Landis: L'AFLD en mode attente
Cyclisme mercredi, 27 juin 2007. 09:56 samedi, 14 déc. 2024. 04:39
PARIS - Le président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a annoncé mercredi qu'il attendrait la fin de la procédure américaine concernant Floyd Landis, vainqueur du Tour de France 2006 contrôlé positif à la testostérone, avant de poursuivre l'examen du dossier.
"On va attendre, on ne peut pas prendre une décision tant que les arbitres américains n'ont pas rendu la leur", a estimé Pierre Bordry lors de la présentation du bilan du premier trimestre des activités de l'AFLD.
En février, l'AFLD avait accepté de suspendre l'examen du cas Landis en échange de l'engagement du cycliste de ne pas courir en France en 2007, jusqu'à "une date qui sera fixée en fonction du déroulement de la procédure devant l'USADA, et en tout état de cause au plus tard à la fin juin", avait à l'époque déclaré M. Bordry.
"On pensait que ça se terminerait plus tôt", a estimé mercredi M. Bordry, s'interrogeant "sur la durée de la procédure" américaine. "Ce que nous avons négocié, c'est une suspension provisoire à l'amiable", a-t-il poursuivi.
Le président de l'AFLD s'est félicité d'être parvenu à cet accord avec Landis et d'avoir ainsi évité que ce dernier puisse, en l'absence de jugement, s'aligner sur le Tour de France comme ce fut le cas en 2006 pour l'Espagnol Inigo Landaluze qui avait bénéficié des longs délais de jugement de son cas.
Après plusieurs mois de bataille juridique et procédurière entre les avocats de Floyd Landis et l'agence antidopage américaine (USADA) l'audition du cycliste n'a eu lieu qu'à partir du 14 mai dernier, soit près de 10 mois après son contrôle positif. La décision de la cour d'arbitrage américaine (AAA) est en délibéré depuis le 23 mai.
"On va attendre, on ne peut pas prendre une décision tant que les arbitres américains n'ont pas rendu la leur", a estimé Pierre Bordry lors de la présentation du bilan du premier trimestre des activités de l'AFLD.
En février, l'AFLD avait accepté de suspendre l'examen du cas Landis en échange de l'engagement du cycliste de ne pas courir en France en 2007, jusqu'à "une date qui sera fixée en fonction du déroulement de la procédure devant l'USADA, et en tout état de cause au plus tard à la fin juin", avait à l'époque déclaré M. Bordry.
"On pensait que ça se terminerait plus tôt", a estimé mercredi M. Bordry, s'interrogeant "sur la durée de la procédure" américaine. "Ce que nous avons négocié, c'est une suspension provisoire à l'amiable", a-t-il poursuivi.
Le président de l'AFLD s'est félicité d'être parvenu à cet accord avec Landis et d'avoir ainsi évité que ce dernier puisse, en l'absence de jugement, s'aligner sur le Tour de France comme ce fut le cas en 2006 pour l'Espagnol Inigo Landaluze qui avait bénéficié des longs délais de jugement de son cas.
Après plusieurs mois de bataille juridique et procédurière entre les avocats de Floyd Landis et l'agence antidopage américaine (USADA) l'audition du cycliste n'a eu lieu qu'à partir du 14 mai dernier, soit près de 10 mois après son contrôle positif. La décision de la cour d'arbitrage américaine (AAA) est en délibéré depuis le 23 mai.