Jaan Kirsipuu l'emporte de justesse au sprint
Cyclisme dimanche, 4 juil. 2004. 12:46 mercredi, 11 déc. 2024. 15:27
CHARLEROI, Belgique (AFP) - Le vétéran estonien Jaan Kirsipuu (AG2R) s'est imposé d'extrême justesse dans le sprint d'arrivée de la première étape du Tour de France cycliste, dimanche à Charleroi, où le Suisse Fabian Cancellara (Fassa Bortolo) a gardé le maillot jaune.
L'examen de la photo-finish a été nécessaire pour départager les deux premiers au terme des 202,5 kilomètres d'une étape rendue difficile par la pluie.
Kirsipuu, qui avait levé la main après avoir franchi la ligne, a été conforté dans son impression par le jury. Il a été désigné vainqueur devant l'Australien Robbie McEwen et le Norvégien Thor Hushovd qui avait lancé le sprint de loin.
La quatrième place est revenue à l'Allemand Danilo Hondo devant un coéquipier de Kirsipuu, le Français Jean-Patrick Nazon.
Le favori du sprint, l'Italien Alessandro Petacchi, s'est classé seulement huitième. Petacchi, mal placé, a été gêné par McEwen et a été contraint de couper son effort.
De nombreuses chutes ont émaillé la première partie de course, sur une chaussée glissante.
McGee attardé
Mais, contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, l'Australien Brad McGee n'a pas dû son retard à l'une d'entre elles.
Le premier maillot jaune du Tour du Centenaire (2003), qui souffre du dos, a passé une mauvaise journée. Il a été distancé à plusieurs reprises avant de lâcher prise dans la partie finale et de céder plus de six minutes malgré le secours de son coéquipier de la Fdjeux.com, le champion d'Australie, Matthew Wilson.
L'équipe Fassa Bortolo, travaillant à la fois pour Cancellara et Petacchi, a réduit à néant l'échappée de cinq coureurs (Voigt, Renier, Tombak, Bettini, Eisel) qui ont compté jusqu'à 3 min 45 sec d'avance (km 55).
Malgré l'opiniâtreté de l'Allemand Jens Voigt, la jonction est intervenue à 71 kilomètres de l'arrivée avant que l'équipe italienne soit de nouveau mise à contribution par une fugue du Belge Marc Wauters et du Danois Jakob Piil à 48 kilomètres de l'arrivée.
Le duo a défendu son avance (1 min 45 sec aux 20 kilomètres) d'arrache-pied mais a dû baisser pavillon dans les rues de Charleroi, à 1600 mètres de la ligne.
Un "cerisier" fidèle
Au sprint, contre le vent, Kirsipuu a voulu prendre le sillage de l'Italien Stefano Zanini, la rampe de lancement habituelle du Belge Tom Boonen (victime pour sa part d'un saut de chaîne). Il a changé d'avis quand Zanini s'est relevé, conscient de l'absence de son sprinteur, et a suivi Hushovd avant de le déborder.
McEwen, qui a jeté son vélo sur la ligne, a échoué à quelques centimètres de Kirsipuu, tout heureux de gagner pour la quatrième fois sur le Tour.
L'Estonien, dont le patronyme veut dire "cerisier" dans la langue de son pays, a déjà enlevé les étapes de Challans (1999) et de Strasbourg (2001), toutes deux au sprint, ainsi que celle de Rouen (2002).
"Je ne pensais pas gagner au sprint. Je n'étais pas en très bonne condition avant le Tour et j'ai fait un mauvais prologue. J'ai seulement pris confiance au dernier sprint intermédiaire", a déclaré Kirsipuu qui, à près de 35 ans (il fêtera son anniversaire le 17 juillet), possède l'expérience nécessaire pour surmonter les mauvaises passes.
Depuis ses débuts professionnels en 1992, l'Estonien, qui réside le plus souvent pendant la saison cycliste près de Chambéry, compte 116 victoires à son palmarès. Pour l'équipe de Vincent Lavenu, à laquelle il est fidèle depuis ses débuts -une rareté dans le monde professionnel!-, la présence de Kirsipuu reste une aubaine appréciée.
