La 18e étape, une dernière chance pour les seconds couteaux
Cyclisme jeudi, 24 juil. 2003. 19:45 mercredi, 11 déc. 2024. 09:46
BORDEAUX (AP) - Les sans-grade du peloton abatteront leurs dernières cartes vendredi lors de la 18e étape du Tour de France du centenaire, disputée sur 203,5km entre Bordeaux et Saint-Maixent-l'Ecole, la ville natale du Colonel Denfert-Rochereau.
A la veille du contre-la-montre de Pornic, décisif dans la lutte pour le maillot jaune, les leaders chercheront avant-tout à assurer leurs positions.
Une aubaine pour les sprinters ou les anonymes en quête d'échappées et de gloire.
Assez facile, malgré de grands faux-plats, l'étape conduira les coureurs à travers les vignobles bordelais, les pinèdes et les marais, sur des routes larges et rectilignes.
Les deux sprints intermédiaires de Montendre (km 50,5) et Brioux-Sur-Boutonne (km 164,5) constitueront deux moments phares de la journée.
La bagarre pour la maillot vert de meilleur sprinter est en effet loin d'être réglée, et les trois premiers du classement par points (les Australiens Baden Cooke et Robbie McEwen, l'Allemand Erik Zabel) devront lutter jusqu'aux Champs-Elysées.
Sur la route de Saint-Maixent-l'Ecole, le peloton passera à Cognac (km 103,5), qui était un contrôle fixe à l'époque du premier Tour, en 1903.
Réputée pour son école militaire créée en 1879, Saint-Maixent-l'Ecole est, après Niort en 1950 (victoire de Fiorenzo Magni), la deuxième ville du département des Deux-Sèvres qui reçoit le Tour.
L'école militaire de Saint-Maixent-l'Ecole a accueilli les cadres les plus prestigieux de l'armée française. Parmi eux, le vainqueur de la bataille de Belfort, Denfert-Rochereau.
Nommé gouverneur militaire de Belfort en 1870 après avoir participé à la guerre de Crimée et servi en Algérie, le colonel avait offert une résistance de plus de trois mois aux troupes prussiennes, ce qui permit à la France de conserver la ville.
Jeudi en fin d'après-midi, les coureurs lui rendront hommage en passant devant sa statue, située à une quarantaine de mètres de la ligne d'arrivée.
A la veille du contre-la-montre de Pornic, décisif dans la lutte pour le maillot jaune, les leaders chercheront avant-tout à assurer leurs positions.
Une aubaine pour les sprinters ou les anonymes en quête d'échappées et de gloire.
Assez facile, malgré de grands faux-plats, l'étape conduira les coureurs à travers les vignobles bordelais, les pinèdes et les marais, sur des routes larges et rectilignes.
Les deux sprints intermédiaires de Montendre (km 50,5) et Brioux-Sur-Boutonne (km 164,5) constitueront deux moments phares de la journée.
La bagarre pour la maillot vert de meilleur sprinter est en effet loin d'être réglée, et les trois premiers du classement par points (les Australiens Baden Cooke et Robbie McEwen, l'Allemand Erik Zabel) devront lutter jusqu'aux Champs-Elysées.
Sur la route de Saint-Maixent-l'Ecole, le peloton passera à Cognac (km 103,5), qui était un contrôle fixe à l'époque du premier Tour, en 1903.
Réputée pour son école militaire créée en 1879, Saint-Maixent-l'Ecole est, après Niort en 1950 (victoire de Fiorenzo Magni), la deuxième ville du département des Deux-Sèvres qui reçoit le Tour.
L'école militaire de Saint-Maixent-l'Ecole a accueilli les cadres les plus prestigieux de l'armée française. Parmi eux, le vainqueur de la bataille de Belfort, Denfert-Rochereau.
Nommé gouverneur militaire de Belfort en 1870 après avoir participé à la guerre de Crimée et servi en Algérie, le colonel avait offert une résistance de plus de trois mois aux troupes prussiennes, ce qui permit à la France de conserver la ville.
Jeudi en fin d'après-midi, les coureurs lui rendront hommage en passant devant sa statue, située à une quarantaine de mètres de la ligne d'arrivée.