Jakob Piil l'emporte à Marseille sous la chaleur
Cyclisme mardi, 15 juil. 2003. 12:45 samedi, 14 déc. 2024. 07:44
MARSEILLE (AP) - Après être passé infructueusement deux fois à un cheveu de la victoire, Jakob Piil (CSC) a su remporter son premier succès dans le Tour de France au terme de la 10e étape disputée sous la canicule mardi, sur 219,5 km, entre Gap et Marseille.
Aux abords immédiats du célèbre Stade Vélodrome, le Danois de 30 ans a battu au sprint l'Italien Fabio Sacchi (Saeco), les deux hommes ayant distancé dans le final leurs sept camarades d'échappés partis le matin au 16e km.
Le drame qui avait frappé le peloton lundi avec l'abandon sur chute de l'Espagnol Joseba Beloki, deuxième du classement, a cette fois épargné la course. L'Américain Lance Armstrong a conservé sans problème son maillot jaune, n'ayant pas cette fois à couper à travers champ comme la veille, pour conserver son équilibre.
L'Américain n'était menacé par aucun des neuf hommes ayant mené cette échappée victorieuse de 203,5 km, la plus longue du Tour 2003, qui ont compté jusqu'à 24:10 minutes d'avance. Le Texan de 31 ans, quadruple tenant du titre dans la Grande Boucle, conserve à la veille de la journée de repos mercredi à Narbonne 21 secondes d'avance sur le Kazakh Alexandre Vinokourov (Telekom) et 1:02 minute sur l'Espagnol Iban Mayo (Euskaltel).
Deuxième à Montluçon il y a deux ans derrière le Belge Serge Baguet, victime d'une perte de pédales dans l'emballage final à Bourg-en-Bresse l'an dernier (3e), Piil a su résister à Sacchi, les deux hommes ayant faussé compagnie aux autres échappés sur la magnifique corniche marseillaise, en face du château d'If.
Avant de s'expliquer en duel singulier, les deux coureurs se sont tapés dans la main sur l'avenue Michelet (2200 mètres) conduisant à l'arrivée. Profitant de son expérience d'ex-pistard, le Danois a remporté ce sprint court, déclenché par l'Italien à 300 mètres de la ligne.
"Ca fait deux ans que je courais après une victoire d'étape sur le Tour, a déclaré Piil. Je suis très heureux. Au cours des deux dernières années, j'ai accumulé beaucoup d'expérience dans ce genre de final, et on ne me reprendra pas à me faire battre dans ce type de sprint."
Le Danois avait remporté Paris-Tours, la classique de la Coupe du monde, en 2002.
"On peut comparer une victoire d'étape dans le Tour et un succès en Coupe du monde, la joie intense est la même", a-t-il dit.
Le Néerlandais Bram De Groot (Rabobank) a pris la troisième place, à 49 secondes des deux premiers.
L'Australien Baden Cooke (FDJeux.com), toujours en vert, a remporté le sprint du peloton, arrivé avec 21:23 minutes de retard sur la ligne d'arrivée, ce qui n'a pas empêché Armstrong de conserver le maillot jaune. Dans l'échappée des neuf comprenant justement le Belge Baguet et le Français Philippe Gaumont, le plus dangereux adversaire du quadruple vainqueur du Tour était en effet l'Espagnol José Enrique Gutierrez, qui comptait 47:04 minutes de retard sur Armstrong au départ de Gap.
L'étape a également été marquée par une manifestation de partisans de José Bové, qui a arrêté le peloton 1:30 minute au km 147, sans perturber le classement général, tous les favoris ayant été bloqués ensemble.
Piil a rendu hommage à Laurent Jalabert, l'ex-numéro 1 mondial membre de l'équipe CSC pour sa dernière année de professionnel l'an dernier.
"Il m'a appris à vaincre, et on sait désormais se débrouiller seuls. Mais c'est un gros manque pour l'équipe", a-t-il dit.
Le peloton va retrouver des forces mercredi à Narbonne, avant le premier contre-la-montre individuel et les quatre redoutables étapes de montagne dans les Pyrénées.
Armstrong, moins impérial dans les Alpes que les années précédentes, reste à portée de fusil de l'opposition, et notamment de Mayo, qui sera sur ses terres dans les Pyrénées.
