 kilomètres sur une accélération de Perez Cuapio.
Jeudi, le Giro quitte pendant une journée les Dolomites. La 18e étape conduit de Sillian (Autriche) à Gemona del Friuli sur un parcours accidenté de 210 kilomètres pour rejoindre la petite cité du Frioul dévastée par un tremblement de terre voici trente ans.
