La recette gagnante de Marie-Hélène Prémont
Cyclisme jeudi, 21 avr. 2005. 18:32 mercredi, 11 déc. 2024. 04:29
Montréal (Sportcom) - Marie-Hélène Prémont amorcera sa nouvelle saison en Coupe du monde de vélo de montagne, dimanche, à Spa-Francorchamps (Belgique).
Après une remarquable année 2004 où elle a mérité une médaille d'argent aux Jeux olympiques, trois deuxièmes places en Coupe du monde et une quatrième place aux championnats, malgré un bris mécanique majeur, l'athlète de 27 ans aborde la nouvelle saison comme elle l'a toujours fait : pas trop de courses à son calendrier, l'amour du vélo et un défi sur les bancs d'école.
« Je ne mets pas plus de pression parce que je suis revenue des Jeux olympiques avec une médaille d'argent », a-t-elle commenté jeudi, alors qu'elle était en transit pour la Belgique. « Je reste dans le vélo pour les quatre prochaines années et je ne veux pas m'écoeurer. Je veux continuer à faire du vélo parce que c'est ce que j'aime. Ma saison va partir tranquillement, mais elle dure jusqu'en septembre. »
Athlète à temps plein? Non merci
Le printemps dernier, Prémont terminait un baccalauréat en kinésiologie. Elle aurait pu se consacrer entièrement à son sport, mais ça ne l'intéressait pas. Elle a donc amorcé une autre formation universitaire, cette fois en pharmacie.
« Je garde ma qualité de vie. J'aime faire autre chose que du vélo et c'était important pour moi de garder ça. Ça ne m'intéresse pas de rouler douze mois par année et de ne vivre que pour ça. Ça faisait longtemps que la pharmacie m'intéressait et j'avais les notes pour être acceptée, alors j'ai sauté sur l'occasion. J'aime les cours et la matière. C'est beaucoup de travail, c'est certain, mais c'est plus facile et motivant quand tu fais ce que tu aimes. »
Pas de pression en début de saison
En pleine session d'examen, la vice-championne du circuit de la Coupe du monde ne se met pas trop de pression en ce début de saison.
« Je ne fais pas la même vie que plusieurs autres cyclistes et je n'ai pas le même kilométrage dans les jambes, mais ça reviendra prochainement », explique la championne canadienne qui défendra son titre à la mi-juin, au mont Ste-Anne.
N'empêche, l'athlète qui est conseillée par l'entraîneur Michel LeBlanc, a terminé deuxième à une épreuve du circuit américain Norba au début mars. « Une course d'entraînement », comme le souligne la principale intéressée qui, à ce moment, avait plus de kilométrage dans les jambes en ski de fond qu'en vélo.
Du côté des adversaires, la Norvégienne Gunn-Rita Dahle, championne olympique et championne du monde, sera une fois de plus celle à surveiller. En 2004, la championne au classement général du circuit mondial a été talonnée de près par l'athlète de Château-Richer et les écarts diminuaient course après course.
« Je pense qu'elle est battable. À la Coupe du monde de mont Ste-Anne, j'ai longtemps été 15 secondes derrière elle, ce qui est peu. Il n'en manque pas beaucoup et elle ne va pas nécessairement continuer à progresser cette année. »
Après une remarquable année 2004 où elle a mérité une médaille d'argent aux Jeux olympiques, trois deuxièmes places en Coupe du monde et une quatrième place aux championnats, malgré un bris mécanique majeur, l'athlète de 27 ans aborde la nouvelle saison comme elle l'a toujours fait : pas trop de courses à son calendrier, l'amour du vélo et un défi sur les bancs d'école.
« Je ne mets pas plus de pression parce que je suis revenue des Jeux olympiques avec une médaille d'argent », a-t-elle commenté jeudi, alors qu'elle était en transit pour la Belgique. « Je reste dans le vélo pour les quatre prochaines années et je ne veux pas m'écoeurer. Je veux continuer à faire du vélo parce que c'est ce que j'aime. Ma saison va partir tranquillement, mais elle dure jusqu'en septembre. »
Athlète à temps plein? Non merci
Le printemps dernier, Prémont terminait un baccalauréat en kinésiologie. Elle aurait pu se consacrer entièrement à son sport, mais ça ne l'intéressait pas. Elle a donc amorcé une autre formation universitaire, cette fois en pharmacie.
« Je garde ma qualité de vie. J'aime faire autre chose que du vélo et c'était important pour moi de garder ça. Ça ne m'intéresse pas de rouler douze mois par année et de ne vivre que pour ça. Ça faisait longtemps que la pharmacie m'intéressait et j'avais les notes pour être acceptée, alors j'ai sauté sur l'occasion. J'aime les cours et la matière. C'est beaucoup de travail, c'est certain, mais c'est plus facile et motivant quand tu fais ce que tu aimes. »
Pas de pression en début de saison
En pleine session d'examen, la vice-championne du circuit de la Coupe du monde ne se met pas trop de pression en ce début de saison.
« Je ne fais pas la même vie que plusieurs autres cyclistes et je n'ai pas le même kilométrage dans les jambes, mais ça reviendra prochainement », explique la championne canadienne qui défendra son titre à la mi-juin, au mont Ste-Anne.
N'empêche, l'athlète qui est conseillée par l'entraîneur Michel LeBlanc, a terminé deuxième à une épreuve du circuit américain Norba au début mars. « Une course d'entraînement », comme le souligne la principale intéressée qui, à ce moment, avait plus de kilométrage dans les jambes en ski de fond qu'en vélo.
Du côté des adversaires, la Norvégienne Gunn-Rita Dahle, championne olympique et championne du monde, sera une fois de plus celle à surveiller. En 2004, la championne au classement général du circuit mondial a été talonnée de près par l'athlète de Château-Richer et les écarts diminuaient course après course.
« Je pense qu'elle est battable. À la Coupe du monde de mont Ste-Anne, j'ai longtemps été 15 secondes derrière elle, ce qui est peu. Il n'en manque pas beaucoup et elle ne va pas nécessairement continuer à progresser cette année. »