"Il n'y a pas de tactique définie, mais devant la population basque, toute l'équipe attaquera, moi compris", a déclaré Mayo après avoir franchi la ligne à Marseille, bien calé au sein du peloton.
Aux abords immédiats du célèbre Stade Vélodrome, le Danois de 30 ans a battu au sprint l'Italien Fabio Sacchi (Saeco), les deux hommes ayant distancé dans le final leurs sept camarades d'échappés partis le matin au 16e km.
Le drame qui avait frappé le peloton lundi avec l'abandon sur chute de l'Espagnol Joseba Beloki, deuxième du classement, a cette fois épargné la course. L'Américain Lance Armstrong a conservé sans problème son maillot jaune, n'ayant pas cette fois à couper à travers champ comme la veille, pour conserver son équilibre.
L'Américain n'était menacé par aucun des neuf hommes ayant mené cette échappée victorieuse de 203,5 km, la plus longue du Tour 2003, qui ont compté jusqu'à 24:10 minutes d'avance. Le Texan de 31 ans, quadruple tenant du titre dans la Grande Boucle, conserve à la veille de la journée de repos mercredi à Narbonne 21 secondes d'avance sur le Kazakh Alexandre Vinokourov (Telekom) et 1:02 minute sur l'Espagnol Iban Mayo (Euskaltel).
Deuxième à Montluçon il y a deux ans derrière le Belge Serge Baguet, victime d'une perte de pédales dans l'emballage final à Bourg-en-Bresse l'an dernier (3e), Piil a su résister à Sacchi, les deux hommes ayant faussé compagnie aux autres échappés sur la magnifique corniche marseillaise, en face du château d'If.
Avant de s'expliquer en duel singulier, les deux coureurs se sont tapés dans la main sur l'avenue Michelet (2200 mètres) conduisant à l'arrivée. Profitant de son expérience d'ex-pistard, le Danois a remporté ce sprint court, déclenché par l'Italien à 300 mètres de la ligne.
"Ca fait deux ans que je courais après une victoire d'étape sur le Tour, a déclaré Piil. Je suis très heureux. Au cours des deux dernières années, j'ai accumulé beaucoup d'expérience dans ce genre de final, et on ne me reprendra pas à me faire battre dans ce type de sprint."
Le Danois avait remporté Paris-Tours, la classique de la Coupe du monde, en 2002.
"On peut comparer une victoire d'étape dans le Tour et un succès en Coupe du monde, la joie intense est la même", a-t-il dit.
Le Néerlandais Bram De Groot (Rabobank) a pris la troisième place, à 49 secondes des deux premiers.
L'Australien Baden Cooke (FDJeux.com), toujours en vert, a remporté le sprint du peloton, arrivé avec 21:23 minutes de retard sur la ligne d'arrivée, ce qui n'a pas empêché Armstrong de conserver le maillot jaune. Dans l'échappée des neuf comprenant justement le Belge Baguet et le Français Philippe Gaumont, le plus dangereux adversaire du quadruple vainqueur du Tour était en effet l'Espagnol José Enrique Gutierrez, qui comptait 47:04 minutes de retard sur Armstrong au départ de Gap.
L'étape a également été marquée par une manifestation de partisans de José Bové, qui a arrêté le peloton 1:30 minute au km 147, sans perturber le classement général, tous les favoris ayant été bloqués ensemble.
Piil a rendu hommage à Laurent Jalabert, l'ex-numéro 1 mondial membre de l'équipe CSC pour sa dernière année de professionnel l'an dernier.
"Il m'a appris à vaincre, et on sait désormais se débrouiller seuls. Mais c'est un gros manque pour l'équipe", a-t-il dit.
Le peloton va retrouver des forces mercredi à Narbonne, avant le premier contre-la-montre individuel et les quatre redoutables étapes de montagne dans les Pyrénées.
Armstrong, moins impérial dans les Alpes que les années précédentes, reste à portée de fusil de l'opposition, et notamment de Mayo, qui sera sur ses terres dans les Pyrénées.
"Il n'y a pas de tactique définie, mais devant la population basque, toute l'équipe attaquera, moi compris", a déclaré Mayo après avoir franchi la ligne à Marseille, bien calé au sein du peloton.