SAINT-PERAY (AFP) - La maladie de Lance Armstrong qui a provoqué son abandon dans Paris-Nice, à cause d'un début de fièvre, n'est qu'"un petit contre-temps" pour Johan Bruyneel, le directeur sportif du sextuple vainqueur du Tour de France cycliste.

"Quelqu'un qui ne se sent pas bien, qui a des sensations de fièvre, n'a plus envie de courir. J'ai été le premier à lui dire que le mieux était de faire la valise et de rentrer à Gerone (Espagne). Je l'ai eu dans la matinée, il se sentait encore plus mal après la nuit", a déclaré Bruyneel, jeudi après-midi, avant le départ de la quatrième étape à Saint-Péray (sud), en évoquant "un virus".

"Le froid, plus les transferts, plus le rythme infernal des étapes courtes, c'est exactement ce dont n'a pas besoin un coureur qui reprend la compétition", a estimé le directeur sportif de Discovery Channel qui n'a pas voulu annoncer les détails du programme de son leader.

"On ne veut rien décider précipitamment. Il faut voir quand il peut reprendre l'entraînement. Il courra soit la Semaine Catalane soit 3 ou 4 courses d'un jour, peut-être une combinaison des deux. Mais, d'abord, c'est mieux de s'entraîner", a ajouté Bruyneel en précisant que la participation d'Armstrong au Tour des Flandres (3 avril) n'était pas remise en cause.

"La maladie, c'est un petit contre-temps, pas un gros problème. Des autres candidats au Tour de France, Ullrich, Basso, Heras, Vinokourov, Mayo, certains n'ont pas encore commencé à courir. Il est au même niveau", a déclaré le responsable de l'équipe américaine, qui a conclu: "L'année passée, après sa sixième victoire dans le Tour, L'hiver a été fou. Son retard est dû principalement aux sollicitations."