La lutte entre Contador et Armstrong
Cyclisme lundi, 13 juil. 2009. 12:28 samedi, 14 déc. 2024. 11:58
LIMOGES - Alberto Contador et Lance Armstrong tiennent dans leurs mains adverses le Tour de France 2009, sans que cette prise soit définitivement assurée après les neuf premières étapes.
Au sortir des Pyrénées, quinze coureurs sont à portée raisonnable -- moins de trois minutes -- du maillot jaune italien Rinaldo Nocentini. Dans le lot figurent bien sûr Contador (2e) et Armstrong (3e), séparés par la marge infime de deux secondes après 1377 kilomètres.
C'est le dernier vainqueur encore en lice, l'Espagnol Carlos Sastre, qui ferme la marche de ce groupe (16e), suivi de près par l'Australien Cadel Evans (18e), l'un des perdants de la première semaine avec le Russe Denis Menchov (27e).
"Je ne suis pas résigné mais je suis réaliste", avoue Sastre en évoquant le "pouvoir absolu" des Astana. À la différence d'Andy Schleck (9e), le champion du Luxembourg, convaincu que Contador n'est pas imbattable.
L'écart, objectivement limité avant que le Tour reparte mardi de Limoges après la journée de repos, devient un gouffre au regard du tir groupé réussi par les Astana, qui se comptent à quatre dans les six premiers (Leipheimer 4e, Klöden 6e).
Depuis leur performance dans le contre-la-montre par équipes, ils contrôlent la course, filtrent les échappées, pèsent sur chaque étape. Tout en retardant la prise de pouvoir qui compliquerait un peu plus les relations entre Contador et Armstrong, tous deux tendus vers le même objectif.
"Bien sûr, on a le poids de la course dans ce Tour de France", admet Alain Gallopin, l'un des directeurs sportifs de l'équipe kazakhe. "Mais ce n'est pas plus mal d'être aidé par une autre équipe qui veut garder le maillot jaune".
Où en sont les adversaires des Astana ?
Invité à désigner le plus dangereux, Alain Gallopin n'hésite pas: "Andy Schleck." Le directeur sportif met ensuite sur le même plan Carlos Sastre et Cadel Evans, les deux premiers du Tour 2008: "Sastre fait toujours des dernières semaines fantastiques. Ce qui lui convient moins sur ce Tour, c'est qu'il n'y a pas beaucoup d'arrivées au sommet à venir (Verbier, Ventoux). Andy (Schleck) aussi sera désavantagé par cet aspect."
Qu'attendre de la deuxième semaine ?
Armstrong a déjà annoncé qu'il ne fallait rien espérer de fondamental avant Verbier dimanche. Mais ses adversaires savent bien que le Texan est capable de trouver l'ouverture si elle se présente, comme il l'a fait dans la traversée de la Camargue.
"Lance ne fait pas d'erreur en course", note Alain Gallopin.
A la question "Qui a le plus de chances de gagner le Tour ?", le directeur sportif d'Astana répond après un temps de réflexion: "Alberto, par rapport à ce qu'il fait dans les contre-la-montre et les arrivées au sommet. Mais, avec Lance, on ne peut pas faire de pronostics. On a souvent dit qu'il n'est pas un coureur comme les autres. C'est vrai."
Au sortir des Pyrénées, quinze coureurs sont à portée raisonnable -- moins de trois minutes -- du maillot jaune italien Rinaldo Nocentini. Dans le lot figurent bien sûr Contador (2e) et Armstrong (3e), séparés par la marge infime de deux secondes après 1377 kilomètres.
C'est le dernier vainqueur encore en lice, l'Espagnol Carlos Sastre, qui ferme la marche de ce groupe (16e), suivi de près par l'Australien Cadel Evans (18e), l'un des perdants de la première semaine avec le Russe Denis Menchov (27e).
"Je ne suis pas résigné mais je suis réaliste", avoue Sastre en évoquant le "pouvoir absolu" des Astana. À la différence d'Andy Schleck (9e), le champion du Luxembourg, convaincu que Contador n'est pas imbattable.
L'écart, objectivement limité avant que le Tour reparte mardi de Limoges après la journée de repos, devient un gouffre au regard du tir groupé réussi par les Astana, qui se comptent à quatre dans les six premiers (Leipheimer 4e, Klöden 6e).
Depuis leur performance dans le contre-la-montre par équipes, ils contrôlent la course, filtrent les échappées, pèsent sur chaque étape. Tout en retardant la prise de pouvoir qui compliquerait un peu plus les relations entre Contador et Armstrong, tous deux tendus vers le même objectif.
"Bien sûr, on a le poids de la course dans ce Tour de France", admet Alain Gallopin, l'un des directeurs sportifs de l'équipe kazakhe. "Mais ce n'est pas plus mal d'être aidé par une autre équipe qui veut garder le maillot jaune".
Où en sont les adversaires des Astana ?
Invité à désigner le plus dangereux, Alain Gallopin n'hésite pas: "Andy Schleck." Le directeur sportif met ensuite sur le même plan Carlos Sastre et Cadel Evans, les deux premiers du Tour 2008: "Sastre fait toujours des dernières semaines fantastiques. Ce qui lui convient moins sur ce Tour, c'est qu'il n'y a pas beaucoup d'arrivées au sommet à venir (Verbier, Ventoux). Andy (Schleck) aussi sera désavantagé par cet aspect."
Qu'attendre de la deuxième semaine ?
Armstrong a déjà annoncé qu'il ne fallait rien espérer de fondamental avant Verbier dimanche. Mais ses adversaires savent bien que le Texan est capable de trouver l'ouverture si elle se présente, comme il l'a fait dans la traversée de la Camargue.
"Lance ne fait pas d'erreur en course", note Alain Gallopin.
A la question "Qui a le plus de chances de gagner le Tour ?", le directeur sportif d'Astana répond après un temps de réflexion: "Alberto, par rapport à ce qu'il fait dans les contre-la-montre et les arrivées au sommet. Mais, avec Lance, on ne peut pas faire de pronostics. On a souvent dit qu'il n'est pas un coureur comme les autres. C'est vrai."