Lundi, le Tour effectue une première incursion en France dans sa deuxième étape favorable aux sprinteurs et longue de 197 kilomètres entre les villes belges de Charleroi et de Namur, qui accueille la Grande Boucle pour la première fois depuis 1959 (victoire de Favero).
L'examen de la photo-finish a été nécessaire pour départager les deux premiers au terme des 202,5 kilomètres d'une étape rendue difficile par la pluie.
Kirsipuu, qui avait levé la main après avoir franchi la ligne, a été conforté dans son impression par le jury. Il a été désigné vainqueur devant l'Australien Robbie McEwen et le Norvégien Thor Hushovd qui avait lancé le sprint de loin.
La quatrième place est revenue à l'Allemand Danilo Hondo devant un coéquipier de Kirsipuu, le Français Jean-Patrick Nazon.
Le favori du sprint, l'Italien Alessandro Petacchi, s'est classé seulement huitième. Petacchi, mal placé, a été gêné par McEwen et a été contraint de couper son effort.
De nombreuses chutes ont émaillé la première partie de course, sur une chaussée glissante.
McGee attardé
Mais, contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, l'Australien Brad McGee n'a pas dû son retard à l'une d'entre elles.
Le premier maillot jaune du Tour du Centenaire (2003), qui souffre du dos, a passé une mauvaise journée. Il a été distancé à plusieurs reprises avant de lâcher prise dans la partie finale et de céder plus de six minutes malgré le secours de son coéquipier de la Fdjeux.com, le champion d'Australie, Matthew Wilson.
L'équipe Fassa Bortolo, travaillant à la fois pour Cancellara et Petacchi, a réduit à néant l'échappée de cinq coureurs (Voigt, Renier, Tombak, Bettini, Eisel) qui ont compté jusqu'à 3 min 45 sec d'avance (km 55).
Malgré l'opiniâtreté de l'Allemand Jens Voigt, la jonction est intervenue à 71 kilomètres de l'arrivée avant que l'équipe italienne soit de nouveau mise à contribution par une fugue du Belge Marc Wauters et du Danois Jakob Piil à 48 kilomètres de l'arrivée.
Le duo a défendu son avance (1 min 45 sec aux 20 kilomètres) d'arrache-pied mais a dû baisser pavillon dans les rues de Charleroi, à 1600 mètres de la ligne.
Un "cerisier" fidèle
Au sprint, contre le vent, Kirsipuu a voulu prendre le sillage de l'Italien Stefano Zanini, la rampe de lancement habituelle du Belge Tom Boonen (victime pour sa part d'un saut de chaîne). Il a changé d'avis quand Zanini s'est relevé, conscient de l'absence de son sprinteur, et a suivi Hushovd avant de le déborder.
McEwen, qui a jeté son vélo sur la ligne, a échoué à quelques centimètres de Kirsipuu, tout heureux de gagner pour la quatrième fois sur le Tour.
L'Estonien, dont le patronyme veut dire "cerisier" dans la langue de son pays, a déjà enlevé les étapes de Challans (1999) et de Strasbourg (2001), toutes deux au sprint, ainsi que celle de Rouen (2002).
"Je ne pensais pas gagner au sprint. Je n'étais pas en très bonne condition avant le Tour et j'ai fait un mauvais prologue. J'ai seulement pris confiance au dernier sprint intermédiaire", a déclaré Kirsipuu qui, à près de 35 ans (il fêtera son anniversaire le 17 juillet), possède l'expérience nécessaire pour surmonter les mauvaises passes.
Depuis ses débuts professionnels en 1992, l'Estonien, qui réside le plus souvent pendant la saison cycliste près de Chambéry, compte 116 victoires à son palmarès. Pour l'équipe de Vincent Lavenu, à laquelle il est fidèle depuis ses débuts -une rareté dans le monde professionnel!-, la présence de Kirsipuu reste une aubaine appréciée.
Lundi, le Tour effectue une première incursion en France dans sa deuxième étape favorable aux sprinteurs et longue de 197 kilomètres entre les villes belges de Charleroi et de Namur, qui accueille la Grande Boucle pour la première fois depuis 1959 (victoire de Favero).