L'AFLD sanctionne Landis
Cyclisme mercredi, 19 déc. 2007. 12:32 mercredi, 11 déc. 2024. 10:40
PARIS - L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a révélé, mercredi matin, avoir prononcé une interdiction de s'aligner dans une épreuve en France pendant deux ans à l'encontre du coureur cycliste Floyd Landis, reconnu coupable de dopage lors du Tour de France 2006.
"Floyd Landis a l'interdiction pendant deux ans de participer à toute compétition ou manifestation sportive organisée par une fédération française", a déclaré Pierre Bordry, président de l'AFLD en précisant que cette mesure courait jusqu'à fin janvier 2009.
Cette décision suit celle de l'agence américaine anti-dopage (USADA) qui, en septembre dernier, avait décidé de retirer pour deux ans sa licence sportive à l'ancien bras droit de Lance Amstrong sur le Tour de France.
"Après cette décision, nous pouvions soit classer le dossier, soit décider de sanctionner à notre tour. Nous avons choisi de ne pas classer car sans cela Landis aura pu courir en France en dehors des compétitions organisées par l'Union cycliste Internationale", a poursuivi M. Bordry.
Le coureur américain a fait appel de la sanction de l'USADA devant le tribunal arbitral du sport (TAS). De même, il pourra contester la sanction infligée par l'AFLD devant le Conseil d'Etat.
Landis, vainqueur du Tour de France 2006, avait été contrôlé avec un taux anormalement élevé de testostérone à l'issue de la 17ème étape de cette épreuve dont l'arrivée était jugée le 20 juillet à Morzine.
L'AFLD qui s'était saisie du dossier à la suite du CPLD (Conseil de prévention et de lutte contre le dopage) avait décidé de suspendre sa propre procédure à l'encontre de Landis tant que celle engagée contre le coureur aux Etats-Unis ne serait pas close.
En échange, Landis s'était engagé, pas un courrier reçu le 30 janvier dernier, à ne pas faire de compétition en France en 2007.
"Floyd Landis a l'interdiction pendant deux ans de participer à toute compétition ou manifestation sportive organisée par une fédération française", a déclaré Pierre Bordry, président de l'AFLD en précisant que cette mesure courait jusqu'à fin janvier 2009.
Cette décision suit celle de l'agence américaine anti-dopage (USADA) qui, en septembre dernier, avait décidé de retirer pour deux ans sa licence sportive à l'ancien bras droit de Lance Amstrong sur le Tour de France.
"Après cette décision, nous pouvions soit classer le dossier, soit décider de sanctionner à notre tour. Nous avons choisi de ne pas classer car sans cela Landis aura pu courir en France en dehors des compétitions organisées par l'Union cycliste Internationale", a poursuivi M. Bordry.
Le coureur américain a fait appel de la sanction de l'USADA devant le tribunal arbitral du sport (TAS). De même, il pourra contester la sanction infligée par l'AFLD devant le Conseil d'Etat.
Landis, vainqueur du Tour de France 2006, avait été contrôlé avec un taux anormalement élevé de testostérone à l'issue de la 17ème étape de cette épreuve dont l'arrivée était jugée le 20 juillet à Morzine.
L'AFLD qui s'était saisie du dossier à la suite du CPLD (Conseil de prévention et de lutte contre le dopage) avait décidé de suspendre sa propre procédure à l'encontre de Landis tant que celle engagée contre le coureur aux Etats-Unis ne serait pas close.
En échange, Landis s'était engagé, pas un courrier reçu le 30 janvier dernier, à ne pas faire de compétition en France en 2007.