L'Australien Mark French suspendu à vie de jeux Olympiques
Cyclisme lundi, 21 juin 2004. 12:03 samedi, 14 déc. 2024. 05:52
(Source d'image:RDS)
SYDNEY (AFP) - L'ancien champion du monde junior australien de cyclisme sur piste Mark French a été suspendu à vie de Jeux par le Comité olympique australien (AOC), lundi, pour avoir participé à un trafic de produits dopants.
French (19 ans), qui avait déjà été suspendu deux ans pour usage de substance interdite, par la Fédération australienne de cyclisme, avait été reconnu coupable par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Des seringues et des ampoules contenant une hormone de croissance équine avaient notamment été retrouvées dans la chambre de French à l'Institut des sports australien (AIS) à Adélaïde.
Le sénateur d'opposition (parti travailliste) John Faulkner avait déclaré devant le parlement vendredi qu'un groupe de cyclistes comprenant deux médaillés d'or potentiels aux jeux Olympiques d'Athènes, dont les noms n'ont pas été révélés, avaient pris des substances interdites au sein de l'AIS.
Selon le sénateur, qui se basait sur le témoignage sous serment de French au TAS, jusqu'à six coureurs s'enfermaient régulièrement dans la chambre de Mark French.
Le Comité olympique australien avait demandé le lendemain à la Fédération australienne de cyclisme (CA) de diligenter une enquête sur des accusations de trafic de produits dopants au sein de l'Institut australien des sports.
"Compte-tenu du fait que deux des charges pesant sur lui montrent qu'il a participé à un trafic, Marc est inéligible à vie pour représenter l'Australie aux jeux Olympiques", a déclaré lundi le conseiller juridique de l'AOC, Simon Rofe.
Et les autres ?
"C'est dur, mais c'est un junior, quadruple champion du monde (en 2001 aux Etats-Unis et en 2002 à Melbourne), qui a été éduqué au dopage. Le message est que l'AOC traite ses athlètes de la même manière qu'il demande au reste du monde de traiter les leurs", a-t-il ajouté.
Le père du coureur, David French, qui a reçu la notification de la suspension à vie de son fils a déclaré: "Nous ne pouvons pas y croire. Mark est victime d'un règlement de compte politique. Y-a-t-il jamais eu un sportif australien condamné aussi lourdement sans même avoir été contrôlé positif?", a-t-il demandé.
Rofe a encore indiqué qu'il ignorait si French collaborerait avec la justice sur l'ampleur du trafic. Dans ce cas, sa suspension à vie des JO pourrait être ramenée à huit ans.
L'enquête judiciaire a été confiée au juge Robert Adamson. Il ne dispose que de trois semaines pour identifier les complices de French avant le début du épreuves de cyclisme sur piste aux Jeux d'Athènes (13-29 août).
L'AOC s'est assuré auprès de la Fédération australienne de cyclisme (CA) qu'elle enverrait à Athènes une délégation propre, exigeant que le cas des autres coureurs impliqués dans le trafic et dont l'indentité n'a pas été révélée, soit résolu avant le 9 juillet, date limite pour la désignation des sportifs retenus pour les JO.
Le responsable du cyclisme de haut niveau à la CA Mike Flynn a affirmé que l'équipe australienne gérait bien le scandale. "Ils sont suffisamment professionnels pour faire leur boulot. Ils estiment aussi que French devrait rendre publics les noms de ses complices, avec les preuves".
French (19 ans), qui avait déjà été suspendu deux ans pour usage de substance interdite, par la Fédération australienne de cyclisme, avait été reconnu coupable par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Des seringues et des ampoules contenant une hormone de croissance équine avaient notamment été retrouvées dans la chambre de French à l'Institut des sports australien (AIS) à Adélaïde.
Le sénateur d'opposition (parti travailliste) John Faulkner avait déclaré devant le parlement vendredi qu'un groupe de cyclistes comprenant deux médaillés d'or potentiels aux jeux Olympiques d'Athènes, dont les noms n'ont pas été révélés, avaient pris des substances interdites au sein de l'AIS.
Selon le sénateur, qui se basait sur le témoignage sous serment de French au TAS, jusqu'à six coureurs s'enfermaient régulièrement dans la chambre de Mark French.
Le Comité olympique australien avait demandé le lendemain à la Fédération australienne de cyclisme (CA) de diligenter une enquête sur des accusations de trafic de produits dopants au sein de l'Institut australien des sports.
"Compte-tenu du fait que deux des charges pesant sur lui montrent qu'il a participé à un trafic, Marc est inéligible à vie pour représenter l'Australie aux jeux Olympiques", a déclaré lundi le conseiller juridique de l'AOC, Simon Rofe.
Et les autres ?
"C'est dur, mais c'est un junior, quadruple champion du monde (en 2001 aux Etats-Unis et en 2002 à Melbourne), qui a été éduqué au dopage. Le message est que l'AOC traite ses athlètes de la même manière qu'il demande au reste du monde de traiter les leurs", a-t-il ajouté.
Le père du coureur, David French, qui a reçu la notification de la suspension à vie de son fils a déclaré: "Nous ne pouvons pas y croire. Mark est victime d'un règlement de compte politique. Y-a-t-il jamais eu un sportif australien condamné aussi lourdement sans même avoir été contrôlé positif?", a-t-il demandé.
Rofe a encore indiqué qu'il ignorait si French collaborerait avec la justice sur l'ampleur du trafic. Dans ce cas, sa suspension à vie des JO pourrait être ramenée à huit ans.
L'enquête judiciaire a été confiée au juge Robert Adamson. Il ne dispose que de trois semaines pour identifier les complices de French avant le début du épreuves de cyclisme sur piste aux Jeux d'Athènes (13-29 août).
L'AOC s'est assuré auprès de la Fédération australienne de cyclisme (CA) qu'elle enverrait à Athènes une délégation propre, exigeant que le cas des autres coureurs impliqués dans le trafic et dont l'indentité n'a pas été révélée, soit résolu avant le 9 juillet, date limite pour la désignation des sportifs retenus pour les JO.
Le responsable du cyclisme de haut niveau à la CA Mike Flynn a affirmé que l'équipe australienne gérait bien le scandale. "Ils sont suffisamment professionnels pour faire leur boulot. Ils estiment aussi que French devrait rendre publics les noms de ses complices, avec les preuves".