La Fédération française suspendue par l'UCI
Cyclisme jeudi, 12 juin 2008. 10:33 mercredi, 11 déc. 2024. 14:56
ANNEMASSE - La Fédération française de cyclisme (FFC) a été suspendue jusqu'à la fin de l'année 2008 par l'Union cycliste internationale (UCI), a-t-on appris jeudi auprès de Jean Pitallier, président de la FFC.
L'UCI reproche à la Fédération française d'avoir donné son autorisation pour la tenue en mars dernier de Paris-Nice, une épreuve organisée par ASO qui est en conflit avec l'instance internationale au sujet du ProTour.
La sanction de l'UCI, assortie d'une amende, n'entraîne pas de conséquences pour les coureurs français, ni pour les prochaines courses, ni pour les JO ou les Championnats du monde.
En revanche, la mesure de suspension s'applique aux représentants français présents dans les instances de l'UCI.
La Fédération française ne pourra pas non plus postuler à l'organisation de compétitions telles que des Championnats du monde, a précisé Jean Pitallier.
La sanction a été prise par le comité directeur de l'UCI qui s'est réuni jeudi au Danemark.
"Je condamne cette décision antidémocratique qui touche des personnes élues par le congrès de l'Union européenne de cyclisme", a déclaré à l'AFP Jean Pitallier, qui fait l'objet par ailleurs d'une procédure disciplinaire de la part de l'UCI.
"Ce n'est pas pour autant que je vais baisser les bras. Il faut revoir le ProTour. Je demande une nouvelle fois la tenue d'une table ronde et que l'on écoute vraiment les différentes parties", a-t-il ajouté.
Le président de la FFC a annoncé avoir reçu le soutien de Bernard Laporte, secrétaire d'Etat français à la Jeunesse et aux Sports, et de l'association des organisateurs de courses cyclistes (AIOCC) présidée par Victor Cordero (Vuelta).
Selon Jean Pitallier, le congrès (bien: congrès) de l'UCI qui se réunira en septembre à Varèse (Italie) devra décider de maintenir, aggraver ou supprimer la sanction.
Dans un communiqué publié peu après, l'UCI a confirmé la sanction initiée par son président Pat McQuaid, qui accuse la FFC "d'avoir manqué de loyauté vis-à-vis de l'UCI et de tous ses membres et enfreint ses statuts et règlements en soutenant activement et ouvertement l'organisation, en dehors du cadre de l'UCI, de la dernière édition de Paris-Nice".
La fédération internationale a énuméré les mesures entraînées par cette suspension: "non-participation au prochain congrès de l'UCI, irrecevabilité des candidatures de ses affiliés aux élections, suspension de ses affiliés dans les comités et commissions, refus ou retrait de l'organisation des Championnats du monde".
L'UCI a cité son président (absent du vote) qui a qualifié la sanction de "décision forte, qui montre que l'UCI ne tolère pas que l'un de ses membres bafoue le règlement international du cyclisme".
Pat McQuaid a ajouté que "pour le bien du sport", il était "satisfait que les sanctions ne touchent ni les coureurs français ni les épreuves de ce pays".
L'UCI, qui avait parlé de "course sauvage" pour Paris-Nice, n'a pas fait référence dans son communiqué au prochain Tour de France, qui sera organisé -tout comme Paris-Nice- sous l'égide de la FFC.
L'UCI reproche à la Fédération française d'avoir donné son autorisation pour la tenue en mars dernier de Paris-Nice, une épreuve organisée par ASO qui est en conflit avec l'instance internationale au sujet du ProTour.
La sanction de l'UCI, assortie d'une amende, n'entraîne pas de conséquences pour les coureurs français, ni pour les prochaines courses, ni pour les JO ou les Championnats du monde.
En revanche, la mesure de suspension s'applique aux représentants français présents dans les instances de l'UCI.
La Fédération française ne pourra pas non plus postuler à l'organisation de compétitions telles que des Championnats du monde, a précisé Jean Pitallier.
La sanction a été prise par le comité directeur de l'UCI qui s'est réuni jeudi au Danemark.
"Je condamne cette décision antidémocratique qui touche des personnes élues par le congrès de l'Union européenne de cyclisme", a déclaré à l'AFP Jean Pitallier, qui fait l'objet par ailleurs d'une procédure disciplinaire de la part de l'UCI.
"Ce n'est pas pour autant que je vais baisser les bras. Il faut revoir le ProTour. Je demande une nouvelle fois la tenue d'une table ronde et que l'on écoute vraiment les différentes parties", a-t-il ajouté.
Le président de la FFC a annoncé avoir reçu le soutien de Bernard Laporte, secrétaire d'Etat français à la Jeunesse et aux Sports, et de l'association des organisateurs de courses cyclistes (AIOCC) présidée par Victor Cordero (Vuelta).
Selon Jean Pitallier, le congrès (bien: congrès) de l'UCI qui se réunira en septembre à Varèse (Italie) devra décider de maintenir, aggraver ou supprimer la sanction.
Dans un communiqué publié peu après, l'UCI a confirmé la sanction initiée par son président Pat McQuaid, qui accuse la FFC "d'avoir manqué de loyauté vis-à-vis de l'UCI et de tous ses membres et enfreint ses statuts et règlements en soutenant activement et ouvertement l'organisation, en dehors du cadre de l'UCI, de la dernière édition de Paris-Nice".
La fédération internationale a énuméré les mesures entraînées par cette suspension: "non-participation au prochain congrès de l'UCI, irrecevabilité des candidatures de ses affiliés aux élections, suspension de ses affiliés dans les comités et commissions, refus ou retrait de l'organisation des Championnats du monde".
L'UCI a cité son président (absent du vote) qui a qualifié la sanction de "décision forte, qui montre que l'UCI ne tolère pas que l'un de ses membres bafoue le règlement international du cyclisme".
Pat McQuaid a ajouté que "pour le bien du sport", il était "satisfait que les sanctions ne touchent ni les coureurs français ni les épreuves de ce pays".
L'UCI, qui avait parlé de "course sauvage" pour Paris-Nice, n'a pas fait référence dans son communiqué au prochain Tour de France, qui sera organisé -tout comme Paris-Nice- sous l'égide de la FFC.