L'enquête sur Armstrong aurait été sabotée
Cyclisme vendredi, 21 janv. 2005. 16:51 vendredi, 13 déc. 2024. 12:27
ANNECY (AP) - L'enquête préliminaire ouverte par le parquet d'Annecy (Haute-Savoie) et confiée à l'antenne locale du SRPJ (service régional de police judiciaire), concernant des accusations de dopage portées contre le cycliste américain Lance Armstrong, devait être clôturée dans les prochaines heures, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
L'existence de ces investigations préliminaires révélées jeudi par la presse a totalement saboté un tra - vail minutieux de plusieurs semaines, ont expliqué à l'agence Associated Press (AP) les enquêteurs chargés du dossier. "Je pense que nous aurions pu avoir une longueur d'avance, mais nous venons de prendre 10 ans de retard", confiait l'un d'entre eux, avant de qualifier de "lamentables" les révélations de la presse.
Des sources proches du dossier n'excluaient pas que le "sabotage" des investigations ait été organisé à la suite de perquisitions menées le 13 janvier dernier par le juge Katherine Cornier au siège du quotidien "L'équipe" et de l'hebdomadaire "Le Point" dans le cadre de l'information judiciaire ouverte pour "violation du secret de l'instruction" dans l'affaire Cofidis.
Le procureur de la République d'Annecy, Philippe Drouet, était injoignable jeudi. Il avait laissé comme seule consigne à son secrétariat de préciser qu'une enquête préliminaire avait été effectivement ouverte. Par ailleurs, on confirmait dans son entourage que le dossier était "super-confidentiel".
Les investigations préliminaires n'auraient pas permis, en l'état, d'obtenir des éléments suffisants permettant d'aller, pour l'instant, plus loin dans la procédure, a révélé à l'AP un proche du dossier. Il confie également que les investigations s'annonçaient comme techniquement "difficiles mais intéressantes" en raison de techniques de communication modernes employées par les personnes citées dans la procédure.
L'enquête préliminaire avait été ouverte à la suite des témoignages de l'ancienne masseuse d'Armstrong, Emma O'Reily, qui a affirmé dans le livre "L.A. Confidential, les secrets de Lance Armstrong", de Pierre Ballester et David Walsh, que le sextuple vainqueur du Tour de France se dopait. Elle avait notamment raconté aux auteurs du livre qu'elle avait dû se débarrasser de seringues usagées.
Selon le journal "Le Parisien" daté de jeudi, la jeune femme a confirmé ses propos devant la police en juillet dernier. Toujours selon le journal, d'autres personnes citées dans le livre ont été entendues et le dossier a été transmis au tribunal d'Annecy "en raison de critères de compétence géographique" et de la présence dans la préfecture de Haute-Savoie d'un ostéopathe nutritionniste consulté régulièrement par le champion américain.
Lance Armstrong, le seul athlète à avoir remporté le Tour de France à six reprises, a toujours nié s'être dopé. Il a lancé une procédure en diffamation contre Walsh et Ballester et demande deux millions d'euros de dommages et intérêts.
"Que les chose soient claires: je crois en des compétitions propres et fair-play", a déclaré Armstrong dans un communiqué. "Comme je l'ai déjà dit, je n'utilise ni n'ai jamais utilisé des produits augmentant la performance".
L'Américain déclare qu'il est prêt à collaborer avec les enquêteurs. "Ils peuvent consulter la liste des nombreux contrôles antidopages dans ma carrière, ils n'ont jamais été positifs. Je vais m'aligner dans Paris-Nice en mars. Je pense encore courir plusieurs années en France".
L'existence de ces investigations préliminaires révélées jeudi par la presse a totalement saboté un tra - vail minutieux de plusieurs semaines, ont expliqué à l'agence Associated Press (AP) les enquêteurs chargés du dossier. "Je pense que nous aurions pu avoir une longueur d'avance, mais nous venons de prendre 10 ans de retard", confiait l'un d'entre eux, avant de qualifier de "lamentables" les révélations de la presse.
Des sources proches du dossier n'excluaient pas que le "sabotage" des investigations ait été organisé à la suite de perquisitions menées le 13 janvier dernier par le juge Katherine Cornier au siège du quotidien "L'équipe" et de l'hebdomadaire "Le Point" dans le cadre de l'information judiciaire ouverte pour "violation du secret de l'instruction" dans l'affaire Cofidis.
Le procureur de la République d'Annecy, Philippe Drouet, était injoignable jeudi. Il avait laissé comme seule consigne à son secrétariat de préciser qu'une enquête préliminaire avait été effectivement ouverte. Par ailleurs, on confirmait dans son entourage que le dossier était "super-confidentiel".
Les investigations préliminaires n'auraient pas permis, en l'état, d'obtenir des éléments suffisants permettant d'aller, pour l'instant, plus loin dans la procédure, a révélé à l'AP un proche du dossier. Il confie également que les investigations s'annonçaient comme techniquement "difficiles mais intéressantes" en raison de techniques de communication modernes employées par les personnes citées dans la procédure.
L'enquête préliminaire avait été ouverte à la suite des témoignages de l'ancienne masseuse d'Armstrong, Emma O'Reily, qui a affirmé dans le livre "L.A. Confidential, les secrets de Lance Armstrong", de Pierre Ballester et David Walsh, que le sextuple vainqueur du Tour de France se dopait. Elle avait notamment raconté aux auteurs du livre qu'elle avait dû se débarrasser de seringues usagées.
Selon le journal "Le Parisien" daté de jeudi, la jeune femme a confirmé ses propos devant la police en juillet dernier. Toujours selon le journal, d'autres personnes citées dans le livre ont été entendues et le dossier a été transmis au tribunal d'Annecy "en raison de critères de compétence géographique" et de la présence dans la préfecture de Haute-Savoie d'un ostéopathe nutritionniste consulté régulièrement par le champion américain.
Lance Armstrong, le seul athlète à avoir remporté le Tour de France à six reprises, a toujours nié s'être dopé. Il a lancé une procédure en diffamation contre Walsh et Ballester et demande deux millions d'euros de dommages et intérêts.
"Que les chose soient claires: je crois en des compétitions propres et fair-play", a déclaré Armstrong dans un communiqué. "Comme je l'ai déjà dit, je n'utilise ni n'ai jamais utilisé des produits augmentant la performance".
L'Américain déclare qu'il est prêt à collaborer avec les enquêteurs. "Ils peuvent consulter la liste des nombreux contrôles antidopages dans ma carrière, ils n'ont jamais été positifs. Je vais m'aligner dans Paris-Nice en mars. Je pense encore courir plusieurs années en France".