Giro : victoire de Laverde
Cyclisme dimanche, 21 mai 2006. 12:16 jeudi, 12 déc. 2024. 21:51
DOMODOSSOLA, Italie (AFP) - Malgré deux grands cols à franchir, la 14e étape du Tour d'Italie cycliste s'est transformée en simple transition, dimanche, entre Aoste et Domodossola (220 km), où le Colombien Luis Laverde s'est montré le plus malin.
La longue incursion de 160 kilomètres en territoire suisse, par le Grand Saint-Bernard (du moins, son tunnel) et le Simplon, a fait office de parenthèse. Au retour en Italie, un groupe de onze coureurs -en tête à partir du 27e km- s'est disputé le succès d'étape, près de huit minutes avant l'arrivée de l'Italien Ivan Basso, porteur du maillot rose, et de ses suivants.
A 5,5 kilomètres de la ligne, l'Espagnol Francisco Perez est passé à l'attaque pour prendre une centaine de mètres d'avance. Derrière lui, seul Laverde a fait l'effort immédiatement pour le rejoindre.
"J'avais vu dans la montée du col (le Simplon) qu'il cachait son jeu", a expliqué ensuite le vainqueur du jour. "Je m'attendais à ce qu'il démarre. J'y suis allé tout de suite".
Au prix d'un gros effort, Laverde est revenu dans le sillage de Perez qu'il a relayé parcimonieusement. Mais, les autres membres de l'échappée, qui comptaient pourtant deux coureurs de la même équipe (Tschopp et Zampieri pour Phonak), n'ont pu boucher le trou de quelque 150 mètres dans les rues de Domodossola, la ville qui fête cette année le centenaire du percement du tunnel ferroviaire du Simplon reliant l'Italie à la Suisse.
Casar se place
Laverde, qui porte les couleurs de l'équipe Panaria (l'une des deux invitées par les organisateurs), est resté dans la roue de Perez, à l'allure de rouleur surpuissant, sous la flamme rouge avant de le déborder au sprint. "J'ai du mal à réaliser", a avoué ensuite ce coureur peu connu de 26 ans, qui a toutefois terminé 15e du Giro 2004.
Passé professionnel dans une équipe italienne de deuxième division en 2001, Laverde, au gabarit de grimpeur (1,69 m pour 63 kg), habite pendant la saison cycliste européenne en Italie -à Imola- où il partage un appartement avec le Mexicain Moises Aldape Chavez. Il apprécie infiniment de revenir ensuite dans sa ville de Medellin dont il dit: "C'est la plus belle ville du monde !"
Hormis ce 13e succès d'étape colombien dans le Giro, l'échappée a permis à Sandy Casar de remonter à la 6e place du classement général (un bond de 15 échelons) à une semaine de l'arrivée. Mais le Français, qui avait coché la journée sur son programme, était venu surtout pour gagner une étape sans brûler toutes ses forces dans l'optique du Tour de France.
Basso, qui n'a pas été inquiété, a souligné que le Giro, dans son déroulé de course, ressemblait de plus en plus au Tour de France: "Dès le début de l'étape, il y a la grande bagarre. Tout le monde veut être dans l'échappée."
Lundi, le Tour d'Italie s'offre une dernière liaison avant l'entrée dans les Dolomites lors de la 15e étape entre Mergozzo et Brescia (189 km). Le parcours sans aucune difficulté de relief s'adresse aux routiers-sprinteurs, notamment au champion olympique italien Paolo Bettini toujours dans l'attente de son premier succès depuis le départ de Belgique.
La longue incursion de 160 kilomètres en territoire suisse, par le Grand Saint-Bernard (du moins, son tunnel) et le Simplon, a fait office de parenthèse. Au retour en Italie, un groupe de onze coureurs -en tête à partir du 27e km- s'est disputé le succès d'étape, près de huit minutes avant l'arrivée de l'Italien Ivan Basso, porteur du maillot rose, et de ses suivants.
A 5,5 kilomètres de la ligne, l'Espagnol Francisco Perez est passé à l'attaque pour prendre une centaine de mètres d'avance. Derrière lui, seul Laverde a fait l'effort immédiatement pour le rejoindre.
"J'avais vu dans la montée du col (le Simplon) qu'il cachait son jeu", a expliqué ensuite le vainqueur du jour. "Je m'attendais à ce qu'il démarre. J'y suis allé tout de suite".
Au prix d'un gros effort, Laverde est revenu dans le sillage de Perez qu'il a relayé parcimonieusement. Mais, les autres membres de l'échappée, qui comptaient pourtant deux coureurs de la même équipe (Tschopp et Zampieri pour Phonak), n'ont pu boucher le trou de quelque 150 mètres dans les rues de Domodossola, la ville qui fête cette année le centenaire du percement du tunnel ferroviaire du Simplon reliant l'Italie à la Suisse.
Casar se place
Laverde, qui porte les couleurs de l'équipe Panaria (l'une des deux invitées par les organisateurs), est resté dans la roue de Perez, à l'allure de rouleur surpuissant, sous la flamme rouge avant de le déborder au sprint. "J'ai du mal à réaliser", a avoué ensuite ce coureur peu connu de 26 ans, qui a toutefois terminé 15e du Giro 2004.
Passé professionnel dans une équipe italienne de deuxième division en 2001, Laverde, au gabarit de grimpeur (1,69 m pour 63 kg), habite pendant la saison cycliste européenne en Italie -à Imola- où il partage un appartement avec le Mexicain Moises Aldape Chavez. Il apprécie infiniment de revenir ensuite dans sa ville de Medellin dont il dit: "C'est la plus belle ville du monde !"
Hormis ce 13e succès d'étape colombien dans le Giro, l'échappée a permis à Sandy Casar de remonter à la 6e place du classement général (un bond de 15 échelons) à une semaine de l'arrivée. Mais le Français, qui avait coché la journée sur son programme, était venu surtout pour gagner une étape sans brûler toutes ses forces dans l'optique du Tour de France.
Basso, qui n'a pas été inquiété, a souligné que le Giro, dans son déroulé de course, ressemblait de plus en plus au Tour de France: "Dès le début de l'étape, il y a la grande bagarre. Tout le monde veut être dans l'échappée."
Lundi, le Tour d'Italie s'offre une dernière liaison avant l'entrée dans les Dolomites lors de la 15e étape entre Mergozzo et Brescia (189 km). Le parcours sans aucune difficulté de relief s'adresse aux routiers-sprinteurs, notamment au champion olympique italien Paolo Bettini toujours dans l'attente de son premier succès depuis le départ de Belgique.