MONTRÉAL - Au moins un des cinq meilleurs coureurs au monde, mais même fort probablement deux ou trois d'entre eux, seront au départ des Grand Prix cyclistes de Québec et Montréal au mois de septembre prochain, selon le président de l'événement Serge Arsenault.

Les Grands Prix en sol québécois, qui en seront cette année à leur deuxième présentation annuelle, ont déjà une si bonne réputation que les coureurs se bousculent presque pour y participer, a indiqué Arsenault en conférence de presse, mercredi, dans un hôtel du centre-ville de Montréal.

Quatorze des 18 équipes professionnelles du circuit WorldTour ont même déjà confirmé leur participation au Challenge Sprint, une course de 1 km mettant en action des vagues de quatre coureurs. Cette épreuve, disputée l'an dernier sur une base expérimentale avec des coureurs canadiens, sera tenue le jeudi 8 septembre, à la veille du Grand Prix de Québec sur les plaines d'Abraham.

Il s'agit là, selon Arsenault, d'une nouveauté qui tranche dans le monde conservateur du cyclisme, mais qui attise grandement l'intérêt des intervenants du cyclisme international et qui pourrait faire des petits ailleurs dans le monde.

Arsenault a par ailleurs fait savoir que le meilleur coureur canadien, Ryder Hesjedal, sera de la partie et fera même des courses québécoises un des éléments-clés de sa saison 2011, avec le Tour de France. Hesjedal avait terminé troisième de l'épreuve montréalaise l'an dernier. La course sur le mont Royal aura lieu dimanche le 11 septembre prochain.

Outre les 18 ProTeams, quatre équipes cyclistes continentales professionnelles se joindront au peloton, dont l'équipe Spidertech du Canadien Steve Bauer. Les autres sont Team Europcar, qui compte notamment Thomas Voeckler et le Québécois David Veilleux, l'équipe FDJ de Dominique Rollin et l'équipe française Cofidis.

À la demande des coureurs, les circuits des deux courses principales ont chacun été allongés d'une boucle. Ce qui permettra de dépasser le cap des 200 km dans les deux cas, et de donner aux courses le même niveau de difficulté que les grands critériums européens du circuit UCI WorldTour.

Arsenault a aussi laissé entendre que de grandes nouveautés, notamment au chapitre du format de compétition, pourraient pointer en vue des Grands Prix québécois de 2012.

L'ancien animateur de la Société Radio-Canada a par ailleurs indiqué que tous les partenaires des Grands Prix de Québec et Montréal avaient renouvelé leur association avec l'événement.