WASHINGTON (AFP) - L'Américain Floyd Landis, vainqueur du Tour de France cycliste contrôlé positif à la testostérone, a démenti les allégations de dopage qui pèsent sur lui, mais a admis s'être enivré la veille, dans un entretien rapporté vendredi par le Wall Street Journal (WSJ).

"Selon plusieurs études, la consommation d'alcool peut accroître le ratio de testotérone et d'épitestostérone", relève le quotidien qui ajoute non sans humour qu'il est "peu probable que boire avant les courses soit désormais une stratégie des athlètes d'endurance".

"La veille de la 17e étape du Tour de France, M. Landis a déclaré avoir passé la soirée avec des amis et des membres de son équipe, à préparer l'étape ardue en montagne en buvant deux bières et au moins quatre verres de whisky", écrit le quotidien américain qui souligne que le cycliste a toutefois indiqué que "ces boissons n'entraient pas dans le cadre de son entraînement habituel".

"En temps ordinaire, je ne bois pas d'alcool du tout pendant les courses", a déclaré Landis cité par le WSJ.

Il a dit être allé sur une terrasse de café à côté de son hôtel où il a bu deux bières pression, relate le journal, avant de rentrer à son hôtel avec des amis où quelqu'un a sorti une bouteille de Jack Daniel's. Landis a déclaré avoir "bu au moins quatre coups" avant d'aller se coucher à 11H30 (locales).

N'ayant pas l'habitude de boire beaucoup et après avoir maigri au cours de ces semaines de courses, "Je ne me souviens pas de grand-chose", a dit Landis au journal. Néanmoins, le lendemain au réveil, M. Landis n'en a ressenti aucun effet négatif grâce à "l'adrénaline et l'énergie" que crée le Tour, selon M. Landis cité par le journal.