La 1re étape à Oscar Freire
Cyclisme samedi, 14 juin 2008. 11:54 samedi, 14 déc. 2024. 12:42
LANGNAU IN EMMENTAL - L'Espagnol Oscar Freire (Rabobank) a enlevé samedi à Langnau la première étape du Tour de Suisse en profitant d'une longue échappée reprise in extremis pour régler le sprint du peloton et prendre le maillot jaune, signant là une rentrée probante.
Le triple champion du monde (1999, 2001, 2004) n'avait en effet plus couru depuis Liège-Bastogne-Liège, fin avril (11e). Une longue coupure qu'il a en partie passé à se reposer en Egypte, à Charm-el-Cheik, au bord de la mer Rouge. "Et sans bicyclette !", a-t-il insisté.
Pour son retour sur le vélo en compétition, le Cantabrique de 32 ans, qui réside en Suisse (Tessin), a devancé le Suisse Martin Elmiger (AG2R) et le Luxembourgeois Kim Kirchen (High road).
"Cela s'est joué à rien, je pensais vraiment que l'échappée allait aller au bout", a commenté l'Espagnol, leader devant Elmiger pour quatre secondes.
Les malheureux du jour se nomment en effet David Loosli (Lampre), Steve Zampieri (Cofidis), deux Suisses, et l'Espagnol Inigo Landaluze (Esukaltel).
Ces trois-là sont venus mourir à deux bornes de l'arrivée après un raid de 120 kilomètres dans les collines de l'Emmental, avec notamment le difficile Chuderhüsi (900 derniers mètres à 16%).
Après leur avoir accordé près de huit minutes d'avance, le peloton a réagi et l'écart a fondu sous les coups de boutoir des CSC et des Rabobank.
"Ce maillot jaune, a poursuivi Freire, je le perdrai demain (dimanche), c'est sûr : l'arrivée en altitude au Flumserberg est facile pour moi... mais en voiture, pas à vélo ! Cela dit, c'est toujours sympa de porter le maillot jaune dans une course de haut niveau comme le Tour de Suisse."
Profil tourmenté
Les organisateurs suisses ont vraiment concocté un début de Tour au profil tourmenté : après l'équivalent de cinq côtes de deuxième catégories samedi, il faudra dimanche franchir deux côtes de troisième catégorie et finir par dix kilomètres d'ascension à 10% pour rejoindre Flumserberg, après 197 km d'effort.
Ce qui faisait dire samedi à nombre de directeurs sportifs qu'on y verrait déjà clair pour le classement général dès dimanche soir.
Avec une victoire d'étape déjà en poche, Freire peut se tourner vers l'avenir. Le Tour de France d'abord. "Parce que c'est la course phare. Nous avons une équipe pour jouer les victoires d'étapes et le général. Mon rôle, ce sera les étapes." Le maillot vert, il n'y croit toutefois pas trop: "Une équipe ne peut pas se battre pour le général et défendre un maillot vert".
Débarrassé de problèmes au dos qui l'ont empoisonné la saison dernière, Freire pense aussi aux jeux Olympiques, "la course d'un jour la plus importante de la saison avec les Championnats du monde". "Même si le parcours ne me convient pas trop, je me battrai pour la médaille", a-t-il prévenu.
Le triple champion du monde (1999, 2001, 2004) n'avait en effet plus couru depuis Liège-Bastogne-Liège, fin avril (11e). Une longue coupure qu'il a en partie passé à se reposer en Egypte, à Charm-el-Cheik, au bord de la mer Rouge. "Et sans bicyclette !", a-t-il insisté.
Pour son retour sur le vélo en compétition, le Cantabrique de 32 ans, qui réside en Suisse (Tessin), a devancé le Suisse Martin Elmiger (AG2R) et le Luxembourgeois Kim Kirchen (High road).
"Cela s'est joué à rien, je pensais vraiment que l'échappée allait aller au bout", a commenté l'Espagnol, leader devant Elmiger pour quatre secondes.
Les malheureux du jour se nomment en effet David Loosli (Lampre), Steve Zampieri (Cofidis), deux Suisses, et l'Espagnol Inigo Landaluze (Esukaltel).
Ces trois-là sont venus mourir à deux bornes de l'arrivée après un raid de 120 kilomètres dans les collines de l'Emmental, avec notamment le difficile Chuderhüsi (900 derniers mètres à 16%).
Après leur avoir accordé près de huit minutes d'avance, le peloton a réagi et l'écart a fondu sous les coups de boutoir des CSC et des Rabobank.
"Ce maillot jaune, a poursuivi Freire, je le perdrai demain (dimanche), c'est sûr : l'arrivée en altitude au Flumserberg est facile pour moi... mais en voiture, pas à vélo ! Cela dit, c'est toujours sympa de porter le maillot jaune dans une course de haut niveau comme le Tour de Suisse."
Profil tourmenté
Les organisateurs suisses ont vraiment concocté un début de Tour au profil tourmenté : après l'équivalent de cinq côtes de deuxième catégories samedi, il faudra dimanche franchir deux côtes de troisième catégorie et finir par dix kilomètres d'ascension à 10% pour rejoindre Flumserberg, après 197 km d'effort.
Ce qui faisait dire samedi à nombre de directeurs sportifs qu'on y verrait déjà clair pour le classement général dès dimanche soir.
Avec une victoire d'étape déjà en poche, Freire peut se tourner vers l'avenir. Le Tour de France d'abord. "Parce que c'est la course phare. Nous avons une équipe pour jouer les victoires d'étapes et le général. Mon rôle, ce sera les étapes." Le maillot vert, il n'y croit toutefois pas trop: "Une équipe ne peut pas se battre pour le général et défendre un maillot vert".
Débarrassé de problèmes au dos qui l'ont empoisonné la saison dernière, Freire pense aussi aux jeux Olympiques, "la course d'un jour la plus importante de la saison avec les Championnats du monde". "Même si le parcours ne me convient pas trop, je me battrai pour la médaille", a-t-il prévenu.