L'appel de Valverde rejeté par le TAS
Cyclisme mardi, 16 mars 2010. 10:00 mercredi, 11 déc. 2024. 05:39
LAUSANNE, Suisse - Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté l'appel du cycliste espagnol Alejandro Valverde contre sa suspension pour deux ans de toute course sur le sol italien. L'Union cycliste internationale (UCI) a réagi en évoquant une prochaine suspension internationale, tandis que le cycliste a, lui, fait appel devant le Tribunal fédéral suisse.
Le tribunal de Lausanne, plus haute instance juridique sportive, a validé la décision prise par le Comité olympique italien (CONI), qui avait suspendu en mai dernier Valverde pour deux ans en raison de son implication présumée dans le scandale de dopage sanguin en Espagne connu sous le nom d'Opération Puerto.
Disant accueillir "très favorablement la décision du TAS", l'UCI a exprimé "sa détermination à s'engager, après examen des attendus du TAS, dans les procédures adéquates pour arriver à une suspension applicable au niveau international."
Le CONI avait pris sa décision en mai dernier sur la base de preuves saisies par la police espagnole en 2006. Le CONI avait établi que l'ADN du coureur de la Caisse d'Epargne, prélevé lors d'une étape du Tour de France 2008 en Italie, correspondait à celui de poches de sang saisies dans une clinique de Madrid où étaient réalisées les manipulations sanguines de l'Opération Puerto.
"Les autorités judiciaires italiennes avaient obtenu (...) un échantillon de cette poche qui, selon une analyse réalisée par le laboratoire de Barcelone en 2006, contenait de l'EPO", a fait savoir le TAS dans son communiqué.
Valverde avait fait appel de cette décision, estimant que le CONI n'avait aucune légitimité dans cette affaire et qu'il n'était pas habilité à utiliser des preuves espagnoles. Sa suspension l'avait obligé à déclarer forfait pour le Tour de France 2009, qui faisait un détour par l'Italie.
Dans un communiqué diffusé mardi par son équipe Caisse d'Epargne, Valverde a dénoncé "le manque d'impartialité" du TAS et annoncé qu'il faisait appel devant le Tribunal fédéral suisse.
Désormais interdit de course en Italie jusqu'en mai 2011, le coureur espagnol peut en revanche courir dans tous les autres pays. Sa suspension ne l'empêchera donc pas de participer au Tour de France 2010, qui ne passera pas cette année en territoire italien.
Les ennuis de Valverde, âgé de 29 ans, ne sont toutefois peut-être pas encore finis. Le TAS étudiera en effet à partir de jeudi le dossier qui oppose d'un côté le coureur à la Fédération espagnole de cyclisme à l'UCI et l'Agence mondiale antidopage (AMA) de l'autre.
L'UCI et l'AMA ont saisi le tribunal de Lausanne pour contraindre la Fédération espagnole à ouvrir une enquête disciplinaire contre Valverde sur la base des preuves saisies dans le cadre de la procédure sur l'Opération Puerto.
L'audience de jeudi est inhabituelle dans le sens où le TAS ne se prononce généralement que lors de procédures d'appel. Or, le panel de juges sera jeudi la première juridiction à étudier le fonds du dossier.
Le tribunal de Lausanne, plus haute instance juridique sportive, a validé la décision prise par le Comité olympique italien (CONI), qui avait suspendu en mai dernier Valverde pour deux ans en raison de son implication présumée dans le scandale de dopage sanguin en Espagne connu sous le nom d'Opération Puerto.
Disant accueillir "très favorablement la décision du TAS", l'UCI a exprimé "sa détermination à s'engager, après examen des attendus du TAS, dans les procédures adéquates pour arriver à une suspension applicable au niveau international."
Le CONI avait pris sa décision en mai dernier sur la base de preuves saisies par la police espagnole en 2006. Le CONI avait établi que l'ADN du coureur de la Caisse d'Epargne, prélevé lors d'une étape du Tour de France 2008 en Italie, correspondait à celui de poches de sang saisies dans une clinique de Madrid où étaient réalisées les manipulations sanguines de l'Opération Puerto.
"Les autorités judiciaires italiennes avaient obtenu (...) un échantillon de cette poche qui, selon une analyse réalisée par le laboratoire de Barcelone en 2006, contenait de l'EPO", a fait savoir le TAS dans son communiqué.
Valverde avait fait appel de cette décision, estimant que le CONI n'avait aucune légitimité dans cette affaire et qu'il n'était pas habilité à utiliser des preuves espagnoles. Sa suspension l'avait obligé à déclarer forfait pour le Tour de France 2009, qui faisait un détour par l'Italie.
Dans un communiqué diffusé mardi par son équipe Caisse d'Epargne, Valverde a dénoncé "le manque d'impartialité" du TAS et annoncé qu'il faisait appel devant le Tribunal fédéral suisse.
Désormais interdit de course en Italie jusqu'en mai 2011, le coureur espagnol peut en revanche courir dans tous les autres pays. Sa suspension ne l'empêchera donc pas de participer au Tour de France 2010, qui ne passera pas cette année en territoire italien.
Les ennuis de Valverde, âgé de 29 ans, ne sont toutefois peut-être pas encore finis. Le TAS étudiera en effet à partir de jeudi le dossier qui oppose d'un côté le coureur à la Fédération espagnole de cyclisme à l'UCI et l'Agence mondiale antidopage (AMA) de l'autre.
L'UCI et l'AMA ont saisi le tribunal de Lausanne pour contraindre la Fédération espagnole à ouvrir une enquête disciplinaire contre Valverde sur la base des preuves saisies dans le cadre de la procédure sur l'Opération Puerto.
L'audience de jeudi est inhabituelle dans le sens où le TAS ne se prononce généralement que lors de procédures d'appel. Or, le panel de juges sera jeudi la première juridiction à étudier le fonds du dossier.