L'UCI très déçu de l'attitude espagnole
Cyclisme samedi, 28 oct. 2006. 12:02 vendredi, 13 déc. 2024. 05:34
PARIS (AFP) - Le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Pat McQuaid, s'est déclaré samedi très déçu de l'attitude des autorités espagnoles dans l'enquête sur l'affaire de dopage aux produits sanguins "Puerto", mise au jour en mai dernier.
Dans une interview à l'AFP, M. McQuaid a estimé que les autorités espagnoles l'avaient laissé tomber.
En mai, la police espagnole avait découvert un réseau présumé de dopage sanguin mis au point par le Dr Eufemiano Fuentes et impliquant 58 coureurs.
Mais, quelques mois après ce qui apparaissait comme un scandale majeur, il semble que l'UCI devra permettre le retour en compétition de la plupart des coureurs impliqués après la décision du juge espagnol instruisant l'affaire Puerto d'interdire à la justice sportive l'utilisation des documents de son dossier qui pourraient permettre de sanctionner les coureurs impliqués.
Dossiers classés
M. McQuaid a assuré que sur les 58 coureurs dont les noms avaient été cités dans l'affaire Puerto, "12 à 14 étaient sérieusement impliqués". Un autre groupe de "12 à 14" cyclistes faisaient simplement l'objet de soupçons tandis que le reste des coureurs étaient impliqués seulement parce que leurs noms étaient apparus dans les documents ou les écoutes téléphoniques de l'enquête.
"Les autorités italiennes ont classé le dossier Basso et il a été autorisé à recourir. Les autorités espagnoles ont refermé le dossier sur les coureurs impliqués", a affirmé le président de l'UCI.
"Pour être juste envers les autorités espagnoles, je dois dire qu'elles ont été très actives pour essayer de poursuivre l'enquête et elles ont contesté la décision du juge", a ajouté l'Irlandais.
"Je suis plus déçu par les autorités italiennes. Mais j'en veux beaucoup aux autorités espagnoles. La police espagnole a découvert un réseau de dopage et son seul objectif était d'éliminer du sport des cyclistes qui trichent", a-t-il ajouté.
"Mais, en dépit des preuves, tout a été balayé par le juge espagnol", a-t-il dit.
ADN
Vainqueur du Giro en mai, Ivan Basso, qui a toujours nié toute implication dans l'affaire, avait été écarté du Tour de France et des autres compétitions par son équipe CSC (comme une dizaine d'autres coureurs) à cause des soupçons pesant sur lui.
Le Comité olympique italien (Coni) l'a autorisé à recourir, estimant les preuves contre lui insuffisantes.
L'équipe CSC s'est séparée de lui et des pourparlers seraient en cours notamment avec Discovery Channel. Mais le coureur de 29 ans ne peut cependant pas signer avec une équipe du ProTour, le code éthique du ProTour stipulant que tout cycliste impliqué dans une affaire de dopage ne peut en théorie rejoindre une autre équipe.
Outre Basso, l'Allemand Jan Ullrich et l'Espagnol Francisco Mancebo avaient été exclus avant le départ du Tour de France.
M. McQuaid a en outre plaidé en faveur de l'utilisation de l'ADN dans la lutte contre le dopage.
L'association des équipes (AIGCP) avait indiqué mercredi que "toutes les équipes allaient demander à leurs coureurs d'autoriser avant le 1er janvier 2007 l'UCI (Union cycliste internationale) à utiliser l'ADN si besoin, notamment dans l'affaire Puerto".
Dans une interview à l'AFP, M. McQuaid a estimé que les autorités espagnoles l'avaient laissé tomber.
En mai, la police espagnole avait découvert un réseau présumé de dopage sanguin mis au point par le Dr Eufemiano Fuentes et impliquant 58 coureurs.
Mais, quelques mois après ce qui apparaissait comme un scandale majeur, il semble que l'UCI devra permettre le retour en compétition de la plupart des coureurs impliqués après la décision du juge espagnol instruisant l'affaire Puerto d'interdire à la justice sportive l'utilisation des documents de son dossier qui pourraient permettre de sanctionner les coureurs impliqués.
Dossiers classés
M. McQuaid a assuré que sur les 58 coureurs dont les noms avaient été cités dans l'affaire Puerto, "12 à 14 étaient sérieusement impliqués". Un autre groupe de "12 à 14" cyclistes faisaient simplement l'objet de soupçons tandis que le reste des coureurs étaient impliqués seulement parce que leurs noms étaient apparus dans les documents ou les écoutes téléphoniques de l'enquête.
"Les autorités italiennes ont classé le dossier Basso et il a été autorisé à recourir. Les autorités espagnoles ont refermé le dossier sur les coureurs impliqués", a affirmé le président de l'UCI.
"Pour être juste envers les autorités espagnoles, je dois dire qu'elles ont été très actives pour essayer de poursuivre l'enquête et elles ont contesté la décision du juge", a ajouté l'Irlandais.
"Je suis plus déçu par les autorités italiennes. Mais j'en veux beaucoup aux autorités espagnoles. La police espagnole a découvert un réseau de dopage et son seul objectif était d'éliminer du sport des cyclistes qui trichent", a-t-il ajouté.
"Mais, en dépit des preuves, tout a été balayé par le juge espagnol", a-t-il dit.
ADN
Vainqueur du Giro en mai, Ivan Basso, qui a toujours nié toute implication dans l'affaire, avait été écarté du Tour de France et des autres compétitions par son équipe CSC (comme une dizaine d'autres coureurs) à cause des soupçons pesant sur lui.
Le Comité olympique italien (Coni) l'a autorisé à recourir, estimant les preuves contre lui insuffisantes.
L'équipe CSC s'est séparée de lui et des pourparlers seraient en cours notamment avec Discovery Channel. Mais le coureur de 29 ans ne peut cependant pas signer avec une équipe du ProTour, le code éthique du ProTour stipulant que tout cycliste impliqué dans une affaire de dopage ne peut en théorie rejoindre une autre équipe.
Outre Basso, l'Allemand Jan Ullrich et l'Espagnol Francisco Mancebo avaient été exclus avant le départ du Tour de France.
M. McQuaid a en outre plaidé en faveur de l'utilisation de l'ADN dans la lutte contre le dopage.
L'association des équipes (AIGCP) avait indiqué mercredi que "toutes les équipes allaient demander à leurs coureurs d'autoriser avant le 1er janvier 2007 l'UCI (Union cycliste internationale) à utiliser l'ADN si besoin, notamment dans l'affaire Puerto".