MADRID (AP) - La Commission d'éthique du Comité international olympique a jugé infondées les accusations portées à l'encontre des dirigeants de l'Union cycliste internationale, jeudi à la veille de l'élection du nouveau président de l'organisation.

L'UCI a annoncé que la commission d'éthique du CIO avait estimé que les "plaignants n'avaient pas apporté la preuve que l'UCI et son président avaient violé les principes éthiques fondamentaux prescrits dans la Charte olympique".

La veille, un juge suisse avait rejeté une tentative de la fédération espagnole qui souhaitait empêcher le président de l'UCI Hein Verbruggen de présider le comité électif vendredi à Madrid.

Verbruggen est en lice pour un quatrième mandat, aux côtés de l'Espagnol Gregorio Moreno, de l'Irlandais Pat McQuaid et du Malaisien Darshan Singh. Verbruggen devrait se désister au dernier moment en faveur de McQuaid, son bras droit.

La fédération espagnole, Singh et l'ancienne patronne de la fédération allemande Sylvia Schenk, ont saisi la justice dans leur conflit avec l'UCI, Verbruggen et McQuaid.

Ils demandaient notamment la mise sous curatelle de l'UCI pour l'élection présidentielle, craignant que Verbruggen puisse manipuler le processus électoral en faveur de sa propre candidature ou de celle de McQuaid.

Verbruggen, qui dirige l'UCI depuis 1993, a déclaré qu'il se retirerait à la fin de son dernier mandat de quatre ans. Le Néerlandais de 64 ans est également membre du Comité international olympique et dirige la commission de coordination du CIO pour les Jeux olympiques de Pékin en 2008.