L'UCI demande la contre-analyse
Cyclisme lundi, 31 juil. 2006. 18:28 samedi, 14 déc. 2024. 04:45
PARIS (AFP) - L'Union cycliste internationale (UCI) a demandé lundi la contre-analyse après le résultat "anormal" du contrôle antidopage subi par le vainqueur du Tour de France, l'Américain Floyd Landis, pendant l'épreuve, a-t-on appris de source officielle.
En l'absence de demande parvenue lundi en début de soirée au laboratoire français de Châtenay-Malabry de la part du coureur américain, l'UCI a pris les devants "afin que l'affaire avance".
La décision a été prise "compte tenu de l'importance du cas, de l'attente qu'il suscite et surtout des dommages que le cyclisme risquerait de subir en cas de retard", selon le porte-parole de la fédération internationale.
L'UCI s'est basée sur l'article 191 de son règlement pour saisir le laboratoire qui est tout prêt à faire un effort afin de boucler la contre-analyse, une opération qui s'étend sur deux journées et demie, avant de boucler ses portes en fin de semaine.
La fédération internationale a insisté sur sa volonté de "transparence" dans cette affaire. "Le message est clair et fort: nous voulons que l'affaire avance le plus rapidement possible", a déclaré le porte-parole de l'UCI.
Un délai de cinq jours
Le laboratoire national français pourrait procéder à la contre-analyse entre jeudi et samedi matin, si Landis est d'accord.
Le vainqueur du Tour de France, qui a fait l'objet d'un premier résultat positif (à la testostérone) après sa victoire le 20 juillet dans la 17e étape à Morzine, a déclaré à plusieurs reprises qu'il comptait demander l'analyse de l'échantillon "B" prélevé après la course.
Après la communication du premier résultat d'analyse, Landis disposait d'un délai de cinq jours ouvrables selon le règlement pour faire sa demande. Soit jusqu'à mercredi.
Mais une demande faite seulement mercredi reporterait la contre-analyse de plusieurs semaines, après la réouverture du laboratoire français. Ce que la fédération internationale entend éviter.
Landis, tout comme son avocat espagnol José Maria Buxeda, ont déjà déclaré qu'ils s'attendaient à ce que l'analyse de l'échantillon "B" donne le même résultat que l'échantillon "A".
Si la contre-expertise confirmait le premier résultat, une procédure disciplinaire serait ouverte par la fédération (américaine) ayant délivré sa licence au coureur. Landis (30 ans) encourrait une suspension de deux ans, suivant le règlement, et la perte de sa victoire dans
le Tour.
En l'absence de demande parvenue lundi en début de soirée au laboratoire français de Châtenay-Malabry de la part du coureur américain, l'UCI a pris les devants "afin que l'affaire avance".
La décision a été prise "compte tenu de l'importance du cas, de l'attente qu'il suscite et surtout des dommages que le cyclisme risquerait de subir en cas de retard", selon le porte-parole de la fédération internationale.
L'UCI s'est basée sur l'article 191 de son règlement pour saisir le laboratoire qui est tout prêt à faire un effort afin de boucler la contre-analyse, une opération qui s'étend sur deux journées et demie, avant de boucler ses portes en fin de semaine.
La fédération internationale a insisté sur sa volonté de "transparence" dans cette affaire. "Le message est clair et fort: nous voulons que l'affaire avance le plus rapidement possible", a déclaré le porte-parole de l'UCI.
Un délai de cinq jours
Le laboratoire national français pourrait procéder à la contre-analyse entre jeudi et samedi matin, si Landis est d'accord.
Le vainqueur du Tour de France, qui a fait l'objet d'un premier résultat positif (à la testostérone) après sa victoire le 20 juillet dans la 17e étape à Morzine, a déclaré à plusieurs reprises qu'il comptait demander l'analyse de l'échantillon "B" prélevé après la course.
Après la communication du premier résultat d'analyse, Landis disposait d'un délai de cinq jours ouvrables selon le règlement pour faire sa demande. Soit jusqu'à mercredi.
Mais une demande faite seulement mercredi reporterait la contre-analyse de plusieurs semaines, après la réouverture du laboratoire français. Ce que la fédération internationale entend éviter.
Landis, tout comme son avocat espagnol José Maria Buxeda, ont déjà déclaré qu'ils s'attendaient à ce que l'analyse de l'échantillon "B" donne le même résultat que l'échantillon "A".
Si la contre-expertise confirmait le premier résultat, une procédure disciplinaire serait ouverte par la fédération (américaine) ayant délivré sa licence au coureur. Landis (30 ans) encourrait une suspension de deux ans, suivant le règlement, et la perte de sa victoire dans
le Tour.