Landis condamné à 12 mois avec sursis
Cyclisme jeudi, 10 nov. 2011. 09:00 vendredi, 13 déc. 2024. 16:59
NANTERRE - La justice française a condamné jeudi le géant énergétique EDF à une amende de 1,5 million d'euros et le cycliste américain Floyd Landis à un an de prison avec sursis, pour de l'espionnage informatique.
Le groupe public Électricité de France a été condamné pour l'espionnage en 2006 de l'organisation écologiste Greenpeace par voie de piratage informatique.
Dans cette affaire, deux anciens responsables de la sécurité d'EDF étaient soupçonnés d'avoir mandaté une officine privée pour s'introduire dans l'ordinateur de l'ex-directeur des campagnes de l'ONG Yannick Jadot, aujourd'hui eurodéputé écologiste.
Dans le cadre du même procès, le vainqueur déchu du Tour de France 2006 Floyd Landis, ainsi que son entraînneur Arnie Baker, ont écopé chacun d'un an de prison avec sursis pour le piratage du Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD).
La justice avait soupçonné le géant français de l'énergie et le sportif américain d'avoir eu recours ou d'avoir tiré profit en 2006 des services d'un pirate informatique, lui-même employé par des sociétés d'intelligence économique.
Cette complexe affaire d'espionnage avait débuté en 2006 par une plainte du LNDD, dénonçant des intrusions dans son système informatique. Au centre du dossier, Alain Quiros, 39 ans, autodidacte, installé au Maroc, accusé d'être un pirate informatique et d'avoir récupéré grâce à un programme espion des milliers de documents confidentiels, moyennant finances.
Dans le volet sportif, Floyd Landis et son ancien entraîneur, qui ne se sont pas rendus à leur procès, ont été reconnus coupables d'avoir utilisé des documents piratés en 2006 du LNDD afin de contester les résultats concluant à un dopage. Leurs avocats avaient plaidé la relaxe.
Dans le volet EDF-Greenpeace de l'affaire, le juge d'instruction avait estimé que le groupe d'énergie avait mandaté l'entreprise privée Kargus Consultants pour s'introduire en 2006 dans l'ordinateur de M. Jadot.
EDF s'était dit victime des agissements de Kargus, lui reprochant d'avoir enfreint le cadre d'un contrat signé stipulant simplement une « veille » des actions menées par les écologistes autour notamment de la construction du réacteur nucléaire EPR à Flamanville (nord-ouest de la France).
Contre EDF, la présidente de la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez a suivi le ministère public qui avait réclamé, fin octobre, une lourde amende de 1,5 million d'euros. En ce qui concerne Floyd Landis et Arnie Baker, elle est restée en deçà des demandes du ministère public, qui avait requis 18 mois de prison avec sursis.
Le groupe public Électricité de France a été condamné pour l'espionnage en 2006 de l'organisation écologiste Greenpeace par voie de piratage informatique.
Dans cette affaire, deux anciens responsables de la sécurité d'EDF étaient soupçonnés d'avoir mandaté une officine privée pour s'introduire dans l'ordinateur de l'ex-directeur des campagnes de l'ONG Yannick Jadot, aujourd'hui eurodéputé écologiste.
Dans le cadre du même procès, le vainqueur déchu du Tour de France 2006 Floyd Landis, ainsi que son entraînneur Arnie Baker, ont écopé chacun d'un an de prison avec sursis pour le piratage du Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD).
La justice avait soupçonné le géant français de l'énergie et le sportif américain d'avoir eu recours ou d'avoir tiré profit en 2006 des services d'un pirate informatique, lui-même employé par des sociétés d'intelligence économique.
Cette complexe affaire d'espionnage avait débuté en 2006 par une plainte du LNDD, dénonçant des intrusions dans son système informatique. Au centre du dossier, Alain Quiros, 39 ans, autodidacte, installé au Maroc, accusé d'être un pirate informatique et d'avoir récupéré grâce à un programme espion des milliers de documents confidentiels, moyennant finances.
Dans le volet sportif, Floyd Landis et son ancien entraîneur, qui ne se sont pas rendus à leur procès, ont été reconnus coupables d'avoir utilisé des documents piratés en 2006 du LNDD afin de contester les résultats concluant à un dopage. Leurs avocats avaient plaidé la relaxe.
Dans le volet EDF-Greenpeace de l'affaire, le juge d'instruction avait estimé que le groupe d'énergie avait mandaté l'entreprise privée Kargus Consultants pour s'introduire en 2006 dans l'ordinateur de M. Jadot.
EDF s'était dit victime des agissements de Kargus, lui reprochant d'avoir enfreint le cadre d'un contrat signé stipulant simplement une « veille » des actions menées par les écologistes autour notamment de la construction du réacteur nucléaire EPR à Flamanville (nord-ouest de la France).
Contre EDF, la présidente de la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez a suivi le ministère public qui avait réclamé, fin octobre, une lourde amende de 1,5 million d'euros. En ce qui concerne Floyd Landis et Arnie Baker, elle est restée en deçà des demandes du ministère public, qui avait requis 18 mois de prison avec sursis.